Hunter S Thompson fait partie de ses journalistes de legende qui ont vecu et participé a l'information et on apposé leur empreinte de maniere indellebile . Ecrivant au magazine Rolling Stones des articles musicaux , sportifs et politique , Hunter S Thompson couvre dans livre la seconde campagne de Nixon (ou plutot de son adversaire , Georges McGovern) puis l'affaire du Watergate qui en decoulas . Ce livre est donc un receuil des differents articles qu'il a put publié durant cette periode (entre autres) .
La particularité principale de cette auteur parmis tant d'autres est que contrairement au journaliste lambda , Thompson ne prends pas de distance avec l'action qu'il decrit . Il la vie et la provoque . D'un style direct il decrit les evenements sans pour autant perdre une lucidité que beaucoup n'avait pas , en prevoyant bien avant le Watergate le genre d'action qui pouvait se tramer en politique .
A noter qu'un des ouvrages a etait adapté au cinema par Terry Gillian sous le nom de Las Vegas Parano et que la plupart de ce qui se deroulent dans le film n'est pas de la fiction . Thompson etant un veritable bulldozer humain en ce qui concerne les exces en tout genre et la consommation de drogue dont il ne s'est jamais caché . Exemple le plus frappant dans le livre , ce message du Redacteur en Chef suite a la sortie d'hopital de Thompson : " Entre temps nous avons suspendus sa remuneration mensuelle et annulé sa ([Hunter S. Thompson] carte de credit . Lors d'un passage de quatre jour dans la capitale , il as demolis deux voitures , fendus un mur au Hilton de Washington , acheté deux cors d'harmonies à 1100 dollars piece et fracassé la porte vitré d'un restaurant turc" .
Voici ensuite un extrait d'un de ses articles afin que vous puissez juger du style :
" Le tragique de cette histoire c'est que Georges McGovern , en depit de toute ses erreurs et de son baratin imprecis sur "la nouvelle politique" et l'honneteté dans le gouvernement , est un des rares hommes a s'etre presentés pendant ce siecle a la Presidence des Etats Unis qui comprennent veritablement le prodigieux monuments à tout les meilleur instincts de l'humanité qu'aurait put devenir ce pays , si nous avions put l'empecher de tomber entre les mains d'avides petit maqueraux comme Richard Nixon . Mc Govern a fait quelques stupides conneries , mais dans le contexte elle semblent presque frivoles comparées aux saloperies que bricole Richard Nixon chaque jour de sa vie , deliberement , par politique , expression achevé de tout ce qu'il represente . Bon Dieu ! Ou cela finiras t'il ? A quels point faut il donc s'abaisser dans ce pays pour devenir president ?" .
Hunter S. Thompson - le Nouveau testament Gonzo
Hunter S. Thompson - le Nouveau testament Gonzo
Hororo a écrit :Hunter S Thompson fait partie de ses journalistes de legende qui ont vecu et participé a l'information et on apposé leur empreinte de maniere indellebile.
A noter qu'un des ouvrages a etait adapté au cinema par Terry Gilliam sous le nom de Las Vegas Parano et que la plupart de ce qui se deroulent dans le film n'est pas de la fiction .
Effectivement, depuis BRAZIL , LAS VEGAS PARANO est un pur concentré de délire jouissif - A CONSOMMER SANS MODERATION
UN GILLIAM MILLESIME
Hunter S. Thompson - le Nouveau testament Gonzo
"A noter qu'un des ouvrages a etait adapté au cinema par Terry Gillian
sous le nom de Las Vegas Parano et que la plupart de ce qui se
deroulent dans le film n'est pas de la fiction ."
ça, c'est une erreur classique et je suis aussi tombé dans le panneau lorsque j'ai découvert Hunter avec le film de Gilliam. Il m'aura fallu la lecture de Gonzo Highway, livre qui reprend le meilleur de la très florissante correspondance du maître, pour découvrir Hunter sous un jour un peu plus juste. Bref, Las Vegas Parano est bien plus un roman qu'une tranche de vie, Hunter l'avoue lui-même dans ses lettres, par ex 15 juin 71 : "La seule chose qui m'a vaguement alarmé, dans votre lettre, était la remarque suivante : "pour moi il était parfaitement clair, à la lecture de Las Vegas, que vous n'étiez pas drogué..." C'est vrai, mais ce qui m'alarme c'est que Vegas 1 était un effort tout à fait conscient pour simuler une scène de défonce, ce qui est toujours délicat mais à la relecture, je trouve que c'est tristement proche de la réalité."
Comme le dira aussi Hunter, "Le reportage gonzo conjugue la vivacité de plume du reporter
confirmé, l'acuité visuelle du photographe de guerre et les couilles du
quaterback au moment du lancer " Bref c'est un style ultra-subjectif porté sur les détails en disant long sur des généralités, style aussi propre aux fantasmes et à l'exagération quand ces détails étaient introuvables. Ce qui ne veut pas dire que tout ce qu'écrivit Hunter fut de la fiction. Depuis ses prises de
contacts avec des guérilleros dans une Colombie sans loi jusqu'à sa
candidature au post de sheriff sous le partis des freaks, sans oublier
les petites babioles comme fumer un pétard sur le podium au milieu d'un
congrès républicain ou le refus de 500$ en période de vache maigre pour
un article mélioratif, Hunter fut un véritable excentrique et marginal, possédant une
vision du monde et la volonté suffisante pour l'assumer sans comédie.
Avec le temps, Hunter affina son style et le porta vers l'extrême qu'est Las vegas parano. Ses premiers livre sont beaucoup plus crédibles, tout en restant étonnant, comme son premier sur les Hell's Angels.
sous le nom de Las Vegas Parano et que la plupart de ce qui se
deroulent dans le film n'est pas de la fiction ."
ça, c'est une erreur classique et je suis aussi tombé dans le panneau lorsque j'ai découvert Hunter avec le film de Gilliam. Il m'aura fallu la lecture de Gonzo Highway, livre qui reprend le meilleur de la très florissante correspondance du maître, pour découvrir Hunter sous un jour un peu plus juste. Bref, Las Vegas Parano est bien plus un roman qu'une tranche de vie, Hunter l'avoue lui-même dans ses lettres, par ex 15 juin 71 : "La seule chose qui m'a vaguement alarmé, dans votre lettre, était la remarque suivante : "pour moi il était parfaitement clair, à la lecture de Las Vegas, que vous n'étiez pas drogué..." C'est vrai, mais ce qui m'alarme c'est que Vegas 1 était un effort tout à fait conscient pour simuler une scène de défonce, ce qui est toujours délicat mais à la relecture, je trouve que c'est tristement proche de la réalité."
Comme le dira aussi Hunter, "Le reportage gonzo conjugue la vivacité de plume du reporter
confirmé, l'acuité visuelle du photographe de guerre et les couilles du
quaterback au moment du lancer " Bref c'est un style ultra-subjectif porté sur les détails en disant long sur des généralités, style aussi propre aux fantasmes et à l'exagération quand ces détails étaient introuvables. Ce qui ne veut pas dire que tout ce qu'écrivit Hunter fut de la fiction. Depuis ses prises de
contacts avec des guérilleros dans une Colombie sans loi jusqu'à sa
candidature au post de sheriff sous le partis des freaks, sans oublier
les petites babioles comme fumer un pétard sur le podium au milieu d'un
congrès républicain ou le refus de 500$ en période de vache maigre pour
un article mélioratif, Hunter fut un véritable excentrique et marginal, possédant une
vision du monde et la volonté suffisante pour l'assumer sans comédie.
Avec le temps, Hunter affina son style et le porta vers l'extrême qu'est Las vegas parano. Ses premiers livre sont beaucoup plus crédibles, tout en restant étonnant, comme son premier sur les Hell's Angels.
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