Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Pas moyen.
Pas moyen de trouver une
critique de Krinein sur lui-même.
Normal, me direz-vous,
difficile d'être partial, dans ce cas.
Alors voilà, titillée par
ce que j'y vois depuis quelques mois, je m'atèle au projet, avant de m'en
retirer vers d'autres sphères numériques.
Krinein, en voilà un site attrayant. Premier
argument de choc ; sa balise « title » : Krinein,
le magazine critique de la pop culture.
Ca c'est du bon vieux code
inchangé depuis les premiers balbutiements du langage HTML. Et ça nous promet
de belles choses. Un magazine ; format intéressant qui nous permet de
rêver à plein de possibilités. Et puis cette merveille ;
« critique ». Certainement l'un des mots les plus beaux de la langue
française, synonyme de rhétorique puissante, d'arguments en rangs serrés, de
références fleuves et surtout de tempêtes salvatrices entre nos deux oreilles.
Bon, il nous reste la
« pop culture »... « Pop » : terme bien vague si l'en
est, mais qui a au moins le mérite de désamorcer l'effrayant « culture »
dans l'esprit des lecteurs les plus effarouchés.
Commençons par ce qu'il y
a de plus inutile : l'esthétisme. Comme l'a démontré Platon, l'esthétisme
est à la gymnastique ce que la cuisine est à la médecine : un vulgaire
substitut de forme, une chose malhonnête et trompeuse (voir le Gorgias, pour
nos amis les plus curieux et les moins instruits). M'enfin, comme on lit Platon
pour s'amuser plus que pour y trouver des règles de vie et d'écriture,
commençons par là ! Commençons ! Ca devient pressant,
journalistiquement, ça ne se fait pas de faire patienter les lecteurs pendant
plus de trois paragraphes pour pas plus qu'une simple mise en bouche. Là,
vraisemblablement, c'est trop tard, nous approchons les trois cent mots, une critique
sur Krinein n'en totalisant en moyenne que quatre cent, quelques lecteurs
potentiels de ce billet s'en sont donc très certainement retournés vers
d'autres articles moins baveux.
L'esthétisme, donc. Il ne
s'agit pas ici d'ouvrir l'interminable question du beau atour des couleurs
bleue, verte et violette si chères à Krinein dans sa mouture actuelle. Ayons plutôt
une vue d'ensemble. Krinein est un site portail, qui fourmille d'informations,
de cadres et d'images en tout genre. Pour le peu qu'on recherche l'amour sur
Internet (l'amour ou une femme russe à faire importer, ne chipotons pas), qu'on
apprécie les propositions commerciales de Google (qui s'adapte parait-il au
contenu des pages) et qu'on aime revoir, de temps en temps, les publicités
télévisées sous la forme de petits spots animés, on trouve Krinein
esthétiquement tout à fait supportable, voire même carrément beau. Et pour ceux
d'entre nous pour qui la recherche d'informations culturelles se limite à
Allocine.com, Krinein a préparé de quoi éviter tout dépaysement : le
déroulement du cadre publicitaire 700 * 500 pouces, accompagné de sa modeste
maxime en Arial police 7.5 chuchotant « Cliquez ici pour
accéder au site ». Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, voir
les illustrations suivantes...
http://img364.imageshack.us/img364/1746/01sn4.jpg
http://img528.imageshack.us/img528/4883/02zj1.jpg
Je vous vois venir... Si si,
je le remarque à vos mines désabusées. Vous m'accusez de faire du mauvais
esprit. Vous vous dites : « elle est bien marrante celle là, mais
faut bien vivre ! ». Oui, c'est vrai. Krinein, base de données
colossale d'environ 1000 articles (bon anniversaire au fait, joli cap), qu'il
faut bien nourrir d'autre chose que de culture et d'eau fraîche.
Passons donc au contenu.
Le site est bien rubriqué.
Du manga au cinéma, en passant par les sorties et les jeux vidéo. On parle de
culture, et l'on en parle sous bien des formes. Certaines rubriques sont très
actives (BD, cinéma) et d'autres sont comateuses, léthargiques. Forcément, ils
ne le font très certainement pas exprès. La bonne santé de chaque rubrique doit
dépendre des quelques bénévoles qui s'y investissent. Car on a beau lire dans
les conditions générales d'utilisation du site que Krinein est proposé par une
SARL, on imagine mal l'équipe au grand complet réunie dans une belle tour de
verre en plein Paris. Ou alors la DRH a fait un travail de cochon. Ou alors le
patron a exigé qu'on recrute un bon nombre de rédacteurs ayant échoué aux
épreuves du BEPC, histoire de donner sa chance à tout le monde.
Krinein, c'est
effectivement une chance pour ceux qui se sentent l'âme d'un journaliste sans
posséder ces satanés pré-requis d'écriture. Un exemple d'ouverture et d'appel à
la diversité, l'exemple type de ce modèle où chacun peut écrire : Luz,
rédactrice, mieux, rédactrice en chef de la rubrique médias. Quand elle ne
s'investit pas dans des articles humoristiques où l'absurde s'impose avec une
efficacité qui ferait pâlir d'admiration Pierre Desproges (voir la truculente
critique de la Star Ac 8), Luz dresse des portraits au vitriol de cette satanée
télé-poubelle.
Lire une critique de Luz,
c'est un peu comme discuter avec sa voisine de palier ou lire le blog de sa
petite cousine Jennifer, ça fleure bon le ressenti de comptoir. Parmi les
fleurons de ses analyses, on retiendra quelques éclairs de génie tel :
« Amandine est une
jeune Tina Turner en puissance qui gagne heureusement cette finale mais face à
un adversaire vraiment en dessous en terme de capacités techniques. Ceci étant
il avait vraiment l'air sympa ». (Critique de Nouvelle Star 2008)
Ou mieux :
« Il n'est pas
dangereux de tomber sur cette émission, mais ce n'est pas non plus nécessaire »
(Critique d'Un dîner presque parfait)
La force du naturel, on
essayerait de faire pareil qu'on n'y parviendrait pas.
Krinein, c'est un peu un
blog collectif. Les rédacteurs y parlent de ce qu'ils ont vu, entendu... Et les
rédacteurs ont beau être spécialisés dans le secteur culturel, pour leur grande
majorité, ils ne voient ni n'entendent rien de bien différent que nous tous,
pauvres manants. Ils allument la TV régulièrement pour regarder les mêmes
âneries que nous et du même regard avachi, ils vont au cinéma pour se délecter
du dernier blockbuster américain, et lisent Lanfeust sans rougir.
Des affaires communes,
mais analysées avec un regard neuf, peu habituel ? ... Eh bien non. Ils aiment,
ils n'aiment pas, ils nous expliquent vaguement pourquoi et puis demmerdez
vous. Je généralise peut-être un peu... Quelques rédacteurs se distinguent tout
de même par la vivacité de leur style, l'originalité de leur point de vue et
leur sens de l'analyse : Hiddenplace, Gyzmo, JC, Zdenek, Lestat, Iscarioth,
Orioto ou Weirdkorn en sont des exemples...Malheureusement, la plupart ne sont
lisibles que depuis les archives du site ou ont tout simplement disparu.
Pour ce qui est des
articles d'actualité, pas de scoops. On lit sur Krinein ce qui a déjà été écrit
ailleurs, sur de gros sites dédiés à la musique, le cinéma ou autre. Seulement,
sur Krinein, site généraliste, toutes ces informations spécialisées sont
compilées sur un seul et même portail. Une sorte de copié/collé rubriqué, une
sorte d'agrégateur de flux RSS en moins bien. Un petit exemple bien commun,
histoire d'étayer ce qui constitue presque une accusation pour plagiat.
Une news du 5 septembre
2008 annonçait sur Krinein la préparation d'un troisième opus du film SOS Fantômes...
Quelques heures à peine après qu'Allociné en ait fait l'annonce sur son
gigantesque site portail (certainement le site le plus repompé/copié-collé du
Web francophone). Ne nous emballons pas : il serait bien naïf de qualifier
Allociné de site d'investigation journalistique spécialisé dans le domaine du
cinéma. Eux-mêmes, sont allés repomper/copier-coller l'information d'un autre.
C'est en réalité le journal Variety qui a lancé le scoop le 4 septembre. Et
depuis lors, des centaines de sites internet ont reproduit l'information, au
point que l'on ne sait plus trop bien qui a copié/collé sur qui. Alors oui,
c'est sûr, j'exagère quand je dis copier/coller. Bien évidemment, on ne recopie
pas l'article du voisin, on en absorbe l'information pour en recracher une
bouillie propre, avec accroche personnalisée et choix des adjectifs. La news
sur Internet, c'est donc un journaliste professionnel qui effectue un réel
travail d'investigation un jour et des milliers de scribes colporteurs qui
s'affairent à en décliner moult versions dans les jours qui suivent...
Krinein, dans tout ça,
c'est quoi ? Un site aussi innocent ou coupable que les autres. C'est
vrai, les rédacteurs de Krinein ne font rien de plus que d'imiter leurs chers
concurrents, c'est-à-dire s'asseoir sur la première règle que l'on apprend dans
les écoles de journalisme aux apprentis reporters encore duveteux : ne
jamais colporter la rumeur.
Au final, Krinein ne
serait qu'à blâmer à demi, puisque ne faisant que reproduire les pauvres
habitudes sévissant dans tout un secteur. Ne généralisons pas pour autant. On
retrouve trois types de newsers sur Internet :
Les colporteurs - Ceux dont on vient de parler, qui se
battent pour la première place dans Google News
Les détecteurs de
signaux faibles - Ce sont ces amateurs éclairés, ces insiders
qui rencontrent des auteurs, participent à des conférences de presse, transmettent une vision de profondeur de l'actualité et de leur secteur culturel. Ceux là
sont de vrais générateurs d'information. Rares au sein des collectifs généralistes sur
Internet, on les retrouve plus derrière des blogs à succès ou des sites
spécialisés.
Les journalistes
d'investigation - Professionnels,
ceux là rédigent non pas pour de pauvres webzines mais pour les grands journaux
nationaux déclinés numériquement
On ne peut pas reprocher à
Krinein - qui, au regard de ses orgies publicitaires, semble peiner à payer les
factures envoyées par son hébergeur - de ne pas newser comme une équipe de journalistes
affûtés sillonnant le monde. En revanche, on peut leur reprocher d'être des
colporteurs plus que des détecteurs de signaux faibles, ce qui pose deux
problèmes majeurs aux lecteurs. Premièrement, rien ne distingue les news
Krinein de celles de n'importe quelle autre source Internet : ce sont les
mêmes informations colportées ça et là, titrées et illustrées comme ci ou comme
ça. Ensuite, le contrat de base n'est pas respecté. Krinein se définit comme un
magazine (le magazine critique de la pop culture, vous vous souvenez ?).
Un magazine est une publication journalistique périodique illustrée. En tant
que newser/colporteur et critique amateur, Krinein répond plus à la caractérisation
du webzine voire du blog collectif, dont les définitions répondent à des
exigences plus modestes.
Des critiques peu
éclairantes, des articles d'actualité imités-déposés ; Krinein a de quoi
faire peur à bien des lecteurs. Mais c'est là sa force ! En déplaisant aux
exigeants, il contente son public cible : le jeune trublion que le (gros)
mot « culture » - il est vrai tant sacralisé - effraie. Krinein est
un peu l'anti-France Culture (je parle de la radio). Ici, on ne pose pas plus
de cinq minutes sa concentration sur un sujet, on ne se fait pas peur avec des
thèmes trop intellectualisants et l'on
ne déborde presque jamais du cadre sécurisant des produits culturels d'une
industrie majoritaire dont on retrouve les chantres partout ailleurs. Les
jeunes trublions se sentent donc un peu chez eux, caressés par une publicité
pour un téléphone et une autre pour des chaussures de sport entre chaque minute
d'activité critique-mais-pas-trop ce
éditoriale ni valeur ajoutée à l'n. On ne leur fait pas peur avec
d'obscurs réalisateurs de l'est ou d'étranges compositeurs de musique
alternative. Ainsi décomplexé, nos jeunes amis peuvent s'en aller déverser leur
bile purulente d'hormones dans les cases « avis » du site, à grand
coup de kikoo-lol et d'effets de couleur, de police et de taille du plus bon
goût. En face, l'internaute de plus de 20 ans clique sur les cases
« avis » du site tétanisé, ne surmontant sa terreur que grâce au
mince espoir de pouvoir découvrir, au milieu de ce fatras d'explosions
juvéniles, un paragraphe à demi-pertinent et bien orthographié.
En conclusion, Krinein est
un très bon ou très mauvais site, selon ce qu'on vient y chercher. Vous
cherchez un magazine doté d'une ligne éditoriale exigeante, qui défend une
certaine vision de la culture et propose à ses lecteurs des tas de découvertes ?
N'allez pas sur Krinein. Vous voulez lire un avis pas prise de tête sur la
dernière grosse sortie ciné avant de pouvoir lâcher le votre ? Krinein
vous plaira. Krinein, le site au costard mal taillé, qui devrait troquer ses
trop larges épaulettes de « magazine critique de la pop culture » contre
celles plus annonciatrices de « blog collectif de la mass culture ».
Pas moyen de trouver une
critique de Krinein sur lui-même.
Normal, me direz-vous,
difficile d'être partial, dans ce cas.
Alors voilà, titillée par
ce que j'y vois depuis quelques mois, je m'atèle au projet, avant de m'en
retirer vers d'autres sphères numériques.
Krinein, en voilà un site attrayant. Premier
argument de choc ; sa balise « title » : Krinein,
le magazine critique de la pop culture.
Ca c'est du bon vieux code
inchangé depuis les premiers balbutiements du langage HTML. Et ça nous promet
de belles choses. Un magazine ; format intéressant qui nous permet de
rêver à plein de possibilités. Et puis cette merveille ;
« critique ». Certainement l'un des mots les plus beaux de la langue
française, synonyme de rhétorique puissante, d'arguments en rangs serrés, de
références fleuves et surtout de tempêtes salvatrices entre nos deux oreilles.
Bon, il nous reste la
« pop culture »... « Pop » : terme bien vague si l'en
est, mais qui a au moins le mérite de désamorcer l'effrayant « culture »
dans l'esprit des lecteurs les plus effarouchés.
Commençons par ce qu'il y
a de plus inutile : l'esthétisme. Comme l'a démontré Platon, l'esthétisme
est à la gymnastique ce que la cuisine est à la médecine : un vulgaire
substitut de forme, une chose malhonnête et trompeuse (voir le Gorgias, pour
nos amis les plus curieux et les moins instruits). M'enfin, comme on lit Platon
pour s'amuser plus que pour y trouver des règles de vie et d'écriture,
commençons par là ! Commençons ! Ca devient pressant,
journalistiquement, ça ne se fait pas de faire patienter les lecteurs pendant
plus de trois paragraphes pour pas plus qu'une simple mise en bouche. Là,
vraisemblablement, c'est trop tard, nous approchons les trois cent mots, une critique
sur Krinein n'en totalisant en moyenne que quatre cent, quelques lecteurs
potentiels de ce billet s'en sont donc très certainement retournés vers
d'autres articles moins baveux.
L'esthétisme, donc. Il ne
s'agit pas ici d'ouvrir l'interminable question du beau atour des couleurs
bleue, verte et violette si chères à Krinein dans sa mouture actuelle. Ayons plutôt
une vue d'ensemble. Krinein est un site portail, qui fourmille d'informations,
de cadres et d'images en tout genre. Pour le peu qu'on recherche l'amour sur
Internet (l'amour ou une femme russe à faire importer, ne chipotons pas), qu'on
apprécie les propositions commerciales de Google (qui s'adapte parait-il au
contenu des pages) et qu'on aime revoir, de temps en temps, les publicités
télévisées sous la forme de petits spots animés, on trouve Krinein
esthétiquement tout à fait supportable, voire même carrément beau. Et pour ceux
d'entre nous pour qui la recherche d'informations culturelles se limite à
Allocine.com, Krinein a préparé de quoi éviter tout dépaysement : le
déroulement du cadre publicitaire 700 * 500 pouces, accompagné de sa modeste
maxime en Arial police 7.5 chuchotant « Cliquez ici pour
accéder au site ». Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, voir
les illustrations suivantes...
http://img364.imageshack.us/img364/1746/01sn4.jpg
http://img528.imageshack.us/img528/4883/02zj1.jpg
Je vous vois venir... Si si,
je le remarque à vos mines désabusées. Vous m'accusez de faire du mauvais
esprit. Vous vous dites : « elle est bien marrante celle là, mais
faut bien vivre ! ». Oui, c'est vrai. Krinein, base de données
colossale d'environ 1000 articles (bon anniversaire au fait, joli cap), qu'il
faut bien nourrir d'autre chose que de culture et d'eau fraîche.
Passons donc au contenu.
Le site est bien rubriqué.
Du manga au cinéma, en passant par les sorties et les jeux vidéo. On parle de
culture, et l'on en parle sous bien des formes. Certaines rubriques sont très
actives (BD, cinéma) et d'autres sont comateuses, léthargiques. Forcément, ils
ne le font très certainement pas exprès. La bonne santé de chaque rubrique doit
dépendre des quelques bénévoles qui s'y investissent. Car on a beau lire dans
les conditions générales d'utilisation du site que Krinein est proposé par une
SARL, on imagine mal l'équipe au grand complet réunie dans une belle tour de
verre en plein Paris. Ou alors la DRH a fait un travail de cochon. Ou alors le
patron a exigé qu'on recrute un bon nombre de rédacteurs ayant échoué aux
épreuves du BEPC, histoire de donner sa chance à tout le monde.
Krinein, c'est
effectivement une chance pour ceux qui se sentent l'âme d'un journaliste sans
posséder ces satanés pré-requis d'écriture. Un exemple d'ouverture et d'appel à
la diversité, l'exemple type de ce modèle où chacun peut écrire : Luz,
rédactrice, mieux, rédactrice en chef de la rubrique médias. Quand elle ne
s'investit pas dans des articles humoristiques où l'absurde s'impose avec une
efficacité qui ferait pâlir d'admiration Pierre Desproges (voir la truculente
critique de la Star Ac 8), Luz dresse des portraits au vitriol de cette satanée
télé-poubelle.
Lire une critique de Luz,
c'est un peu comme discuter avec sa voisine de palier ou lire le blog de sa
petite cousine Jennifer, ça fleure bon le ressenti de comptoir. Parmi les
fleurons de ses analyses, on retiendra quelques éclairs de génie tel :
« Amandine est une
jeune Tina Turner en puissance qui gagne heureusement cette finale mais face à
un adversaire vraiment en dessous en terme de capacités techniques. Ceci étant
il avait vraiment l'air sympa ». (Critique de Nouvelle Star 2008)
Ou mieux :
« Il n'est pas
dangereux de tomber sur cette émission, mais ce n'est pas non plus nécessaire »
(Critique d'Un dîner presque parfait)
La force du naturel, on
essayerait de faire pareil qu'on n'y parviendrait pas.
Krinein, c'est un peu un
blog collectif. Les rédacteurs y parlent de ce qu'ils ont vu, entendu... Et les
rédacteurs ont beau être spécialisés dans le secteur culturel, pour leur grande
majorité, ils ne voient ni n'entendent rien de bien différent que nous tous,
pauvres manants. Ils allument la TV régulièrement pour regarder les mêmes
âneries que nous et du même regard avachi, ils vont au cinéma pour se délecter
du dernier blockbuster américain, et lisent Lanfeust sans rougir.
Des affaires communes,
mais analysées avec un regard neuf, peu habituel ? ... Eh bien non. Ils aiment,
ils n'aiment pas, ils nous expliquent vaguement pourquoi et puis demmerdez
vous. Je généralise peut-être un peu... Quelques rédacteurs se distinguent tout
de même par la vivacité de leur style, l'originalité de leur point de vue et
leur sens de l'analyse : Hiddenplace, Gyzmo, JC, Zdenek, Lestat, Iscarioth,
Orioto ou Weirdkorn en sont des exemples...Malheureusement, la plupart ne sont
lisibles que depuis les archives du site ou ont tout simplement disparu.
Pour ce qui est des
articles d'actualité, pas de scoops. On lit sur Krinein ce qui a déjà été écrit
ailleurs, sur de gros sites dédiés à la musique, le cinéma ou autre. Seulement,
sur Krinein, site généraliste, toutes ces informations spécialisées sont
compilées sur un seul et même portail. Une sorte de copié/collé rubriqué, une
sorte d'agrégateur de flux RSS en moins bien. Un petit exemple bien commun,
histoire d'étayer ce qui constitue presque une accusation pour plagiat.
Une news du 5 septembre
2008 annonçait sur Krinein la préparation d'un troisième opus du film SOS Fantômes...
Quelques heures à peine après qu'Allociné en ait fait l'annonce sur son
gigantesque site portail (certainement le site le plus repompé/copié-collé du
Web francophone). Ne nous emballons pas : il serait bien naïf de qualifier
Allociné de site d'investigation journalistique spécialisé dans le domaine du
cinéma. Eux-mêmes, sont allés repomper/copier-coller l'information d'un autre.
C'est en réalité le journal Variety qui a lancé le scoop le 4 septembre. Et
depuis lors, des centaines de sites internet ont reproduit l'information, au
point que l'on ne sait plus trop bien qui a copié/collé sur qui. Alors oui,
c'est sûr, j'exagère quand je dis copier/coller. Bien évidemment, on ne recopie
pas l'article du voisin, on en absorbe l'information pour en recracher une
bouillie propre, avec accroche personnalisée et choix des adjectifs. La news
sur Internet, c'est donc un journaliste professionnel qui effectue un réel
travail d'investigation un jour et des milliers de scribes colporteurs qui
s'affairent à en décliner moult versions dans les jours qui suivent...
Krinein, dans tout ça,
c'est quoi ? Un site aussi innocent ou coupable que les autres. C'est
vrai, les rédacteurs de Krinein ne font rien de plus que d'imiter leurs chers
concurrents, c'est-à-dire s'asseoir sur la première règle que l'on apprend dans
les écoles de journalisme aux apprentis reporters encore duveteux : ne
jamais colporter la rumeur.
Au final, Krinein ne
serait qu'à blâmer à demi, puisque ne faisant que reproduire les pauvres
habitudes sévissant dans tout un secteur. Ne généralisons pas pour autant. On
retrouve trois types de newsers sur Internet :
Les colporteurs - Ceux dont on vient de parler, qui se
battent pour la première place dans Google News
Les détecteurs de
signaux faibles - Ce sont ces amateurs éclairés, ces insiders
qui rencontrent des auteurs, participent à des conférences de presse, transmettent une vision de profondeur de l'actualité et de leur secteur culturel. Ceux là
sont de vrais générateurs d'information. Rares au sein des collectifs généralistes sur
Internet, on les retrouve plus derrière des blogs à succès ou des sites
spécialisés.
Les journalistes
d'investigation - Professionnels,
ceux là rédigent non pas pour de pauvres webzines mais pour les grands journaux
nationaux déclinés numériquement
On ne peut pas reprocher à
Krinein - qui, au regard de ses orgies publicitaires, semble peiner à payer les
factures envoyées par son hébergeur - de ne pas newser comme une équipe de journalistes
affûtés sillonnant le monde. En revanche, on peut leur reprocher d'être des
colporteurs plus que des détecteurs de signaux faibles, ce qui pose deux
problèmes majeurs aux lecteurs. Premièrement, rien ne distingue les news
Krinein de celles de n'importe quelle autre source Internet : ce sont les
mêmes informations colportées ça et là, titrées et illustrées comme ci ou comme
ça. Ensuite, le contrat de base n'est pas respecté. Krinein se définit comme un
magazine (le magazine critique de la pop culture, vous vous souvenez ?).
Un magazine est une publication journalistique périodique illustrée. En tant
que newser/colporteur et critique amateur, Krinein répond plus à la caractérisation
du webzine voire du blog collectif, dont les définitions répondent à des
exigences plus modestes.
Des critiques peu
éclairantes, des articles d'actualité imités-déposés ; Krinein a de quoi
faire peur à bien des lecteurs. Mais c'est là sa force ! En déplaisant aux
exigeants, il contente son public cible : le jeune trublion que le (gros)
mot « culture » - il est vrai tant sacralisé - effraie. Krinein est
un peu l'anti-France Culture (je parle de la radio). Ici, on ne pose pas plus
de cinq minutes sa concentration sur un sujet, on ne se fait pas peur avec des
thèmes trop intellectualisants et l'on
ne déborde presque jamais du cadre sécurisant des produits culturels d'une
industrie majoritaire dont on retrouve les chantres partout ailleurs. Les
jeunes trublions se sentent donc un peu chez eux, caressés par une publicité
pour un téléphone et une autre pour des chaussures de sport entre chaque minute
d'activité critique-mais-pas-trop ce
éditoriale ni valeur ajoutée à l'n. On ne leur fait pas peur avec
d'obscurs réalisateurs de l'est ou d'étranges compositeurs de musique
alternative. Ainsi décomplexé, nos jeunes amis peuvent s'en aller déverser leur
bile purulente d'hormones dans les cases « avis » du site, à grand
coup de kikoo-lol et d'effets de couleur, de police et de taille du plus bon
goût. En face, l'internaute de plus de 20 ans clique sur les cases
« avis » du site tétanisé, ne surmontant sa terreur que grâce au
mince espoir de pouvoir découvrir, au milieu de ce fatras d'explosions
juvéniles, un paragraphe à demi-pertinent et bien orthographié.
En conclusion, Krinein est
un très bon ou très mauvais site, selon ce qu'on vient y chercher. Vous
cherchez un magazine doté d'une ligne éditoriale exigeante, qui défend une
certaine vision de la culture et propose à ses lecteurs des tas de découvertes ?
N'allez pas sur Krinein. Vous voulez lire un avis pas prise de tête sur la
dernière grosse sortie ciné avant de pouvoir lâcher le votre ? Krinein
vous plaira. Krinein, le site au costard mal taillé, qui devrait troquer ses
trop larges épaulettes de « magazine critique de la pop culture » contre
celles plus annonciatrices de « blog collectif de la mass culture ».
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
True story.
Et pourquoi ne pas ajouter une signature ?
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Jamais ? http://www.krinein.com/forum/krinein-site-internet-0-17665.html
Désolé que Krinein ne te plaise pas, Gglorious... curieux, quand même, de consacrer une littérature aussi fournie à un site qui te semble aussi peu intéressant. On est bénévoles, on trouve effectivement la plupart de nos news sur d'autres sites (mais on ne les rapporte qu'après avoir croisé les informations, et en tentant de les enrichir de nos propres commentaires et/ou liens vers d'anciens articles), et on essaie de proposer des critiques de classiques et de raretés en parallèle des grosses sorties qui (on ne le cache pas) amènent du public.
On espère te revoir bientôt et (qui sait ?) faire évoluer ton opinion
Désolé que Krinein ne te plaise pas, Gglorious... curieux, quand même, de consacrer une littérature aussi fournie à un site qui te semble aussi peu intéressant. On est bénévoles, on trouve effectivement la plupart de nos news sur d'autres sites (mais on ne les rapporte qu'après avoir croisé les informations, et en tentant de les enrichir de nos propres commentaires et/ou liens vers d'anciens articles), et on essaie de proposer des critiques de classiques et de raretés en parallèle des grosses sorties qui (on ne le cache pas) amènent du public.
On espère te revoir bientôt et (qui sait ?) faire évoluer ton opinion
"Je pardonne aux gens de n'être pas de mon avis, je ne leur pardonne pas de n'être pas du leur" Talleyrand
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Dommage de voir que tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais ici !
Amandine est une jeune Tina Turner en puissance qui gagne heureusement cette finale mais face à un adversaire vraiment en dessous en terme de capacités techniques. Ceci étant il avait vraiment l'air sympa ». (Critique de Nouvelle Star 2008)
Par contre, ça, ce n'est pas de moi
Amandine est une jeune Tina Turner en puissance qui gagne heureusement cette finale mais face à un adversaire vraiment en dessous en terme de capacités techniques. Ceci étant il avait vraiment l'air sympa ». (Critique de Nouvelle Star 2008)
Par contre, ça, ce n'est pas de moi
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Je suis déçu de ne pas être cité dans cette critique, en bien ou en mal d'ailleurs. Du coup je ne peux pas me jauger!
Quelques réponses rapides : la plupart des remarques que tu fais viennent de l'aspect non professionnel de Krinein (mais si tu veux nous donner des sous, on est OK!).
Tout d'abord, les pubs envahissantes ne sont guère plus envahissantes que sur le reste d'internet (tu cites très bien Allociné d'ailleurs). Oui il y a des pubs, oui internet marche en grande partie grâce à la pub! A moins de passer par un modèle de développement basé sur le don d'argent (wikipedia, arretsurimages.net), difficile de se passer de pub (et si tu as un conseil, on l'accepte avec joie je pense).
Deuxièmement Krinein se focalise sur les grosses sorties cinéma. Il y a je pense différentes choses à répondre. Déjà les autres mag ciné (Premiere au hasard) font eux aussi la couv et la plupart de leurs articles/critiques sur ces grosses sorties. Etonnant, j'espère que tu leur as écrit une lettre! Ensuite il y a un effet assez pervers : la diffusion de ces "petits" films. Personnellement j'en ai raté un bon paquet parce qu'ils ne restent à l'affiche (quand ils sont distribués en France) qu'une petite semaine. Et il est toujours difficile, quand tu as un vrai métier à côté, de voir tous les films! C'est aussi simple que cela. Mais si tu regardes la liste des films, tu verras qu'il n'y a pas que des blockbusters (L'art de la pensée négative, Kurt Cobain about a son, au hasard).
Par contre, je m'étonne que tu ne mentionnes pas qu'au contraire, la rubrique Musique de Krinein (même si un peu en léthargie) parle de quantités de petits groupes que peu de monde connaisse.
Comme tu le dis, Krinein dépend de ses rédacteurs, de leurs goûts, de leur métier, de leur temps. Et du coup, les critiques vont et viennent, la Musique était très présente, elle l'est moins, les livres (notamment en littérature de jeunesse) et les BD ont pris le pouvoir. Krinein est un organisme vivant!
Je terminerai cette petite réponse en précisant que tu es bien sûr le bienvenu pour nous faire découvrir ces petits films oubliés par Krinein, honteusement oubliés d'ailleurs. Il y a une rubrique Critique des internautes où tu peux nous faire part de tes découvertes, de tes coups de coeur. Je suis sûr qu'on aimerait t'y lire.
En tout cas, merci pour tes remarques, c'est grâce à la critique qu'on progresse.
PS : au fait tu as mis combien de temps pour écrire ce texte?
Quelques réponses rapides : la plupart des remarques que tu fais viennent de l'aspect non professionnel de Krinein (mais si tu veux nous donner des sous, on est OK!).
Tout d'abord, les pubs envahissantes ne sont guère plus envahissantes que sur le reste d'internet (tu cites très bien Allociné d'ailleurs). Oui il y a des pubs, oui internet marche en grande partie grâce à la pub! A moins de passer par un modèle de développement basé sur le don d'argent (wikipedia, arretsurimages.net), difficile de se passer de pub (et si tu as un conseil, on l'accepte avec joie je pense).
Deuxièmement Krinein se focalise sur les grosses sorties cinéma. Il y a je pense différentes choses à répondre. Déjà les autres mag ciné (Premiere au hasard) font eux aussi la couv et la plupart de leurs articles/critiques sur ces grosses sorties. Etonnant, j'espère que tu leur as écrit une lettre! Ensuite il y a un effet assez pervers : la diffusion de ces "petits" films. Personnellement j'en ai raté un bon paquet parce qu'ils ne restent à l'affiche (quand ils sont distribués en France) qu'une petite semaine. Et il est toujours difficile, quand tu as un vrai métier à côté, de voir tous les films! C'est aussi simple que cela. Mais si tu regardes la liste des films, tu verras qu'il n'y a pas que des blockbusters (L'art de la pensée négative, Kurt Cobain about a son, au hasard).
Par contre, je m'étonne que tu ne mentionnes pas qu'au contraire, la rubrique Musique de Krinein (même si un peu en léthargie) parle de quantités de petits groupes que peu de monde connaisse.
Comme tu le dis, Krinein dépend de ses rédacteurs, de leurs goûts, de leur métier, de leur temps. Et du coup, les critiques vont et viennent, la Musique était très présente, elle l'est moins, les livres (notamment en littérature de jeunesse) et les BD ont pris le pouvoir. Krinein est un organisme vivant!
Je terminerai cette petite réponse en précisant que tu es bien sûr le bienvenu pour nous faire découvrir ces petits films oubliés par Krinein, honteusement oubliés d'ailleurs. Il y a une rubrique Critique des internautes où tu peux nous faire part de tes découvertes, de tes coups de coeur. Je suis sûr qu'on aimerait t'y lire.
En tout cas, merci pour tes remarques, c'est grâce à la critique qu'on progresse.
PS : au fait tu as mis combien de temps pour écrire ce texte?
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Pas mal d'idées pertinentes perdues dans une mare de mauvaise foi, le tout enrobé d'une belle dose de suffisance...
Dommage, ça aurait pu être constructif
(Et je dis ça en tant qu'observatrice on ne peut plus extérieure.)
(Et je sais que mon commentaire ne l'est pas non plus, constructif ^^ Mais je n'ai pas (ou plus) envie de débattre sur ce sujet en ce lendemain de Noël. Joyeux Noël au fait !)
Dommage, ça aurait pu être constructif
(Et je dis ça en tant qu'observatrice on ne peut plus extérieure.)
(Et je sais que mon commentaire ne l'est pas non plus, constructif ^^ Mais je n'ai pas (ou plus) envie de débattre sur ce sujet en ce lendemain de Noël. Joyeux Noël au fait !)
La petite folle monstrueuse
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Tain vous êtes bien difficiles et imbus de vous même, moi j'ai trouvé ces propos justes, balancés et pas vraiment négatifs au final... La plupart de ce qui est dit est vrai, et franchement si ce n'est pas ça la ligne assumée et voulue par krinein... ben revoyez l'image que vous voulez donner de vous même.
Et pourquoi ne pas ajouter une signature ?
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Pas moyen.
Pas moyen de trouver une critique de Krinein sur lui-même.
Normal, me direz-vous, difficile d'être partial, dans ce cas.
Il paraîtrait en effet difficile
à tout chroniqueur de Krinein de critiquer le site / forum sérieusement. Ou en
tout cas, de le publier sur le site (on imagine aisément les débats
passionnants qui s'ensuivraient ^^). Mais justement, la rubrique « critiques
des internautes » est censée être là pour ça. Et je vais répondre aussi en
tant qu'observatrice extérieure (même si mon avis global rejoint celui de
Danorah, bien plus synthétique que moi. Sûrement un lavage de cerveau des 400
mots). Joyeux Noël aussi d'ailleurs !
Alors voilà, titillée par ce que j'y vois depuis quelques mois, je
m'atèle au projet, avant de m'en retirer vers d'autres sphères numériques.
Dommage de se retirer vers d'autres sphères numériques, alors que « tant »
de choses seraient à faire ici. Dans mon monde idéal (qui n'existe pas), si on
chronique un site qui n'est pas (totalement) figé, plutôt qu'un film qui de
toute façon est sorti et fini, par exemple, on peut s'imaginer que les idées
vont faire leur chemin, être discutées, débattues voire adoptées pour certaines
(oui très idéaliste je suis ). Et même qu'on peut participer à ça, continuer de
se faire la plume sur des objets absents du site, qui gagneraient à être connus !
(Je pense que toute personne qui participe régulièrement au site est d'accord
avec ça...)
Là, vraisemblablement, c'est trop tard, nous approchons les trois
cent mots, une critique sur Krinein n'en totalisant en moyenne que quatre cent,
quelques lecteurs potentiels de ce billet s'en sont donc très certainement
retournés vers d'autres articles moins baveux.
Oui et non. Comme tu le dis, c'est
une moyenne. Il y a des critiques plus longues que (personnellement, mais ai-je
besoin de le préciser ?) je lis avec plaisir, que j'attends même parfois
et c'est seulement arrivée à la fin que je me rends compte que c'était long ;
le lecteur n'est pas forcément perdu par la longueur. Par la tergiversation, en
revanche, ça reste à voir. Les dossiers de Krinein sont plus longs aussi,
synthétiques, c'est le principe, mais plus longs et un plaisir à lire (même sur
des choses qu'on ne pense pas forcément aller voir / écouter / lire...).
Mais évidemment, puisque Krinein
est un magazine, comme tu l'as souligné, il est soumis à une ligne éditoriale
(qu'on partage ou pas, depuis le temps que je parcours ce site - ne vous fiez
pas au nombre de messages du profil ^^ -, il m'est arrivé effectivement de la
désapprouver plus ou moins vivement). C'est pareil un peu partout. Dans les
revues spécialisées (ce que n'est pas Krinein, par sa diversité), un nombre de
pages doit être atteint à la fin aussi, ce qui aboutit à des articles plus ou
moins longs : prenons les Cahiers,
ça va d'une petite colonne à deux pages ; je suppose que tout magazine
est comme ça, parce que sa vocation est effectivement d'être lu, pas de
proposer un roman (dont la qualité n'est pas meilleure parce que c'est plus
long...) à ses lecteurs. D'autant qu'il est beaucoup moins facile de lire sur un
écran d'ordinateur.
Et les publicités siiii pénibles sont effectivement présentes dans tous les
magazines, journaux...avec une présence d'autant plus importante que le magazine
est gratuit. ^_^
Forcément, ils ne le font très certainement pas exprès. La bonne
santé de chaque rubrique doit dépendre des quelques bénévoles qui s'y
investissent. Car on a beau lire dans les conditions générales d'utilisation du
site que Krinein est proposé par une SARL, on imagine mal l'équipe au grand
complet réunie dans une belle tour de verre en plein Paris.
Yep. Effectivement, les rubriques sont plus ou moins actives en fonction
des présences et des disponibilités de chacun : on se rappelle la vie
(passée) de la rubrique « sortir », on voit la vie aléatoire de la
rubrique « livres ». Oui ça dépend des gens. La rubrique « critiques
des internautes » peut aussi permettre de pallier certains manques. Krinein
(et c'est aussi sa différence par rapport à ses équivalents papier) a toujours
fait appel aux bonnes volontés, publiant des articles de membres de l'équipe
comme de rédacteurs de passage.
Pour la suite de la phrase citée, no comment. ^^
Krinein, c'est effectivement une chance pour ceux qui se sentent l'âme
d'un journaliste sans posséder ces satanés pré-requis d'écriture.
Si l'on remonte à la genèse de Krinein...bon ok, ne le faisons pas. Pour le
journalisme, pas forcément. Il peut y avoir des chroniqueurs qui le sont /
seront etc. mais se sentir l'âme d'un journaliste n'est pas un pré-requis. C'est
la magie d'internet (ou on est nombreux à être des journalistes refoulés
sinon).
Les rédacteurs y parlent de ce qu'ils ont vu, entendu... Et les
rédacteurs ont beau être spécialisés dans le secteur culturel, pour leur grande
majorité, ils ne voient ni n'entendent rien de bien différent que nous tous,
pauvres manants. Ils allument la TV régulièrement pour regarder les mêmes
âneries que nous et du même regard avachi, ils vont au cinéma pour se délecter
du dernier blockbuster américain, et lisent Lanfeust sans rougir.
En parallèle, on trouve aussi des critiques de BDs méconnues (en même
temps, chez moi, toute BD qui n'est pas bien en évidence sur les présentoirs d'une
librairie est méconnue ), de films à petite distribution quand le chroniqueur
peut aller les voir (et pour peu que le chroniqueur soit provincial, cela
relève du parcours du combattant parfois d'aller voir un film ^^), de films qui
ne sont absolument pas grand public...mesurez le nombre de réactions par critique...oui,
le dernier blockbuster en suscite un certain nombre. Parfois, à lire une
chronique sur un film qu'on sait qu'on n'a pas vu / ne verra pas, on a envie de
réagir parce que ça fait aussi plaisir de lire ça, mais pour que dire ? Au
final, on commentera la manière dont l'objet est chroniqué et pas l'objet
lui-même. Pour moi, justement, Krinein arrive à mêler les deux aspects :
le lu/vu/écouté/joué par tous et des objets plus inhabituels, qui dépendent des
goûts des chroniqueurs, en effet. Il est largement possible de mêler les deux,
plutôt que de jouer à l'intellectuel qui ne rejette de blockbuster que le nom
(parce que « blockbuster pourri » n'est pas un pléonasme, il y en a
aussi des bons...).
Pour le va-et-vient des chroniqueurs, il en va de même que pour le « remplissage »
des rubriques. Puisqu'il n'y a que des volontaires et des bénévoles qui ont un métier / font des études à côté, Krinein n'en devient pas un emploi à
plein temps auquel ils pourraient se consacrer 24/24 (bien que certains
semblent le faire ^^). De ce fait, certains vont, d'autres viennent, certains
réapparaissent. Et cela aussi participe de la vie du site : on chronique
quand on en a envie, quand on en a le temps, si on est toujours là etc.
Autrement, la SARL se retrouverait dans une tour de verre le lundi matin avec
un ordre du jour sur la table et une liste de tout ce qu'il *faut* chroniquer
(bon, ça doit arriver un peu, tour de verre en moins, pas assez de pubs pour la payer...). Et puis de temps en
temps, on sort de l'odj, quelqu'un réapparaît, une rubrique revit, parfois de
façon inhabituelle (prenons la rubrique « livres », pratiquement à l'agonie,
un dernier spasme de temps en temps et hop, elle est en train de ressusciter par
le biais de la littérature jeunesse).
Eux-mêmes, sont allés repomper/copier-coller l'information d'un
autre. C'est en réalité le journal Variety qui a lancé le scoop le 4 septembre.
Et depuis lors, des centaines de sites internet ont reproduit l'information, au
point que l'on ne sait plus trop bien qui a copié/collé sur qui.
Alors ça, au contraire, c'est le propre du journalisme d'actualité.
L'AFP débarque puis l'information est relayée etc., etc. Après on peut débattre
de ce que devrait être le journalisme et de ce qu'il est parfois, chez
certains. Mais sur ce qu'il est, en général, je pense que personne n'a d'illusion...Et
Krinein ne se bâtit pas sur des « actu » (s'il n'y avait que cette
rubrique...).
Les colporteurs - Ceux dont on
vient de parler, qui se battent pour la première place dans Google News
Les détecteurs de signaux faibles - Ce sont ces amateurs éclairés, ces insiders qui rencontrent des auteurs,
participent à des conférences de presse, transmettent une vision de profondeur
de l'actualité et de leur secteur culturel. Ceux là sont de vrais générateurs
d'information. Rares au sein des collectifs généralistes sur Internet, on les
retrouve plus derrière des blogs à succès ou des sites spécialisés.
Puisque tout se fonde sur le mot « magazine », décidément fort
déplaisant on dirait, et pour reprendre ta terminologie, Krinein appartient à
ces deux catégories. Les chroniqueurs sont d'office écartés de la dernière
puisqu'ils ne sont pas professionnels. Cela étant dit, cette division n'a à mon
sens aucun intérêt. D'abord parce qu'elle est égrenée avec une telle assertion « professionnelle »
qu'elle en devient vide de sens. La rhétorique employée (pronoms démonstratifs,
rythmes tertiaire et binaire), qui n'est que rhétorique (on dirait une pub...), n'apporte rien si ce n'est
une succession de banalités (wooow, des gens qui rencontrent des auteurs,
participent à des conférences de presse ! Ah oui, des journalistes, quoi.
Ce que ne sont pas les chroniqueurs de Krinein et pourtant ! ils
rencontrent des auteurs, participent à...oui, aucun intérêt à remarquer...). Ensuite, cette distinction se fonde effectivement sur des subdivisions du journalisme. Et bon...argument déjà utilisé...
Un magazine est une publication journalistique périodique illustrée.
En tant que newser/colporteur et critique amateur, Krinein répond plus à la
caractérisation du webzine voire du blog collectif, dont les définitions
répondent à des exigences plus modestes.
Tout ça pour ça...La plume aurait pu être employée à « montrer » à
Krinein ce qu'il faut faire plutôt que cette longue tirade qui tourne quand
même un peu autour du pot avant de relever cette infamie colportée par le titre
de Krinein...
En déplaisant aux exigeants, il contente son public cible : le
jeune trublion que le (gros) mot « culture » - il est vrai tant sacralisé -
effraie. Krinein est un peu l'anti-France Culture (je parle de la radio).
Ouaaaaiiis je suis une jeune trublione (si, si, on peut féminiser), je
savais que je trouverais ma vocation un jour. Ah mais...naaan, j'écoute France Culture
aussi. Mince. Que faire ? Pfff, saleté de schizophrénie.
En face, l'internaute de plus de 20 ans clique sur les cases « avis
» du site tétanisé, ne surmontant sa terreur que grâce au mince espoir de
pouvoir découvrir, au milieu de ce fatras d'explosions juvéniles, un paragraphe
à demi-pertinent et bien orthographié.
Ah oui, c'est vrai, j'oublie toujours qu'avant l'âge de 20 ans, on n'a pas
de cerveau...Amusant comme cette critique qui reproche le conformisme de Krinein
reste elle-même conformiste, en ne faisant qu'aligner des banalités : le
webzine c'est maaaal, dans le meilleur des cas, le rédacteur sait écrire et est
intelligent mais sinon, bouuuuh il ne peut pas se concentrer plus de cinq
minutes ; l'auditeur de France Culture est un graaand intellectuel ;
le journalisme d'investigation, c'est trop bien, si seulement tout le monde
pouvait faire ça ; en-deçà de 20 ans on n'a pas de cerveau. Sigh. Dommage
car si l'on sort de toutes les considérations sur la forme (et elles sont
nombreuses), il y avait effectivement des choses intéressantes à mon avis. Y a
qu'à couper. ^^
Notons tout de même l'effort louable de sortir des sentiers battus avec un
article qui fasse plus de 400 mots. Etait-ce mieux écrit, plus argumenté, plus
agréable à lire ? La qualité n'est pas déterminée par
la quantité, comme le dit si bien l'adage (eh oui, parfois, l'anti-conformisme
n'est pas forcément égal au bon sens...).
(Faites pas attention à moi, j'aime juste les débats inutiles -surtout si l'intervenant est parti - et je m'ennuyais.)
Pas moyen de trouver une critique de Krinein sur lui-même.
Normal, me direz-vous, difficile d'être partial, dans ce cas.
Il paraîtrait en effet difficile
à tout chroniqueur de Krinein de critiquer le site / forum sérieusement. Ou en
tout cas, de le publier sur le site (on imagine aisément les débats
passionnants qui s'ensuivraient ^^). Mais justement, la rubrique « critiques
des internautes » est censée être là pour ça. Et je vais répondre aussi en
tant qu'observatrice extérieure (même si mon avis global rejoint celui de
Danorah, bien plus synthétique que moi. Sûrement un lavage de cerveau des 400
mots). Joyeux Noël aussi d'ailleurs !
Alors voilà, titillée par ce que j'y vois depuis quelques mois, je
m'atèle au projet, avant de m'en retirer vers d'autres sphères numériques.
Dommage de se retirer vers d'autres sphères numériques, alors que « tant »
de choses seraient à faire ici. Dans mon monde idéal (qui n'existe pas), si on
chronique un site qui n'est pas (totalement) figé, plutôt qu'un film qui de
toute façon est sorti et fini, par exemple, on peut s'imaginer que les idées
vont faire leur chemin, être discutées, débattues voire adoptées pour certaines
(oui très idéaliste je suis ). Et même qu'on peut participer à ça, continuer de
se faire la plume sur des objets absents du site, qui gagneraient à être connus !
(Je pense que toute personne qui participe régulièrement au site est d'accord
avec ça...)
Là, vraisemblablement, c'est trop tard, nous approchons les trois
cent mots, une critique sur Krinein n'en totalisant en moyenne que quatre cent,
quelques lecteurs potentiels de ce billet s'en sont donc très certainement
retournés vers d'autres articles moins baveux.
Oui et non. Comme tu le dis, c'est
une moyenne. Il y a des critiques plus longues que (personnellement, mais ai-je
besoin de le préciser ?) je lis avec plaisir, que j'attends même parfois
et c'est seulement arrivée à la fin que je me rends compte que c'était long ;
le lecteur n'est pas forcément perdu par la longueur. Par la tergiversation, en
revanche, ça reste à voir. Les dossiers de Krinein sont plus longs aussi,
synthétiques, c'est le principe, mais plus longs et un plaisir à lire (même sur
des choses qu'on ne pense pas forcément aller voir / écouter / lire...).
Mais évidemment, puisque Krinein
est un magazine, comme tu l'as souligné, il est soumis à une ligne éditoriale
(qu'on partage ou pas, depuis le temps que je parcours ce site - ne vous fiez
pas au nombre de messages du profil ^^ -, il m'est arrivé effectivement de la
désapprouver plus ou moins vivement). C'est pareil un peu partout. Dans les
revues spécialisées (ce que n'est pas Krinein, par sa diversité), un nombre de
pages doit être atteint à la fin aussi, ce qui aboutit à des articles plus ou
moins longs : prenons les Cahiers,
ça va d'une petite colonne à deux pages ; je suppose que tout magazine
est comme ça, parce que sa vocation est effectivement d'être lu, pas de
proposer un roman (dont la qualité n'est pas meilleure parce que c'est plus
long...) à ses lecteurs. D'autant qu'il est beaucoup moins facile de lire sur un
écran d'ordinateur.
Et les publicités siiii pénibles sont effectivement présentes dans tous les
magazines, journaux...avec une présence d'autant plus importante que le magazine
est gratuit. ^_^
Forcément, ils ne le font très certainement pas exprès. La bonne
santé de chaque rubrique doit dépendre des quelques bénévoles qui s'y
investissent. Car on a beau lire dans les conditions générales d'utilisation du
site que Krinein est proposé par une SARL, on imagine mal l'équipe au grand
complet réunie dans une belle tour de verre en plein Paris.
Yep. Effectivement, les rubriques sont plus ou moins actives en fonction
des présences et des disponibilités de chacun : on se rappelle la vie
(passée) de la rubrique « sortir », on voit la vie aléatoire de la
rubrique « livres ». Oui ça dépend des gens. La rubrique « critiques
des internautes » peut aussi permettre de pallier certains manques. Krinein
(et c'est aussi sa différence par rapport à ses équivalents papier) a toujours
fait appel aux bonnes volontés, publiant des articles de membres de l'équipe
comme de rédacteurs de passage.
Pour la suite de la phrase citée, no comment. ^^
Krinein, c'est effectivement une chance pour ceux qui se sentent l'âme
d'un journaliste sans posséder ces satanés pré-requis d'écriture.
Si l'on remonte à la genèse de Krinein...bon ok, ne le faisons pas. Pour le
journalisme, pas forcément. Il peut y avoir des chroniqueurs qui le sont /
seront etc. mais se sentir l'âme d'un journaliste n'est pas un pré-requis. C'est
la magie d'internet (ou on est nombreux à être des journalistes refoulés
sinon).
Les rédacteurs y parlent de ce qu'ils ont vu, entendu... Et les
rédacteurs ont beau être spécialisés dans le secteur culturel, pour leur grande
majorité, ils ne voient ni n'entendent rien de bien différent que nous tous,
pauvres manants. Ils allument la TV régulièrement pour regarder les mêmes
âneries que nous et du même regard avachi, ils vont au cinéma pour se délecter
du dernier blockbuster américain, et lisent Lanfeust sans rougir.
En parallèle, on trouve aussi des critiques de BDs méconnues (en même
temps, chez moi, toute BD qui n'est pas bien en évidence sur les présentoirs d'une
librairie est méconnue ), de films à petite distribution quand le chroniqueur
peut aller les voir (et pour peu que le chroniqueur soit provincial, cela
relève du parcours du combattant parfois d'aller voir un film ^^), de films qui
ne sont absolument pas grand public...mesurez le nombre de réactions par critique...oui,
le dernier blockbuster en suscite un certain nombre. Parfois, à lire une
chronique sur un film qu'on sait qu'on n'a pas vu / ne verra pas, on a envie de
réagir parce que ça fait aussi plaisir de lire ça, mais pour que dire ? Au
final, on commentera la manière dont l'objet est chroniqué et pas l'objet
lui-même. Pour moi, justement, Krinein arrive à mêler les deux aspects :
le lu/vu/écouté/joué par tous et des objets plus inhabituels, qui dépendent des
goûts des chroniqueurs, en effet. Il est largement possible de mêler les deux,
plutôt que de jouer à l'intellectuel qui ne rejette de blockbuster que le nom
(parce que « blockbuster pourri » n'est pas un pléonasme, il y en a
aussi des bons...).
Pour le va-et-vient des chroniqueurs, il en va de même que pour le « remplissage »
des rubriques. Puisqu'il n'y a que des volontaires et des bénévoles qui ont un métier / font des études à côté, Krinein n'en devient pas un emploi à
plein temps auquel ils pourraient se consacrer 24/24 (bien que certains
semblent le faire ^^). De ce fait, certains vont, d'autres viennent, certains
réapparaissent. Et cela aussi participe de la vie du site : on chronique
quand on en a envie, quand on en a le temps, si on est toujours là etc.
Autrement, la SARL se retrouverait dans une tour de verre le lundi matin avec
un ordre du jour sur la table et une liste de tout ce qu'il *faut* chroniquer
(bon, ça doit arriver un peu, tour de verre en moins, pas assez de pubs pour la payer...). Et puis de temps en
temps, on sort de l'odj, quelqu'un réapparaît, une rubrique revit, parfois de
façon inhabituelle (prenons la rubrique « livres », pratiquement à l'agonie,
un dernier spasme de temps en temps et hop, elle est en train de ressusciter par
le biais de la littérature jeunesse).
Eux-mêmes, sont allés repomper/copier-coller l'information d'un
autre. C'est en réalité le journal Variety qui a lancé le scoop le 4 septembre.
Et depuis lors, des centaines de sites internet ont reproduit l'information, au
point que l'on ne sait plus trop bien qui a copié/collé sur qui.
Alors ça, au contraire, c'est le propre du journalisme d'actualité.
L'AFP débarque puis l'information est relayée etc., etc. Après on peut débattre
de ce que devrait être le journalisme et de ce qu'il est parfois, chez
certains. Mais sur ce qu'il est, en général, je pense que personne n'a d'illusion...Et
Krinein ne se bâtit pas sur des « actu » (s'il n'y avait que cette
rubrique...).
Les colporteurs - Ceux dont on
vient de parler, qui se battent pour la première place dans Google News
Les détecteurs de signaux faibles - Ce sont ces amateurs éclairés, ces insiders qui rencontrent des auteurs,
participent à des conférences de presse, transmettent une vision de profondeur
de l'actualité et de leur secteur culturel. Ceux là sont de vrais générateurs
d'information. Rares au sein des collectifs généralistes sur Internet, on les
retrouve plus derrière des blogs à succès ou des sites spécialisés.
Puisque tout se fonde sur le mot « magazine », décidément fort
déplaisant on dirait, et pour reprendre ta terminologie, Krinein appartient à
ces deux catégories. Les chroniqueurs sont d'office écartés de la dernière
puisqu'ils ne sont pas professionnels. Cela étant dit, cette division n'a à mon
sens aucun intérêt. D'abord parce qu'elle est égrenée avec une telle assertion « professionnelle »
qu'elle en devient vide de sens. La rhétorique employée (pronoms démonstratifs,
rythmes tertiaire et binaire), qui n'est que rhétorique (on dirait une pub...), n'apporte rien si ce n'est
une succession de banalités (wooow, des gens qui rencontrent des auteurs,
participent à des conférences de presse ! Ah oui, des journalistes, quoi.
Ce que ne sont pas les chroniqueurs de Krinein et pourtant ! ils
rencontrent des auteurs, participent à...oui, aucun intérêt à remarquer...). Ensuite, cette distinction se fonde effectivement sur des subdivisions du journalisme. Et bon...argument déjà utilisé...
Un magazine est une publication journalistique périodique illustrée.
En tant que newser/colporteur et critique amateur, Krinein répond plus à la
caractérisation du webzine voire du blog collectif, dont les définitions
répondent à des exigences plus modestes.
Tout ça pour ça...La plume aurait pu être employée à « montrer » à
Krinein ce qu'il faut faire plutôt que cette longue tirade qui tourne quand
même un peu autour du pot avant de relever cette infamie colportée par le titre
de Krinein...
En déplaisant aux exigeants, il contente son public cible : le
jeune trublion que le (gros) mot « culture » - il est vrai tant sacralisé -
effraie. Krinein est un peu l'anti-France Culture (je parle de la radio).
Ouaaaaiiis je suis une jeune trublione (si, si, on peut féminiser), je
savais que je trouverais ma vocation un jour. Ah mais...naaan, j'écoute France Culture
aussi. Mince. Que faire ? Pfff, saleté de schizophrénie.
En face, l'internaute de plus de 20 ans clique sur les cases « avis
» du site tétanisé, ne surmontant sa terreur que grâce au mince espoir de
pouvoir découvrir, au milieu de ce fatras d'explosions juvéniles, un paragraphe
à demi-pertinent et bien orthographié.
Ah oui, c'est vrai, j'oublie toujours qu'avant l'âge de 20 ans, on n'a pas
de cerveau...Amusant comme cette critique qui reproche le conformisme de Krinein
reste elle-même conformiste, en ne faisant qu'aligner des banalités : le
webzine c'est maaaal, dans le meilleur des cas, le rédacteur sait écrire et est
intelligent mais sinon, bouuuuh il ne peut pas se concentrer plus de cinq
minutes ; l'auditeur de France Culture est un graaand intellectuel ;
le journalisme d'investigation, c'est trop bien, si seulement tout le monde
pouvait faire ça ; en-deçà de 20 ans on n'a pas de cerveau. Sigh. Dommage
car si l'on sort de toutes les considérations sur la forme (et elles sont
nombreuses), il y avait effectivement des choses intéressantes à mon avis. Y a
qu'à couper. ^^
Notons tout de même l'effort louable de sortir des sentiers battus avec un
article qui fasse plus de 400 mots. Etait-ce mieux écrit, plus argumenté, plus
agréable à lire ? La qualité n'est pas déterminée par
la quantité, comme le dit si bien l'adage (eh oui, parfois, l'anti-conformisme
n'est pas forcément égal au bon sens...).
(Faites pas attention à moi, j'aime juste les débats inutiles -surtout si l'intervenant est parti - et je m'ennuyais.)
Publish or perish !
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Quelques rédacteurs se distinguent tout
de même par la vivacité de leur style, l'originalité de leur point de vue et
leur sens de l'analyse : (...), Gyzmo, (...)
On s'connait ? J't'ai nické ? (Franck Dubos inside)
Voilà, c'était juste pour souligner un point de son argumentaire qui me paraît assez juste. En toute modestie, il va s'en dire
de même par la vivacité de leur style, l'originalité de leur point de vue et
leur sens de l'analyse : (...), Gyzmo, (...)
On s'connait ? J't'ai nické ? (Franck Dubos inside)
Voilà, c'était juste pour souligner un point de son argumentaire qui me paraît assez juste. En toute modestie, il va s'en dire
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Oui, c'est vrai. Krinein, base de données colossale d'environ 1000 articles
Il doit manquer un zéro
- hiddenplace
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Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
riffhifi a écrit :
Jamais ? http://www.krinein.com/forum/krinein-site-internet-0-17665.html
Désolé que Krinein ne te plaise pas, Gglorious... curieux, quand même, de consacrer une littérature aussi fournie à un site qui te semble aussi peu intéressant.
Oh quand même, Rifhiffi, si écrire sur quelque chose qui ne plaît pas (ou mieux : que l'on méprise) n'est pas un des plaisirs premiers de beaucoup de critiques (y compris de Kri), je ne m'y connais pas
Sinon, même si trouve que cette chronique manque de nuances sur bcp de choses, il y a aussi quelques points qui me paraissent justes, mais comme Naz, je pense que cela vient du fait que Kri n'est pas pro, et qu'on fait un peu "comme on peut avec le temps que l'on a"
Dans ma tête par contre, j'ai tjs du mal à penser qu'il y a une vraie "ligne" éditoriale, du fait de la diversité comme l'a dit Subymona, mais si certains arrivent à en cerner une... (mais pour moi, ce n'est pas un point négatif, je précise)
Jamais ? http://www.krinein.com/forum/krinein-site-internet-0-17665.html
Désolé que Krinein ne te plaise pas, Gglorious... curieux, quand même, de consacrer une littérature aussi fournie à un site qui te semble aussi peu intéressant.
Oh quand même, Rifhiffi, si écrire sur quelque chose qui ne plaît pas (ou mieux : que l'on méprise) n'est pas un des plaisirs premiers de beaucoup de critiques (y compris de Kri), je ne m'y connais pas
Sinon, même si trouve que cette chronique manque de nuances sur bcp de choses, il y a aussi quelques points qui me paraissent justes, mais comme Naz, je pense que cela vient du fait que Kri n'est pas pro, et qu'on fait un peu "comme on peut avec le temps que l'on a"
Dans ma tête par contre, j'ai tjs du mal à penser qu'il y a une vraie "ligne" éditoriale, du fait de la diversité comme l'a dit Subymona, mais si certains arrivent à en cerner une... (mais pour moi, ce n'est pas un point négatif, je précise)
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
J'aime les gens qui viennent, qui balancent leur truc qu'ils croient intelligents et qui ne reviennent pas alors qu'une partie de l'équipe Krinein a répondu. Comme si ça ne l'intéressait pas vraiment...
N'empêche que je suis devant le dernier Première (ahahah) et je vois que la quatrième de couverture et la deuxième sont des pubs, que l'article qui a le droit à la plus grande critique (et la plus grande exposition) est Largo Winch. Ils ont de plus fait un article sur les meilleurs DVD, Director's Cut, meilleurs bonus etc. Aucun film autre que blockbusters et films français. Etrange non?
Bref, Krinein a des lacunes, mais pas plus que n'importe quel magazine (que ce soit en ciné, en musique ou ailleurs).
GGlorious tu es là?
N'empêche que je suis devant le dernier Première (ahahah) et je vois que la quatrième de couverture et la deuxième sont des pubs, que l'article qui a le droit à la plus grande critique (et la plus grande exposition) est Largo Winch. Ils ont de plus fait un article sur les meilleurs DVD, Director's Cut, meilleurs bonus etc. Aucun film autre que blockbusters et films français. Etrange non?
Bref, Krinein a des lacunes, mais pas plus que n'importe quel magazine (que ce soit en ciné, en musique ou ailleurs).
GGlorious tu es là?
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
En même temps avec les pavés que vous avez balancés...
Déjà que j'ai décroché à la moitié de sa critique sur kri...
en tout cas, une telle branlette grammaticale et intellectuelle, sûr que
l'impact du machin sera pas énorme, paye ta crédibilité.
ce qui m'étonne, c'est ce minibuzz que ca a provoqué.
Merde, tout ça on le sait, kri c'est un truc : la passion et l'envie d'argumenter son ressenti, de lire ces argumentations pour se faire une idée, ou partager son point de vue.
Le reste, OSEF.
Pour avoir de l'objectivité pure, mettons donc en place une IA qui calculera la qualité d'une oeuvre avec des maths: nombre de mots et variété du vocabulaire pour un bouquin, enchainement quantique des notes de musique, traitement de l'image et mouvements translationnels des acteurs, hop ! Bon livre, mauvais film !
Houlàlà, Kri c'est partial ! Houlàli, c'est trop personnel !
Houloulou il manque des articles ! Houlilé(mouais à cours de syllabes et de
voyelles là), ca parle d'autre chose que Godart, Trintignant et foucault(michel, hein...) !
beethoven ? l'est même pas cité dans un article, han ! C'est vrai quoi, tout le reste c'est pas de la culture...
Déjà que j'ai décroché à la moitié de sa critique sur kri...
en tout cas, une telle branlette grammaticale et intellectuelle, sûr que
l'impact du machin sera pas énorme, paye ta crédibilité.
ce qui m'étonne, c'est ce minibuzz que ca a provoqué.
Merde, tout ça on le sait, kri c'est un truc : la passion et l'envie d'argumenter son ressenti, de lire ces argumentations pour se faire une idée, ou partager son point de vue.
Le reste, OSEF.
Pour avoir de l'objectivité pure, mettons donc en place une IA qui calculera la qualité d'une oeuvre avec des maths: nombre de mots et variété du vocabulaire pour un bouquin, enchainement quantique des notes de musique, traitement de l'image et mouvements translationnels des acteurs, hop ! Bon livre, mauvais film !
Houlàlà, Kri c'est partial ! Houlàli, c'est trop personnel !
Houloulou il manque des articles ! Houlilé(mouais à cours de syllabes et de
voyelles là), ca parle d'autre chose que Godart, Trintignant et foucault(michel, hein...) !
beethoven ? l'est même pas cité dans un article, han ! C'est vrai quoi, tout le reste c'est pas de la culture...
Ben quoi? Oo
- hiddenplace
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Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Personnellement, je ne décèle pas de "branlette grammaticale (tu dis ça parce qu'il n'y a pas trop de fautes ? ) et intellectuelle" dans cette crtitique, j'y décèle une certaine dose de mépris (mais pas plus que n'importe quelle critique négative ou du moins mitigée d'un objet culturel comme on peut en faire ici), mais il n'y a pas vraiment de complaisance ou d'effets de style imbuvables, je trouve. Bon, il y a quand même un peu d'acharnement ou de mauvaise foi par moment c'est vrai, mais bon, les critiques objectives, encore une fois, c'est difficile à trouver...
Merde, tout ça on le sait, kri c'est un truc : la passion et l'envie
d'argumenter son ressenti, de lire ces argumentations pour se faire une
idée, ou partager son point de vue. Le reste, OSEF.
Je pense que c'est ce qu'a fait Gglorious. Maintenant comme Naz, je me demande bien pourquoi il (ou elle) ne vient pas débattre avec nous
Merde, tout ça on le sait, kri c'est un truc : la passion et l'envie
d'argumenter son ressenti, de lire ces argumentations pour se faire une
idée, ou partager son point de vue. Le reste, OSEF.
Je pense que c'est ce qu'a fait Gglorious. Maintenant comme Naz, je me demande bien pourquoi il (ou elle) ne vient pas débattre avec nous
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
kou4k a écrit :
En même temps avec les pavés que vous avez balancés...
Tsss, si on exclut les trois derniers messages (le tien, celui d'hiddenplace et celui de naz qui s'étonne de l'absence de réponse), tous les autres cumulés font 2 394 mots selon word (soit une moyenne de 217,64 mots pour chacun des 11 messages -oui les moyennes sont parfois ridicules et faussées-). Ces 2 394 mots représentent 337 mots de plus que les 2 057 mots de la critique elle-même.
Or,
GGlorious a écrit :
une critique
sur Krinein n'en totalisant en moyenne que quatre cent,
337 mots, c'est à peine une critique moyenne de Krinein en plus à lire, rien d'insurmontable donc.
Non l'absence de réaction ne vient pas des réponses mais d'une volonté affichée au début du message de ne pas répondre à d'éventuelles réactions:
GGlorious a écrit :
Alors voilà, titillée par
ce que j'y vois depuis quelques mois, je m'atèle au projet, avant de m'en
retirer vers d'autres sphères numériques.
Un peu comme si on verrouillait les commentaires sur les critiques, quoi, où chacun pourrait se lâcher en bien ou en mal sans jamais avoir de retour. Ce serait un peu dommage. Surtout qu'il y a toujours de quoi réagir.
En même temps avec les pavés que vous avez balancés...
Tsss, si on exclut les trois derniers messages (le tien, celui d'hiddenplace et celui de naz qui s'étonne de l'absence de réponse), tous les autres cumulés font 2 394 mots selon word (soit une moyenne de 217,64 mots pour chacun des 11 messages -oui les moyennes sont parfois ridicules et faussées-). Ces 2 394 mots représentent 337 mots de plus que les 2 057 mots de la critique elle-même.
Or,
GGlorious a écrit :
une critique
sur Krinein n'en totalisant en moyenne que quatre cent,
337 mots, c'est à peine une critique moyenne de Krinein en plus à lire, rien d'insurmontable donc.
Non l'absence de réaction ne vient pas des réponses mais d'une volonté affichée au début du message de ne pas répondre à d'éventuelles réactions:
GGlorious a écrit :
Alors voilà, titillée par
ce que j'y vois depuis quelques mois, je m'atèle au projet, avant de m'en
retirer vers d'autres sphères numériques.
Un peu comme si on verrouillait les commentaires sur les critiques, quoi, où chacun pourrait se lâcher en bien ou en mal sans jamais avoir de retour. Ce serait un peu dommage. Surtout qu'il y a toujours de quoi réagir.
Publish or perish !
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
La branlette intellectuelle est présente dans l'arrogance des propos, la branlette grammaticale est ici bien plus discrète, mais malheureusement liée à la précédente, dans le sens où elle articule de fort belle manière(tout en restant agréable à lire, d'où son caractère discret) des propos visant à dévaluer -voire humilier- ceux qui n'entrent pas dans une catégorie, à vrai dire pas vraiment définie.
Plus explicitement :
Mise en quarantaine d'une troupe de pauvres bougres("sick" ) ayant eu le
tort suprême de ne pas avoir ingurgité les ecrits de Platon sur la
réthorique ; et autres différenciations d'intellect. Comme on le sait tous, le niveau d'études/ la forme de sa culture ou encore l'age définissent le niveau culturel et intellectuel d'un individu... Hou ! J'ai joui devant le reflet de mon cerveau...
(...)(voir le Gorgias, pour
nos amis les plus curieux et les moins instruits)"
(...)Ou alors le
patron a exigé qu'on recrute un bon nombre de rédacteurs ayant échoué aux
épreuves du BEPC
(...)En déplaisant aux
exigeants, il contente son public cible : le jeune trublion que le (gros)
mot « culture » - il est vrai tant sacralisé - effraie.
(...)En face, l'internaute de plus de 20 ans clique sur les cases
« avis » du site tétanisé, ne surmontant sa terreur que grâce au
mince espoir de pouvoir découvrir, au milieu de ce fatras d'explosions
juvéniles, un paragraphe à demi-pertinent et bien orthographié.
joli panel pour un seul article.
Dommage... le fond flaire bon le recherché(malgré le fait qu'on nous montre le plus élémentaire. ca gratte pas vraiment en profondeur faut dire...), les critiques faites sont justes et justifiées et la forme agréable, mais ces petits pics parviennent, pour ma part, à discrediter l'ensemble, car cette comparaison à une autre forme de pensée, clairement définie comme moins instruite sans pour autant bien chercher entre les lignes, montre un état d'esprit coincé sous une masse de préjugés sur ce qui se fait actuellement dans les domaines cités.
Malheureusement c'est une vision répandue sitôt qu'on fait montre d'un minimum d'esprit d'analyse et de maîtrise du vocabulaire.
Bref, Subymona a développé l'ensemble un peu plus haut à grands coups de quote(quand on parle de pavé, hein )
Plus explicitement :
Mise en quarantaine d'une troupe de pauvres bougres("sick" ) ayant eu le
tort suprême de ne pas avoir ingurgité les ecrits de Platon sur la
réthorique ; et autres différenciations d'intellect. Comme on le sait tous, le niveau d'études/ la forme de sa culture ou encore l'age définissent le niveau culturel et intellectuel d'un individu... Hou ! J'ai joui devant le reflet de mon cerveau...
(...)(voir le Gorgias, pour
nos amis les plus curieux et les moins instruits)"
(...)Ou alors le
patron a exigé qu'on recrute un bon nombre de rédacteurs ayant échoué aux
épreuves du BEPC
(...)En déplaisant aux
exigeants, il contente son public cible : le jeune trublion que le (gros)
mot « culture » - il est vrai tant sacralisé - effraie.
(...)En face, l'internaute de plus de 20 ans clique sur les cases
« avis » du site tétanisé, ne surmontant sa terreur que grâce au
mince espoir de pouvoir découvrir, au milieu de ce fatras d'explosions
juvéniles, un paragraphe à demi-pertinent et bien orthographié.
joli panel pour un seul article.
Dommage... le fond flaire bon le recherché(malgré le fait qu'on nous montre le plus élémentaire. ca gratte pas vraiment en profondeur faut dire...), les critiques faites sont justes et justifiées et la forme agréable, mais ces petits pics parviennent, pour ma part, à discrediter l'ensemble, car cette comparaison à une autre forme de pensée, clairement définie comme moins instruite sans pour autant bien chercher entre les lignes, montre un état d'esprit coincé sous une masse de préjugés sur ce qui se fait actuellement dans les domaines cités.
Malheureusement c'est une vision répandue sitôt qu'on fait montre d'un minimum d'esprit d'analyse et de maîtrise du vocabulaire.
Bref, Subymona a développé l'ensemble un peu plus haut à grands coups de quote(quand on parle de pavé, hein )
Ben quoi? Oo
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Quand on était gosse on disait "c"est celui qui dit qui est !" Résultat je te vois arrogant toi-même, avec la même trombine que ton Père Noël avachi, et tes commentaires sur les mémés dans le § sur le scandale de Noël j'appelle ça comme toi de la "branlette intellectuelle" . Tu as raison, "ça gratte vraiment en profondeur" tes commentaires . . . heureusement que d'autres font des papiers plus intéressants que les tiens !
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
touché !
A noter que la photo en question rassure les enfants sur un fait désormais indéniable : le pere noel existe bien...
A noter que la photo en question rassure les enfants sur un fait désormais indéniable : le pere noel existe bien...
Ben quoi? Oo
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
En même temps le post est JUSTEMENT bati sur cette logique de distinction, entre ce que pourrait être un site critique et ce qu'est krinein... Et je ne vois pas trop le rapport entre l'étiquetage "grammaticale" et l'explication "références culturelles". Bref, one more couac.
Et pourquoi ne pas ajouter une signature ?
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Ouais, mais en l'occurence, c'est simplement la péjorativité des termes cités que j'ai mis en avant.
Pour la construction de la critique ou encore les themes abordés, la "logique de distinction", rien à redire. Bref, tout est dit plus haut, je me répète...
Pour la construction de la critique ou encore les themes abordés, la "logique de distinction", rien à redire. Bref, tout est dit plus haut, je me répète...
Ben quoi? Oo
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
... Et c'est là que tu es diabolicum !
Et pourquoi ne pas ajouter une signature ?
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Ah non Kasu, t'as beau faire ton troll et faire semblant d'être d'accord avec Gglorious, il n'y a aucune logique de distinction entre ce qui serait un site critique et ce qu'est Krinein.
Il nous parle de l'esthétique du site qui ne lui convient pas (et considère le nombre de mots comme de l'esthétisme), puis de la publicité trop envahissante.
Il nous parle ensuite des critiques proprement dites et se lance dans un name dropping, distribuant bons et mauvais points.
Après il nous parle des actualités de Krinein.
Où est la distinction entre site critique et Krinein ? Nulle part dans ce que je lis.
Il en parle rapidement sur les derniers paragraphes, sa conclusion. Un site critique a-t-il forcément une ligne éditoriale? Non je ne crois pas (c'est pourtant ce que semble regretter GG).
Pour lui, un site critique de culture se veut forcément être celui d'une culture qu'on ne voit pas ailleurs (certaine vision de la culture). Dans ce cas, non Krinein n'est pas fait pour lui, même si en musique ou en BD, il y a une certaine volonté d'aller un peu plus loin dans le non mainstream. Mais sans doute la BD n'est-elle pas assez "culture" pour lui (ou elle, on n'en sait rien d'abord).
N'en déplaise à ce monsieur, la culture est aussi bien le dernier M Night Shyamalan que Dagur Kari, même si ça peut sembler triste.
Bref je le redis, certaines choses sont à garder, mais son avis est du même niveau que ce qu'il pense de Krinein... Pas assez argumenté, pas très éclairant. Sans oublier qu'il ne répond même pas, lâchant sa critique comme un oiseau divin lacherait sa Sainte Fiente.
Il nous parle de l'esthétique du site qui ne lui convient pas (et considère le nombre de mots comme de l'esthétisme), puis de la publicité trop envahissante.
Il nous parle ensuite des critiques proprement dites et se lance dans un name dropping, distribuant bons et mauvais points.
Après il nous parle des actualités de Krinein.
Où est la distinction entre site critique et Krinein ? Nulle part dans ce que je lis.
Il en parle rapidement sur les derniers paragraphes, sa conclusion. Un site critique a-t-il forcément une ligne éditoriale? Non je ne crois pas (c'est pourtant ce que semble regretter GG).
Pour lui, un site critique de culture se veut forcément être celui d'une culture qu'on ne voit pas ailleurs (certaine vision de la culture). Dans ce cas, non Krinein n'est pas fait pour lui, même si en musique ou en BD, il y a une certaine volonté d'aller un peu plus loin dans le non mainstream. Mais sans doute la BD n'est-elle pas assez "culture" pour lui (ou elle, on n'en sait rien d'abord).
N'en déplaise à ce monsieur, la culture est aussi bien le dernier M Night Shyamalan que Dagur Kari, même si ça peut sembler triste.
Bref je le redis, certaines choses sont à garder, mais son avis est du même niveau que ce qu'il pense de Krinein... Pas assez argumenté, pas très éclairant. Sans oublier qu'il ne répond même pas, lâchant sa critique comme un oiseau divin lacherait sa Sainte Fiente.
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
On aime la logique obtuse de nazgull où quiconque n'est pas d'accord avec lui est un troll. Oui un site a une ligne éditoriale, et oui celle de krinein est explicitée dès la homepage : "toute la pop culture", et oui je rejoins ce mec qui pense que ça n'augure rien de bon, mais oui quelques rédacteurs et quelques critiques se distinguent dans le tout et évitent à krinein d'être en tous points comparable à la brochure des espaces culturels d'E. Leclerc.
Et pourquoi ne pas ajouter une signature ?
- hiddenplace
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Krinein, le magazine critique qui n'a jamais été critiqué
Subymona a écrit :
Non l'absence de réaction ne vient pas des réponses mais d'une volonté affichée au début du message de ne pas répondre à d'éventuelles réactions:
GGlorious a écrit :
Alors voilà, titillée par
ce que j'y vois depuis quelques mois, je m'atèle au projet, avant de m'en
retirer vers d'autres sphères numériques.
Un peu comme si on verrouillait les commentaires sur les critiques, quoi, où chacun pourrait se lâcher en bien ou en mal sans jamais avoir de retour. Ce serait un peu dommage. Surtout qu'il y a toujours de quoi réagir.
Je voulais quand même revenir là-dessus, je pense que tu te trompes Subymona : Gglorious, de par son développement long et sa connaissance précise des rédacteurs, semble être quelqu'un qui côtoie le site depuis assez longtemps. Il me semble particulièrement curieux (et malvenu) qu'il décide subitement comme il le prétend, après avoir balancé son pavé dans la mare (car même s'il sagit d'une "simple" critique de Kri, il s'agit aussi d'une volonté de débattre, de faire réfléchir tout le monde : rédacteurs, membres et lecteurs, et d'ouspiller au passage tout un tas de gens), de s'en retirer "vers d'autres sphères numériques" sans se soucier de ce que devient son topic.
Et comme Nazgul, je trouve ça particulièrement méprisant de se dire ouvertement que l'on ne prendra même pas la responsabilité d'assumer le débat qu'on a créé. Je pense la même chose quand un critique ne répond jamais aux commentaires et questions des internautes, je trouve ça incorrect pour eux et pas intègre vis-à-vis de son propre avis.
Non l'absence de réaction ne vient pas des réponses mais d'une volonté affichée au début du message de ne pas répondre à d'éventuelles réactions:
GGlorious a écrit :
Alors voilà, titillée par
ce que j'y vois depuis quelques mois, je m'atèle au projet, avant de m'en
retirer vers d'autres sphères numériques.
Un peu comme si on verrouillait les commentaires sur les critiques, quoi, où chacun pourrait se lâcher en bien ou en mal sans jamais avoir de retour. Ce serait un peu dommage. Surtout qu'il y a toujours de quoi réagir.
Je voulais quand même revenir là-dessus, je pense que tu te trompes Subymona : Gglorious, de par son développement long et sa connaissance précise des rédacteurs, semble être quelqu'un qui côtoie le site depuis assez longtemps. Il me semble particulièrement curieux (et malvenu) qu'il décide subitement comme il le prétend, après avoir balancé son pavé dans la mare (car même s'il sagit d'une "simple" critique de Kri, il s'agit aussi d'une volonté de débattre, de faire réfléchir tout le monde : rédacteurs, membres et lecteurs, et d'ouspiller au passage tout un tas de gens), de s'en retirer "vers d'autres sphères numériques" sans se soucier de ce que devient son topic.
Et comme Nazgul, je trouve ça particulièrement méprisant de se dire ouvertement que l'on ne prendra même pas la responsabilité d'assumer le débat qu'on a créé. Je pense la même chose quand un critique ne répond jamais aux commentaires et questions des internautes, je trouve ça incorrect pour eux et pas intègre vis-à-vis de son propre avis.
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