THE TASTE OF TEA
THE TASTE OF TEA
Laissez moi vous présenter la famille Haruno :
Dabord la mère, désireuse de renouer avec sa vie de dessinatrice, toujours à la recherche de gestes et dattitudes propres aux personnages de manga.
Le Grand-père, ancien mangaka, complètement exubérant, aidant sa fille de ses mimes cartoonesques, le diapason à portée de main, toujours prêt à pousser la chanson.
Le mari hypnotiseur, grand pourfendeur des angoisses féminines, mais inquiété par la vocation artistique de sa femme.
Le fils tourmenté par ses premiers amours, soudainement passionné par le jeu de Gotout comme celle quil aime.
Ladorable petite fille, aux prises avec son double géant, essayant par tous les moyens de sen débarrasser.
Et enfin loncle, ingénieur du son, dilettante à souhait, dont les ballades bucoliques sont parsemées de rencontres extravagantes et parfois touchantes.
Bref, il sagit bien de la famille cigale version nipponne dans le merveilleux film « The Taste of Tea » du cinéaste Katsuhito Ishii, connu notamment pour avoir réalisé la célèbre séquence Manga du film Kill Bill 1 de Quentin Tarentino.
[img]http://www.image-dream.com/image.php?im ... f-tea2.jpg][img]http://www.image-dream.com/up/mini/1132 ... f-tea2.jpg" alt="1132525674-taste-of-tea2.jpg" />
Ce film est avant tout un splendide hommage au japon, doù son titre « le goût du thé » en allusion au film dOzu « le goût du saké » : le quotidien extravagant dune famille japonaise prétexte à dinnombrables clins dil au pays du soleil levant.
Les références au fantastique sont permanentes comme les récits drolatiques de loncle (le conte de la merde sur la tête du cadavre) ou limagination « débordante » de la petite fille.
Le sens du grotesque et du farfelu, si particulier dans le cinéma japonais (Kitano), est toujours là pour casser le rythme contemplatif inhérent à la philosophie asiatique, jusquau final déroutant proche de lunivers des mangas (Miike).
Lattirance du dérisoire, ses conséquences excessives en matière de perte didentité, comme ces adorateurs de Goldorak mitraillés par un photographe de mode, ne font quillustrer le poids dune société spectacle écrasante : ce film met en scène des individus anxieux, toujours en quête davant-garde (plus ou moins réussie), comme cette composition musicale dun des membres de la tribu, morceau complètement ringard dont la chorégraphie grotesque est exécutée par le grand-père totalement exalté.
Il sagit bien de solitude, fléau considérable au Japon, comme dans toutes les civilisations modernes.
Et comme rempart à celle-ci, la cellule familiale... car ce qui symbolise ce film, ce sont avant tout ces moments de calme, dapaisement, où après mille loufoqueries, la smala se retrouve autour du thé, unie, avec comme seul horizon la nature luxuriante.
Cest un hymne familiale avec, comme personnage central, ce fabuleux grand-père, qui comme ce diapason quil frappe régulièrement, donne la note à cette famille farfelue, dont chaque membre est frappé dobsessions.
Tout est là et illustre à merveille le japon, sa modernité folle mais aussi son respect des traditions.
Ce film donne aussi aux japonais la voie à suivre. Par exemple, la place de la femme au sein de la société japonaise. Très soumise dans son pays, elle parviendra, dans cette famille excentrique, à réaliser ses vux artistiques, aidée des siens et de son talent.
Que dire de plus ? Ce film est furieusement baroque, dun kitsch galopant, dun charme ravageur et dune nostalgie réjouissante !!!!
Laissez vous entraîner par ce poème surréaliste, cette fantaisie bariolée.
« The Taste of Tea »propage avec un naturel déconcertantle goût de la vie !
Dabord la mère, désireuse de renouer avec sa vie de dessinatrice, toujours à la recherche de gestes et dattitudes propres aux personnages de manga.
Le Grand-père, ancien mangaka, complètement exubérant, aidant sa fille de ses mimes cartoonesques, le diapason à portée de main, toujours prêt à pousser la chanson.
Le mari hypnotiseur, grand pourfendeur des angoisses féminines, mais inquiété par la vocation artistique de sa femme.
Le fils tourmenté par ses premiers amours, soudainement passionné par le jeu de Gotout comme celle quil aime.
Ladorable petite fille, aux prises avec son double géant, essayant par tous les moyens de sen débarrasser.
Et enfin loncle, ingénieur du son, dilettante à souhait, dont les ballades bucoliques sont parsemées de rencontres extravagantes et parfois touchantes.
Bref, il sagit bien de la famille cigale version nipponne dans le merveilleux film « The Taste of Tea » du cinéaste Katsuhito Ishii, connu notamment pour avoir réalisé la célèbre séquence Manga du film Kill Bill 1 de Quentin Tarentino.
[img]http://www.image-dream.com/image.php?im ... f-tea2.jpg][img]http://www.image-dream.com/up/mini/1132 ... f-tea2.jpg" alt="1132525674-taste-of-tea2.jpg" />
Ce film est avant tout un splendide hommage au japon, doù son titre « le goût du thé » en allusion au film dOzu « le goût du saké » : le quotidien extravagant dune famille japonaise prétexte à dinnombrables clins dil au pays du soleil levant.
Les références au fantastique sont permanentes comme les récits drolatiques de loncle (le conte de la merde sur la tête du cadavre) ou limagination « débordante » de la petite fille.
Le sens du grotesque et du farfelu, si particulier dans le cinéma japonais (Kitano), est toujours là pour casser le rythme contemplatif inhérent à la philosophie asiatique, jusquau final déroutant proche de lunivers des mangas (Miike).
Lattirance du dérisoire, ses conséquences excessives en matière de perte didentité, comme ces adorateurs de Goldorak mitraillés par un photographe de mode, ne font quillustrer le poids dune société spectacle écrasante : ce film met en scène des individus anxieux, toujours en quête davant-garde (plus ou moins réussie), comme cette composition musicale dun des membres de la tribu, morceau complètement ringard dont la chorégraphie grotesque est exécutée par le grand-père totalement exalté.
Il sagit bien de solitude, fléau considérable au Japon, comme dans toutes les civilisations modernes.
Et comme rempart à celle-ci, la cellule familiale... car ce qui symbolise ce film, ce sont avant tout ces moments de calme, dapaisement, où après mille loufoqueries, la smala se retrouve autour du thé, unie, avec comme seul horizon la nature luxuriante.
Cest un hymne familiale avec, comme personnage central, ce fabuleux grand-père, qui comme ce diapason quil frappe régulièrement, donne la note à cette famille farfelue, dont chaque membre est frappé dobsessions.
Tout est là et illustre à merveille le japon, sa modernité folle mais aussi son respect des traditions.
Ce film donne aussi aux japonais la voie à suivre. Par exemple, la place de la femme au sein de la société japonaise. Très soumise dans son pays, elle parviendra, dans cette famille excentrique, à réaliser ses vux artistiques, aidée des siens et de son talent.
Que dire de plus ? Ce film est furieusement baroque, dun kitsch galopant, dun charme ravageur et dune nostalgie réjouissante !!!!
Laissez vous entraîner par ce poème surréaliste, cette fantaisie bariolée.
« The Taste of Tea »propage avec un naturel déconcertantle goût de la vie !
THE TASTE OF TEA
Tout à fait, un film qui était pas à manqué. C'est assez dans le genre film a sketch, et c'est plutôt drôle. assez surréaliste aussi.
La bactérie est la culture du futur !
THE TASTE OF TEA
Dans ma grande distraction j'ai oublié de préciser qu'il venait de sortir en DVD.
SALUT LES POUSSINS!!!!
SALUT LES POUSSINS!!!!
THE TASTE OF TEA
Rien d'étonnant il te manque une partie de la tête.
(enfin tant qu'il y a pas de train qui en sort...)
(enfin tant qu'il y a pas de train qui en sort...)
La bactérie est la culture du futur !
THE TASTE OF TEA
rassure toi je suis intacte...
THE TASTE OF TEA
Un exellent film.
Ce genre de film qui on ne sais pourquoi apaise
On se sent heureux, sans vraiment savoir pourquoi. Des portraits farfelu qui ne peuvent que nous attendrir.
Mention spéciale au grand-pere : yamayo yamayo
Ce genre de film qui on ne sais pourquoi apaise
On se sent heureux, sans vraiment savoir pourquoi. Des portraits farfelu qui ne peuvent que nous attendrir.
Mention spéciale au grand-pere : yamayo yamayo
THE TASTE OF TEA
tiens, oui, cest dommage que The Taste of Tea soit passé entre les mailles du filet de Kri !
cest bien vu de revenir sur ce film à part!
honnêtement, et malgré le titre qui aurait pu me laisser imaginer le caractère zen du film, je mattendais à tomber sur une réalisation de surexcités (entendez par là un ovni qui part dans tous les sens, aussi bien dans son contenu que via son contenant), pis pas du tout en fait.
Comme il a été dit, cest reposant et doux. la caméra prend le temps de nous peindre cette galerie de personnages avec beaucoup de sensibilité et dhumour. il y a peu de dialogues, pas de musiques et de bruitages superflus. là, je pense à la séquence "violente" du Manga qui est bizarrement très agréable à regarder (le doublage dambiance jouant probablement dans mon ressentiment). le fait que lon soit face à une représentation explicite des délires de tout ce petit monde fait quon ne sait jamais quelle surprise nous est réservée au détour de chaque plan.
un film où les séquences qui marquent sont légion. Sophi& parlait de la sublime composition musicale et admirablement chorégraphiée : un grand moment dingéniosité et de prise de risques artistiques^^ (la montagne, ça vous gagne, je confirme^^). il y a plein dautres moments qui brassent large, tantôt critique (la séance dhypnose familial), tantôt rigolo (le joueur de base-ball), parfois touchant (les "animatiques" trouvées dans les locaux du grand-père) et souvent poétique (le tournesol dévoreur !).
cest agréablement improbable et jaime bien !
cest bien vu de revenir sur ce film à part!
honnêtement, et malgré le titre qui aurait pu me laisser imaginer le caractère zen du film, je mattendais à tomber sur une réalisation de surexcités (entendez par là un ovni qui part dans tous les sens, aussi bien dans son contenu que via son contenant), pis pas du tout en fait.
Comme il a été dit, cest reposant et doux. la caméra prend le temps de nous peindre cette galerie de personnages avec beaucoup de sensibilité et dhumour. il y a peu de dialogues, pas de musiques et de bruitages superflus. là, je pense à la séquence "violente" du Manga qui est bizarrement très agréable à regarder (le doublage dambiance jouant probablement dans mon ressentiment). le fait que lon soit face à une représentation explicite des délires de tout ce petit monde fait quon ne sait jamais quelle surprise nous est réservée au détour de chaque plan.
un film où les séquences qui marquent sont légion. Sophi& parlait de la sublime composition musicale et admirablement chorégraphiée : un grand moment dingéniosité et de prise de risques artistiques^^ (la montagne, ça vous gagne, je confirme^^). il y a plein dautres moments qui brassent large, tantôt critique (la séance dhypnose familial), tantôt rigolo (le joueur de base-ball), parfois touchant (les "animatiques" trouvées dans les locaux du grand-père) et souvent poétique (le tournesol dévoreur !).
cest agréablement improbable et jaime bien !
- hiddenplace
- totoro dodendron
- Messages : 746
- Inscription : 26 novembre 2003, 21:19
- Contact :
THE TASTE OF TEA
Un film merveilleux avec toutes ses références subtiles à des univers connus (eh oui, les références à Mon voisin Totoro qui me touchent particulièrement (on se demande bien pourquoi^^)), des personnages singuliers, variés et fouillés, et une belle sérénnité qui s'en dégage, doublée d'une grande sagesse dans le message (réflexion sur l'enfance, l'imagination, la passion, la mort...).
Je suis bel et bien tombée sous le charme. Merci à Grrr pour son précieux conseil!
Je suis bel et bien tombée sous le charme. Merci à Grrr pour son précieux conseil!
THE TASTE OF TEA
Je t'en prie Totorette!
C'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas de critique "officielle" de ce film ici (sans enlever à la qualité des posts de Sophi& et Choocroot), c'est un film unique, multiple et suceptible de tout plein d'adjectifs qualificatifs géniaux ! C'est un des rares films que je sois allée voir plusieurs fois en salle. Sans parler du CV du réalisateur qui a notamment réalisé la partie "anime" de Kill Bill volume 1, ainsi qu'un autre anime , voire même une manga (?), bref il a de multiples talents. Ce serait bien que quelqu'un s'y colle , et fasse une critique à la mesure du film (non , je ne mets pas la pression).De préférence quelqu'un qui l'aurait vu en salle ( ou quelqu'un qui dispose d'un Home Cinéma ) parce que pour un film comme celui-ci, ça fait vraiment une différence .
Bon sinon le dvd est très bien, avec un long making of (sur comment réalisé un film avec de vieux potes de fac).Mais dans la mesure où il passe encore à Paris et dans quelques villes de province, je pense que The taste of tea mérite amplement le déplacement!
C'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas de critique "officielle" de ce film ici (sans enlever à la qualité des posts de Sophi& et Choocroot), c'est un film unique, multiple et suceptible de tout plein d'adjectifs qualificatifs géniaux ! C'est un des rares films que je sois allée voir plusieurs fois en salle. Sans parler du CV du réalisateur qui a notamment réalisé la partie "anime" de Kill Bill volume 1, ainsi qu'un autre anime , voire même une manga (?), bref il a de multiples talents. Ce serait bien que quelqu'un s'y colle , et fasse une critique à la mesure du film (non , je ne mets pas la pression).De préférence quelqu'un qui l'aurait vu en salle ( ou quelqu'un qui dispose d'un Home Cinéma ) parce que pour un film comme celui-ci, ça fait vraiment une différence .
Bon sinon le dvd est très bien, avec un long making of (sur comment réalisé un film avec de vieux potes de fac).Mais dans la mesure où il passe encore à Paris et dans quelques villes de province, je pense que The taste of tea mérite amplement le déplacement!
THE TASTE OF TEA
Marrant que tu fasses remonter ce topic Grrr puisque j'ai vu ce film hier soir!!!!! (alors que je ne me souvenais même plus de ce topic) (Grrr et moi serions la même personne schizophrène???).
En tout cas je vais dans le sens de tout le monde en disant que ce film est génial, drôle, touchant, mélancolique... Il y a un peu de toute la vie dans ce film.
C'est vrai que les "petits" films sont en général assez peu critiqués sur Krinein. Mais il y a une nouveauté sur Krinein : la promotion de critiques! Donc Grrr (par exemple), si tu te sens capable de faire une bonne critique de ce film, lances- toi et peut-être que les instances dirigeantes poseront les yeux sur ta critique et l'élèveront au rang envié de critique officielle. J'allais en faire une dans quelques temps mais je sens que je n'y rendrais pas assez hommage!!
Sinon j'aime bien la critique de la copine de Zmenez, sophi&, avec une explication qui m'a apporté une nouvelle façon de voir le film!
En tout cas je vais dans le sens de tout le monde en disant que ce film est génial, drôle, touchant, mélancolique... Il y a un peu de toute la vie dans ce film.
C'est vrai que les "petits" films sont en général assez peu critiqués sur Krinein. Mais il y a une nouveauté sur Krinein : la promotion de critiques! Donc Grrr (par exemple), si tu te sens capable de faire une bonne critique de ce film, lances- toi et peut-être que les instances dirigeantes poseront les yeux sur ta critique et l'élèveront au rang envié de critique officielle. J'allais en faire une dans quelques temps mais je sens que je n'y rendrais pas assez hommage!!
Sinon j'aime bien la critique de la copine de Zmenez, sophi&, avec une explication qui m'a apporté une nouvelle façon de voir le film!
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
THE TASTE OF TEA
Je ne connais pas Zmenez, mais je suis contente que ma critique te plaise.
Bonne année et à bientôt.
Sophi&
Bonne année et à bientôt.
Sophi&
THE TASTE OF TEA
nazgul666 a écrit :Marrant que tu fasses remonter ce topic Grrr puisque j'ai vu ce film hier soir!!!!! (alors que je ne me souvenais même plus de ce topic) (Grrr et moi serions la même personne schizophrène???).
En tout cas je vais dans le sens de tout le monde en disant que ce film est génial, drôle, touchant, mélancolique... Il y a un peu de toute la vie dans ce film.
C'est vrai que les "petits" films sont en général assez peu critiqués sur Krinein. Mais il y a une nouveauté sur Krinein : la promotion de critiques! Donc Grrr (par exemple), si tu te sens capable de faire une bonne critique de ce film, lances- toi et peut-être que les instances dirigeantes poseront les yeux sur ta critique et l'élèveront au rang envié de critique officielle. J'allais en faire une dans quelques temps mais je sens que je n'y rendrais pas assez hommage!!
C'est gentil monsieur Guuul , mais je ne sais ni lire, ni écrire,! Sans compter que j'ai déjà « Un conte de presque Nouel » à terminer et un public d'au moins 2 personnes qui ne manquera pas de me lyncher si je tarde plus (nan nan , je n'exagère pas du tout ). De plus je serais incapable de faire une « critique », même au sens simplement contructif, il s'agirait plutôt de longues louanges,d'une ode, d'un panégyrique,d'une vibrante déclaration d'amour !
Si tu as bien avancé la critique, tu peux revoir le film au moins une fois (en empruntant un rétroprojecteur pitêtre).Sinon je peux désigner des volontaires:Gyzmo, Choucroot, Sophi&, Vet', Pitite Totorette...au boulot
Et je ne sais pas si on peut parler de « petit film » il est sortit en avril, est toujours projeté au ciné, sa sortie DVD a eu droit à un encart dans « 20 minutes » qui parlait d'un "succès surprise".Et je crois qu'il en va de même à l'étranger.
Enfin je ne pense pas avoir dit que le casting (remarquable) comptait des invités , tels Hideaki Anno!(Alors s'il passe près de chez vous allez le voir en salle plizzz!!)
Sinon j'aime bien la critique de la copine de Zmenez, sophi&, avec une explication qui m'a apporté une nouvelle façon de voir le film!
C'est drôle, mais je n'ai pas du tout la même interprétation "sociologique". Là ou Sophi& voit de l'anxiété et de la solitude, j'ai plutôt vu de la contemplation(mis à part la petiote...et encore),le réalisteur nous donne accès à une tranche de leur vie intérieure à laquelle, de fait , personne dans leur entourage ne peut avoir accès. A la limite on peut dir qu'ils sont chacun à une sorte de tournant, ont un défi personnel a relever, quelquechose qu'ils doivent necéssairement accomplir seuls, mais la présence du grand-père notamment, fait qu'il ne sont pas si solitaires.
De mon point de vue The taste of tea est un récit poétique et allumé, mais s'il fallait le prendre plus au sérieux, j'y verrais une histoire universelle sur la vie de famille, voire la vie avec "les autres", ces trajectoires parallèles qui se rejoignent par moment (j'aimais bien la géométrie à l'école^^).
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