Valérie Valérie est une écrivain décédée très jeune (à l'âge de 21 ans). Elle est connue pour avoir écrit "Le pavillon des enfants fous", témoignage de son enfermement psychiatrique pour anorexie mentale, alors qu'elle n'avait que treize ans.
Ce livre elle l'écrira par nécessité pour se délivrer en quelque sort de cet enfermement. C'est une façon pour elle de se vider, un exutoire... Valérie sera publiée à l'âge de quinze ans.
L'anorexie mentale est une maladie ô combien compliquée.
Mais en lisant "Un seul regard m'aurait suffit" d'Isabelle Clerc traitant de la vie de Valérie Valère et de sa maladie mentale, on comprend que la jeune femme a souffert de l'absence d'amour de ses parents, de sa quasi-inexistence pour eux.
Valérie hait alors le monde extérieur, souffre énormément et démontre sa haine en refusant de manger. Car l'équation est simple : manger = vivre.
Autrement, l'anorexie équivaut pour elle à un suicide lent, inconscient ou pas.
Valérie - malgré tout cela - entreprendra des études de lettres à la Sorbonne et publiera deux autres livres : "Obsession blanche" et "Malika ou un jour comme tous les autres".
Le premier parle d'un écrivain, Gene qui est obsédé par la page blanche et n'arrive plus à écrire...
Le second parle de l'Amour passionnel et passioné d'un frère et d'une soeur, Malika et Wilfried. Amour amoureux, amour fraternel, Valérie oscille et livre là une oeuvre magnifique.
Mais chacune des oeuvres de Valérie est empreint des mêmes choses. Mort, déchéance, errance... Ambiance morne, triste, vide... Valérie écrit avec ses tripes et ça se sent. Elle a un style bien elle qui peut paraître dérangeant mais qui ne laisse jamais indifférent.
Valérie a écrit d'autres oeuvres qu'il est difficile de se procurer telles que "Laisse tomber la pluie sur tes yeux" ou "La station des désespérés ou les couleurs de la mort.
D'autres telles que "Vera, Magnificia love et pages diverses" sont plus simples à se procurer.
"Vera" par exemple, parle du quotidien d'une jeune étudiante qui ne trouve pas de sens à sa vie. L'errance, encore et toujours, thème récurrent chez Valérie...
"La station des désespérés ou les couleurs de la mort" parle d'adolescents atteints d'une malade incurable...
On dit que chaque écrivain met un peu de lui/d'elle dans ses livres. Dans le cas de Valérie, c'est plus fort encore. Souvent on sent que Valérie parle d'elle d'une façon romancée avec beaucoup de détachement. C'est beau, c'est fort, c'est poignant, c'est... Valérie.
Malgré son témoignage qui l'a aidée à se libérer, Valérie ne s'est jamais remise de son anorexie qui d'ailleurs est restée ancrée en elle, comme marquée au fer rouge. Elle mangera toujours comme une anorexique...
Valérie tombera dans la drogue, prendra de nombreux médicaments...
Et finira par mourir à l'âge de 21 ans.
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J'ai fait un post sur elle car d'après moi elle mérite d'être encore plus connue qu'elle ne l'est déjà.
Ses oeuvres sont magnifiques, dures car trop réelles mais divines. Valérie crache sa haine du monde, Valérie souffre. Et Valérie a une plume sublime. Et c'est pour cela que ses livres méritent d'être lus et relus.
Valérie Valère.
Valérie Valère.
lire est une ouverture de l'esprit une invitation, écrire correctement est relatif car il n'ai pas aisé d'écrire, par contre créer du lien échanger et peu importe le style, les fautes ......c'est l'essence de la communication être accessible ne rien attendre de l'autre juste être soi et écouter l'autre. juste ces quelques mots car ce que j'ai lu sur l'auteur m'a plu toutefois j'ai trouvé le conseil un peu, un peu ....enfin je pense mettre déjà exprimer.
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