format : 13 épisodes 25minutes
Studio : Pierrot

L'histoire de Midori no hibi est pour le moins particulière : Seiji, un lyceen yankee (cheveux teints, cherchant toujours la bagarre) se plain de ne pas avoir de copine car il leur fait peur. Sa main droite (rebaptisée la "droite du diable" pour l'occasion - Seiji est tres bagarreur et très fort) sera-t-elle sa seule amie ? Et là, surprise : il ferme les yeux et hop ! sa main droite est transformée en fille !
Cette fille est amoureuse de lui depuis toujours etc, etc...
Les scénaristes ne se sont pas encombré d'un contexte particulier pour cette transformation : c'est arrivé, point final.
Maintenant, imaginez toutes les scenes de fan service, et tous les gags que ca peut entrainer : scene de la douche, scene ou il faut habiller cette fille, scene ou il faut qu'elle se cache, etc... Vous en voyez combien ? une petite dizaine ? Et bien le scénariste n'en a pas vu plus ! Ce sont toujours les memes gags qui reviennent, inlassablement, pour le malheur du telespectateur.
La chose la plus importante dans cette série est qu'elle a été faite par le studio qui a fait l'anime de GTO. D'aileurs, les auteurs ne se sont pas génés pour repomper sur cette série la moitié de l'histoire et la personnalité des gens. Tout y passe, de la baston au german souplex, en passant par le mec-qui-n'avait-jamais-de-copine-mais-tout-d'un-coup-la-moitié-du-lycée-tombe-amoureux-de-lui, par les cheveux décolorés, par les revues pornos, par le mec fauché, par les lycéennes gaulées comme des stars de porno, par le mec surhumain qui ne se fait jamais vraiment mal, par le mec qui ne tient pas l'acool... La liste est très très longue, et je vasi m'arreter là.
En revanche, s'il y a bien une chose que MnH n'a pas "emprunté" à GTO, c'est l'humour : le scénario est tellement prévisible que même les gags n'arrivent plus a nous arracher un sourire. Quand aux rebondissements du scénario, ne les cherchez pas, il n'y en a pas : une fille dis plus de deux phrases ? Elle est amoureuse du héros ! Un mec dit plus de deux phrases ? Il va se faire taper par le héros. Les personnages secondaires sont insipides et reprennent a la lettre tous les stéréotypes : le copain collant, l'otaku, la grande soeur, la gamine amoureuse, la "copine" niaise et docile... A moins que ce ne soit le premier anime que vous regardez, ils vous énerverons tous.
Techniquement, il n'y a rien a dire : c'est médiocre en permanence. En plus, l'usage à outrance du SD donne envie de vomir tellement il est laid. On peut d'ailleurs remarquer que Seiji a exactement les mêmes expressions qu'Onizuka : mêmes grimaces, même sourire béat. Cela dit, il y a parfois des passages moins mauvais : on retrouve le "manga filmé" qu'on peut voir dans FLCL, même si ici c'est (beaucoup) moins bien fait. Pour ce qui est des musiques, elle sont... quelconques. Totalement inintérressantes, elles sont a l'image de la série.
Mais ce qui écoeure par dessus tout, outre le couleurs criardes et le character design à vomir, c'est que cette série se voeut être une parodie ! Une parodie a la fois de shojo et de shonen. Quand le trait est forcé, la parodie n'est pas mauvaise, mais vu que la série n'est pas autre chose qu'un mélange de shojo bas de gamme et de shonen au rabais, le résultat est navrant.
Une série à voir, pour pouvoir apprécier les bouses comme elfen lied.
2/10