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BIOGRAPHIE
Natacha Atlas naît dans le quartier arabe de Bruxelles et vit quelques années à Northampton en Angleterre avant de revenir dans la capitale belge. Après avoir participé à de nombreux projets, elle trouve sa place au début des années 90 dans la formation multiculturelle 'TranseGlobal Underground', au sein de laquelle elle chante et danse le Rag Sharki. Durant ces cinq dernières années, Natacha se consacre à sa carrière solo, et passe le maximum de temps au Caire, afin de se rapprocher de ces racines, de s'immerger dans le Shaabi (musique populaire traditionnelle) et d'écrire des chansons en arabe.
DISCOGRAPHIE
En 95, Natacha Atlas enregistre un premier album Diaspora, suivi de Halim et Gedida qui la propulse sur le devant de la scène, notamment grâce au titre ‘Au nom de la rose’ (entendu dans Greg le Millionnaire, d’ailleurs..). En 2001, elle sort l'album Ayeshteni, suivi de Foretold In The Language Of Dreams en 2002, et de Something Dangerous en 2003.
Diaspora - 1995
Halim - 1997
Gedida - 1999
Remix Collection – 2000 (des titres des trois premiers albums sont repris par Talvin Singh, Banco de Gaïa, Youth, 16B, Klute, The Bullitnuts, TJ Rehmi, Spooky et TranceGlobal Underground).
Ayeshteni – 2001 (avec des reprises des titres ‘I put a spell on you’ par Screamin’ Jay Hawkins, ‘Soleil d’Egypte’ et ‘Ne me quitte pas’
Foretold in the language of dream – 2002 (sans beats, de l’envoutement pur).
Something Dangerous – 2003 (avec plus d’anglais que sur les autres albums. Travail commun avec Jocelyn Pook sur le titre ‘Lullaby’ qui a créé la BO de ‘Eyes wide shut’. )
COLLABORATIONS + DIVERS
- Elle chante et co-écrits des titres des 'Invaders of the Heart', le groupe de 'Jah Wobble'.
- Invitée pour la première fois en 1991 dans la formation 'TranseGlobal Underground' (TGU, groupe aussi connu sous les noms de ‘Count Dubulah’ puis de ‘Temple of Sound’
- Elle a participé à la ‘Nuit du millénaire’ de Jean-Michel Jarre en Egypte au pied des pyramides.
- Elle a participé au film ‘La vérité sur Charlie’, et aux bandes-originales des films ‘Stargate’ ou ‘Meurs un autre jour’.
- A fait un titre avec Sinead O’Connor.
- A reçu un ‘Ethnic Multicultural Music Award’ en Angleterre en 2004, une ‘Victoire de la musique’ en 2002 dans la catégorie Meilleure interprète féminine.
- En fait, elle arrête jamais.
IMPRESSIONS PERSONNELLES
J’ai découvert Natacha Atlas par son quatrième album Ayeshteni, et tout de suite des titres m’ont sauté à l’oreille comme les reprises de ‘I put a spell on you’, ‘Soleil d’Egypte’ ou ‘Ne me quitte pas’. Sur ce dernier titre, on se rend compte de son accent arabe très prononcé, et c’est un plaisir de l’écouter. Cet album avait quelque chose en plus que cette voix magnifique, c’était bien sûr la partie beat / electro de TranceGlobal Underground, un collectif très productif, instructif et éclairé ; le tout mélangé aux mélodies d’instruments traditionnels du moyen-orient. Un mélangé coloré, une vraie fusion de bonheur. Le dernier titre ‘Manbaï’, qui fait 7mn, est un superbe exemple de Drum n’ Bass et d’envolées de voix.
Ensuite je me suis procuré les trois premiers albums, Diaspora, Halim et Gedida. Dans ces albums, elle chante presque qu’en arabe, d’une voix qui s’élève comme poussée par le vent du désert, au-dessus d’un groove massif venu du Moyen-Orient. Que des perles difficiles à classer en ordre de préférence.
Enfin, j’ai eu un prix de groupe sur les deux derniers albums, Foretold in the language of dreams et Something Dangerous.
Foretold … était un pari risqué puisque pour une fois TGU avait pris des vacances. Presque pas de rythme du tout, pas l’ombre d’une cymbale ou d’un zigouigoui à grattement de sable sauf vaguement à la fin, juste sa voix qui prend là toute sa mesure mystérieuse et envoûtante, et des musiciens hors-pairs dans leurs domaines, à savoir le ‘qanun’ et autres instruments exotiques et inconnus, ou seulement connus de son.
Dans Something Dangerous, il y a de tout, et c’est ça qui est dangereux : Brit’ Pop, Drum’ & Bass, Rn’B, Rap, Pop Hindi, Musique de film et Chanson Française. On y entend Sinead O’Connor, et s’étendent les pattes de Jah Wobble, TGU, de Brian Higgins (producteur de Sugababes sur ‘Round Round’ et de Cher sur ‘Believe’
Pour conclure, je souhaite simplement faire envie à ceux qui ne connaissaient pas de découvrir ce talent vocal exceptionnel qui a su si bien s’entourer et vivre ses passions. Car il est bien de dire du bien, mais il faut aussi écouter ces appels tantôt quasi-mystiques, tantôt transe, toujours prenants et agréables, que délivrent Natacha Atlas et ses acolytes.
Quoi que vous fassiez dans la journée ou dans la nuit, il peut y avoir une place pour Natacha Atlas.