R.I.P Hunter S. Thompson

[Veterini]

Hunter S. Thompson s'est sucidé hier d'un coup de revolver dans la tête. Il était nottament l'auteur de Las Vegas Parano. Une grande figure du journalisme et du roman : le monde

[Kassad]

D'après lui la drogue ultime c'était de l'extrait de glande surrénale fraichement prélevé sur un cadavre (sic) : faut croire qu'à long terme ça attaque les neurones.

Plus sérieusement c'était vraiment un allumé de base et il fut toute sa vie on the edge voir carrément de l'autre côté...

[KalistoR]

Pour adapter Desproges : « Quand Hemingway est mort, jai pleuré comme un môme... Quand Thompson est mort, jai repris deux fois des nouilles ! »

Certes le monsieur était talentueux mais sa passion pour le LSD, lalcool et les armes à feu ont eu raison de lui. Je ne vois vraiment rien dans sa vie qui puisse me faire dire : « mince, cest une sacrée perte ». Tout décès est triste, il est vrai, mais il en est des plus marquants que dautres...

[Daggy]

D'après lui la drogue ultime c'était de l'extrait de glande surrénale fraichement prélevé sur un cadavre (sic) : faut croire qu'à long terme ça attaque les neurones.

:love:Adrénochrome !
:ooops: Désolé...

[KalistoR]

pour ma part, ce que je trouve surprenant, c'est la brutalité de cette mort choisie. vala, c'est tout.

D'ailleurs, je n'avais même pas fait le rapprochement en adaptant à ma sauce la célèbre citation de Desproges mais Thompson s'est donné la mort d'une manière parfaitement similaire à celle d'Hemingway. Ce dernier, malade et profondément diminué, s'était suicidé d'un coup de fusil dans la gorge...
Simple coïncidence ?...

[vivant]

Les livres de Hunter Thompson (...) sont indissociables des années 1960 et du rêve américain, qui, pour l'écrivain, prend définitivement fin avec l'élection de Richard Nixon. Mais en fait, pour lui, "l'abominable effondrement du rêve américain (...) s'accélérait à un rythme soutenu depuis le XIXe siècle".

source le monde.

Voilà pourquoi sa mort, si elle n'est pas une grande perte, marque quand même la fin d'un symbole, la fin d'une conscience sociale atypique et libertaire, voir instinctive donc suprenante.

Savoir que le monde n'est pas un 'arbre des possibles' mais un ensemble de lois, en gros, grandir et être fait homme a fait mal à cet écrivain décalé, qui a préféré oublier sa peine en se transformant en bête. Jusqu'au bout.

Il souhaitait que ses cendres soient éparpillées par un canon. Pourvu qu'ils le fasse ! !

[Keenan]

Pour adapter Desproges : « Quand Hemingway est mort, jai pleuré comme un môme... Quand Thompson est mort, jai repris deux fois des nouilles ! »

Je ne peux pas m'empecher de te corriger mon cher Kalistor, comme pour tout ce qui concerne Desproges: ce ne sont pas des nouilles mais des moules (eh oui c'est à la mort de Tino Rossi et c'etait à Noel). Apres, il faut dire qu'il a souvent réadapté ses propres idées. )

Voilà excusez moi pour le hors sujet je ne recommencerai plus.

[KalistoR]

Tu as tout à fait raison mon cher Keenan mais malheureusement, depuis une fort fâcheuse histoire de moules-frites mêlant André à une haute instance de ce forum (moment intense que tu n'as sans doute pas connu au vu de ta date d'arrivée sur Krinein), le mot moule est prohibé...