Le forum de Krinein

Concernant le Parfum, l'auteur a, je suppose, pris le parti d'utiliser une méthode très spéciale pour narrer. Le narrateur est totalement objectif, à tel point meme qu'on pourrait le confondre avec une camera qui sente comme un etre humain, sans pour autant ressentir. Un "narrateur omniscient machine" ©. (Petite invention personnelle, je sais pas si il y avait deja une appellation mais maintenant...)
Ceci est interressant, mais cela deshumanise totalement le roman. De plus meme les discussions entre les protagonistes sont relatés de la sorte, en utilisant le style indirect ou d'autres méthodes, ce qui donne plus l'impression d'etre une chronique qu'un récit.

Le personnage n'est pas sympathique, son histoire pour fabuleuse qu'elle soit, ne m'a pas aidé à aimer vraiment ce livre. De plus, (et ça je sais que c'est strictement mes goûts) trop de réalisme gache un livre. J'aime le réalisme, mais parfois on ressent une complaisance dans la souffrance humaine qui dépasse ce concept pour s'approcher plus du sadisme.

Donc au final, on a un roman ou l'on ne s'attache pas au héros, ou l'histoire lasse et ou la cruauté de la vie est étalée dans son plus vil appareil.
(non je ne suis pas une petite fiotte! Et oui ce n'est que mon avis! Ce livre a des qualités qui me sont passées au-dessus)

Point positif, comme tu disais Belfé, les descriptions des parfums m'ont beaucoup plu. Je ne crois pas qu'aucun auteur se soit autant attaché à faire vivre les parfums et à décrire ce sens avec autant de vie et de finesse.

C'est vrai, et c'est ça que j'ai aimé.

>Keenan : Je te comprends, mais moi ça m'est passé au dessus de la tete.

Je deconseille la cité des Dieux sauvages de Isabel Allende, franchment inutile comme livre, rien à en tirer sauf peut-etre un enième "sauvez la foret amazoniene". Très accroché au début, je me suis emmerdé par la suite!! Il n'y a aucun fond. On dirait un livre baclé tellement tout ce qui arrive aux héros est téléphoné. La versiopn espagnole sauve un peu le livre. (on espere toujours n'avoir pas compris quelquechose alors qu'en fait... il n'y a rien.)

Oui mais il y a des cornes à ton casque Attila, ça s'accroche.
:kwak:

Non les cornes elles sont plantées dans le sol! Comment tu crois que je fais pour pas qu'il repousse pas le gazon? Je laboure...

:kwak:
:kwak:

:gnmpf: Bon on en reparle après un café la parceque je m'enfonce.

??? Aucun, tous les livres sont bons à lire par quelqu'un ...


Je vous trouve sacrément fermés ! Admettons que les livres vraiment nuls existent, des livres très commerciaux dont l'auteur n'est pas forcément écrivain, mais ceux que vous citez, bien que je puisse tout à fait admettre qu'ils ne vous plaisent pas, après tout chacun ses goûts et son imagination, chacun recherche dans le livre quelque chose qui lui est personnel et donc on n'aime pas les mêmes histoires, ca ok. Mais pourquoi dire que ce sont "des daubes" on qu'ils sont à rejetter sans aucune explication ? Quelle est l'utilité ? A part de se défouler, ce qui du coup est légitime mais alors soyons honnête, au lieu de dire : ne lisez pas c'est nul, dites : j'ai détesté, et tant qu'à faire dites pourquoi, ça va vous défouler tout autant. Je vais paraître ringarde mais presque la moitié des livres cités font partie de mes préférés, alors vous voyez qu'il y a au moins une personne qui les lit et qui y trouve du plaisir...

 

Ah ! Voilà quelqu'un qui critique un de mes auteurs préférés (Werber, et oui !) et qui s'explique ! Vive la critique intelligente !


 

Mes navets littéraires (enfin, donc, les livres que j'ai pas du tout, mais alors là pas du tout aimé) :


-- Vendanges tardives de F. Dorin (écriture collégienne)


-- Douleur D'aout de M. Chapsal (je n'ai trouvé aucun interêt ni sur le fond ni sur la forme)


-- La bicyclette bleue (enfin l'ensemble) de desforges (écriture collégienne, descriptions un peu niaises "à l'eau de rose" bref, tout sauf sauf ma tasse de thé)


J'ai quelques autres exemples en tete mais c'est moins choquant que ces trois là

Moi c'est avec l'annuaire que j'ai eu un problème. Ca commence bien, beaucoup de personnages et tout et tout, mais alors l'action est très longue à venir.


Sans rire, il y a une foultitude de bouquins que je n'ai pas pu finir... Plus jeune, je me sentais obligée d'aller jusqu'au bout du pire des navets, mais en vieillissant on se dit que le temps disponible rétrécit et qu'il serait donc bête de la gâcher à lire des choses qui ne nous apportent rien.


Mais pourquoi je vous raconte ça ? Vous vous en fichez !

Non je suis assez d'accord avec toi, je ne regette souvent pas de stopper avant la fin certains livres qui ne m'accrochent pas.

En revanche, on peut se dire qu'il y a un temps pour chaque expérience, et parfois on reprend des bouquins qu'on n'avait pas aimés jeune, et qu'on voit avec un nouveau regard par exemple.

hiddenplace a écrit :


[...] on peut se dire qu'il y a un temps pour chaque expérience, et parfois on reprend des bouquins qu'on n'avait pas aimés jeune, et qu'on voit avec un nouveau regard par exemple.



 

J'ai beaucoup de mal à faire ça...

Je pensais surtout à certains classiques qu'on nous force à lire à l'école, et qui ne passent pas pour cette raison-là à ce moment-là. Lus sans contrainte et avec 10 ans de bouteille en plus, ça peut changer les choses.

L'absence de contrainte joue peut-être autant que "la bouteille". C'est clair que La Recherche du temps perdu quand on a interro le lendemain à sept heures et que La Recherche du temps perdu tranquillou au fond de son lit, pour soi-même et avec tout le temps nécessaire à la digestion des madeleines ne sont pas du tout les mêmes oeuvres...


 

la série tara duncan (pourtant j'aime bien les romans fantastiques (ex : Harry potter est ma série préférée), mais là c'est vraiment trop mauvais