Perdido Street Station [Livre]

[Veterini]

Perdido Street Station 1 et Perdido Street Station 2 de China Mieville
Where the street have no name, mais heureusement il y a une carte au début
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Si un jour quelquun mavait dit que je trouverais un livre de fantasy meilleur quun Pratchett, je lui aurais ris au nez, puis pour son audace je lui aurais pété les bras, les jambes et jetée dans le Rhône avec un bloc de béton.
Et pourtant là je dois avouer que je suis assez soufflé. Dabord rien que New Crobuzon, la ville principal de ce monde, fait ressembler Ankh-Morporkh a un village traditionaliste de Bretagne tout triste avec de la pluie et plein de chapeau en dentelle dun mètre..
Là, à Crobuzon on se retrouve avec une bouillie protoplasmique digne dun potage paysan, paysan qui se serait bourré au calva. A chaque page on se trouve nez à nez, ou nez a appendice nasal (sil existe) avec des créatures plus abracadenbresques, les une que les autres, des tours de sorcellerie digne dofficier nazie, de steampunk à faire chialer Jules Vernes et du bizarroïde étrange dans le bizarre. Même lInterzone de Burroughs cest de la gnognotte a coté.

Prenons le tout début, un savant fou vit en couple avec une sorte de cafard géant, renommé comme artiste. Puis il va dans un bar, où il rencontre notamment un Homme cactus (qui nont pas le droit de faire des combats de boxe) puis un docker sorcier vivant dans une baignoire.

Vous lisez ça, et vous vous dites, cest nimportnawak ce truc, Le pauvre China il a du prendre une dose de crack de trop. Et vous avez raison, du moins si je ne lavais pas lu et je parierais même pas un kopeck après sa dévaluation de 1991 dessus. Mais voilà, quant on le lit, tout ça est certes délirant mais cohérent, fantasmagorique, époustouflant voir même extatiquant dhanapourisme xanadiant. Et je reste soft.
En bonus, je sais de source sûr que le bonhomme il écrit quelques autres bouquins dans le même univers, la vie est chouette des fois.
Sur le bestiaire jai peut-être été un peu vague, mais vraiment cest absolument hallucinant même les remakes de bestioles existants donne limpression dêtre les originaux. En plus de ça cest magnifiquement écrit, avec des passages encore plus beaux que de toucher les ailes des oiseaux.

Justement en parlant de piaf, le scénario en a un gros, regarder mon avatar et imaginer le contraire ça devrait vous donner une idée. Cest pas une connerie de gallinacé ou dornithorynque mais du vrai piaf de 2 mètres de haut avec un bec que même Donald il ferme sa gueule. Par contre son problème cest quil a joué au plus fin et quil a paumé ces ailes, et même un ptérodactyle avec la gueule de Christopher Lee il aurait lair dun bouffon sans aile. Donc le piaf, quest pas la moitié d'un con, il va voir lautre savant fou pour quil lui en fasse de nouvelle, et là les choses dégénéreront. Mais elles dégénèrent GRAVE.
De toute façon sans trop en dire y a vraiment de tout dans le scénarii dune foire aux monstres genre XIXème siècle à une université de magie-science qui est un mixte entre Harry Potter/LIU a la Sorbonne/MIT.

Alors vous vous dites, « Tiens le Vet, là il fai dans latomisation de porte ouverte, clivre il a reçu le Grand Prix de lImaginaire, le Arthur C Clark, le British Fantasy. Alors la volaille si cest pour faire dans le commerciall retourne dans ta poubelle qui te sert de pouillailler. » Alors dun je vous répondrais que vous écrivez comme une patate parkinsonienne de deux que vous êtes vulgaire et de trois que je reçois pas de leçon dun type qui lit les bouquins Star Wars.
Ce livre il est cool, mais pour me réconcilier avec Pratchett (pleure pas mon grand) je dirais quil manque un peu la dimension politique ou tout du moins philosophiques des annales. Ou du moins quelle est beaucoup moins fine. Y a aussi quelques stéréotypes la plupart des méchants sont très méchants et les gentils sont très gentils, sauf le maire de la ville, ce dernier ressemblant pas mal au dirigeant de Ankh-Morpork, le patricien Veterini, cependant Veterini il est quand même plus balèze (un peu de chauvinisme Ankh-Morporkien ne fait pas de mal.)

Bon vous avez suivit si vous ne lisez pas ce livre vous êtes un blaireau à forme humaine.

Note : 9/10
(deux tome à 21 euros, en attendant les poches piquer le à votre bibliothèque)