Alexandre le bienheureux (film)

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vivant
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Alexandre le bienheureux (film)

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Alexandre le bienheureux

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Parmi toutes les préoccupations, difficultés, inutilités, niaiseries, folies, divergences et autres billevesées à la tamponne-moi le nombril avec une pelle à gâteau, voici un film, sinon LE film qui fait qu’on se sent bien, qu’on se sent cool et qu’on sait que tout n’est pas perdu puisque Alexandre est Bienheureux.

‘Alexandre le bienheureux’ est un film d'Yves Robert avec un Philippe Noiret superbe, une Marlène Jobert à tour de rôle toute rigolote et toute ‘femme’, pour un hymne à la tendresse poétique, bucolique, extatique, féerique.

Un petit rappel de l’histoire :
Alexandre (Philippe Noiret) est un cultivateur qui possède une super grande ferme avec plein de terrains, dans la Beauce. En véritable colosse, il se tape tout le boulot tout seul pendant que sa femme, La Grande (Françoise Brion), invente tous les moyens de le surveiller efficacement et de le faire bosser comme un âne. Alexandre, en gentil rêveur qui ne pense qu’à se reposer et à parler aux oiseaux, est sur le point d’exploser.
Un matin, son épouse se rend à l'enterrement d'un parent et meurt dans un accident de voiture. Alexandre est enfin libre.
Il relâche tous les animaux de la ferme et se couche. C'est Le chien qui fait les commissions et remplace son maître au réunion du conseil municipal. Après deux mois à ce train là, une résistance s’organise pour le faire lever. ‘Quand on a des terrains, faut bosser’. Mais en fait de résistance, son style de vie va bientôt susciter des vocations…
Ca devient un beau fouillis, pour peu que la paresseuse Agathe (Marlène Jobert), la jolie commis-épicière, commence à s’en mêler aussi.


Bon je sais, c’est une critique facile, et surtout pas nouvelle, car le film date de 1967. Mais là, pas question de sortir du ‘ça a bien ou mal vieilli’… Non ! le sens, la signification et les symboles dégagés par cette œuvre ne souffrent aucune critique méliorative. Et tant pis pour les aigris du bulbe qui mettent ça dans le même sac que ‘Amélie Poulain’ en vertu d’une quelconque ‘naïveté débilitante et navrante qui ne touche plus terre, mais qui racle le fond’.

Là, j’en appelle à ceux qui l’ont pas vu et à ceux qui n’en ont jamais entendu parler. Faites l’effort de le voir, en espérant que vos yeux ne le verront pas comme un vieux délire passéiste d’un temps révolu, mais bien comme un film français qui met le doigt sur toutes les cordes sensibles à rêves simples et efficaces.

Car il y a nous, et il y a nous dans la société. Au fond, qui agit sur qui ? et bien là, Alexandre ne se contente pas d’agir, il anti-agit pour mieux faire réagir. Et ça marche.

Vivement l’été qu’on aille se rouler dans l’herbe ! (et tant pis pour les pesticides qui grattent la peau).

Sérieusement, grâce à Yves Robert et au formidable jeu d’acteur de Philippe Noiret, on prend toute la mesure de la phrase : ‘je vais voir’.
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