theâtre des grands moments de ma vie. Les Dandy Warhols sont déjà bien là, lorsque j'arrive, le chanteur se saisit d'un tambourrin et de deux baguettes, puis commence à marteler un rythme
épique, suivi des autres pour une chanson planante mais un brin ennuyeuse. Le public ne bouge pas, même lorsqu'il assistera après, ingrat, à une sympathique débauche d'énergie pour la
dernière chanson des Warhols (déclaration du chanteur: "One more song, and then..[voix aigue]David Bowie!["ouaissssss" général]")
L'attente fut relativement courte et la scène fut vite montée. Elle se composait de deux rampes montées à gauche et à droite de la scène, et qui en débordaient, puis d'une petite avancée centrale, qui donnait presque sur la fosse, ainsi que de quelques décorations dénuées
de sens clair et d'une bande d'écrans géants au fond, et au dessus de la limite entre scène et fosse.
Blackout.
Les musiciens débarquent en file indienne, espacés de quelques mètres pour chacun, et se rendent à leurs instruments respectifs, puis vient le Maître des Lieux.
Le Maitre, car Bowie a possédé Bercy. Je ne pourrai vous faire de set list, m'y connaissant très mal en David Bowie, mais je crois que la première chanson jouée est "New Killer Star" extraite de "Reality",
le nouvel album, ainsi que les quelques qui suivront avant une plus connue "Fame", où Bowie chante, la voix pleine de décadence, beau comme un pape (hum c'est une expression), et tombe même la veste, pour révéler ses bras nus et son torse couvert d'un vêtement(dont je ne connais pas le nom) blanc, orné d'une sorte de toute petite cravate déchirée. La suite est sûrement prévisible pour les fans, Bowie interagit avec le public, rit de bon coeur, joue "Fashion", "Im afraid of Americans" (le titre est tres incertain mais le refrain était vraiment dantesque

deux reprises sur deux chansons consécutives, pour un problème de tempo apparemment, et jure
" We've not been drinking[il imite le gars en train de picoler] ... Pas..Alcool" Ils ne s'arrêtent pas, le batteur est massif, la bassiste noir au crane rasé en grande robe est somptueuse, les guitaristes sont pas mal non plus selon mon humble avis, le gars au clavier est surdoué (son
solo sur "Ashes to Ashes" wow

rappel, entre autres, l'ultra attendu "Ziggy Stardust", l'immensissime hymne bowiesque, à pleurer (à noter le silence monumental pendant le petit silence après la première note du riff...

C'est fini. Seule petite et partiellement amère déception: "Rebel Rebel" et SURTOUT"Let's Dance"
manquaient... Voilà, comme je l'ai dit, c'est un petit compte rendu, et malheureusement j'en connais très (trop) peu de notre homme, d'où mon incapacité à juger un peu mieux de ce concert, même si j'ai bien sûr
pu le savourer à fond. J'espere que d'autres analyses plus exhaustives complèteront la mienne.