
Blackfield, cest tout dabord une petite histoire : Aviv Geffen, chanteur israëlien, découvre Porcupine Tree dans le milieu des années 90 et commence à suivre leur carrière musicale. En 2000, il rencontre Steven Wilson, guitariste et chanteur du groupe, et les deux se mettent avant peu à collaborer. Après quelques années et pleins daventures palpitantes (que vous pouvez suivre plus en détail sur [url=http://www.blackfield.org/?s=biography" title="le site officiel]le site officiel[/url]), un album apparaît sur le marché international en Août 2004. Lalbum, comme le groupe, comme la deuxième chanson du-dit album, sintitule Blackfield.
A la première écoute densemble, on a limpression dune simplicité peut-être un peu dérangeante. Sans quaucun morceau ne soit « inécoutable », il est difficile de dire que lalbum frappe réellement. Quelques plages se démarquent cependant immédiatement, comme Open Mind (pour son « refrain » instrumental), Lullaby, joli petit tour de piano, ou Cloudy Now. On remarque aussi bien vite, si on est un minimum anglophone, la grande inégalité dans la qualité des paroles ; jugez plutôt : « Here's a song from an open mind, I give it to you because I can », les deux phrases sur lesquelles souvre lalbum, sont quand même profondément bêtes. On a encore une magnifique phrase dans le morceau Blackfield : « Youre an angel and a devil too », profondément philosophique ^^. Cependant, là encore, il nen va pas ainsi de toutes les plages du cd ; Cloudy Now, traduction en anglais dune chanson préexistante dAviv Geffen, se démarque là encore pour le sujet quelle traite (Israël) et la simplicité touchante du texte.
Ensuite, on peut réécouter tout ça dune oreille plus prévenue : les mêmes morceaux continuent à se détacher réellement de lensemble et les autres trop communs continuent à lêtre. Lalbum nen paraît que plus inégal quand on écoute mieux les chansons intéressantes mais que les harmonies des autres semblent un peu plus « déjà entendues », à la limite du désagréable, un peu pop-mièvre à la One de U2 (je suis peut-être un peu méchante, làenfin, ça nengage que moi).
Bref, au lieu de me perdre dans des considérations je vous recommande chaudement lécoute à répétition de plusieurs plages de lalbum (Open Mind, Blackfield, Scars, Lullaby, Cloudy Now, principalement, en ce qui me concerne) et lécoute un peu moins attentive du reste. Lensemble reste agréable et savère jouer très bien le rôle dun fond sonore calme et reposant.
Une note ? 7.5, allez...