Science Drôle Fiction (contrairement au titre)

[Veterini]

En lisant la critique sur "la dimension des miracles" je me suis souvenu qu'en effet c'était extrêmet drole comme livre.(comme tous ceux de Sheckley)
Et en y réfleichissant un peu plus je me suis rendu compte que la SF était souvent un genre ou on pouvait faire de l'humour assez décalé donc je propose que vous donniez vos livres de Sf que vous trouvez les plus droles.

bon alors en tête je mettrais Le guide du routard intergallactique de Douglas Adams

ensuite la série des Azzazel de Isaac Asimov (c'est pas totalment de la SF mais comme il le dit lui même c'est un extra-terrestre et non un démon)

Et puis les livres de Sheclkley, j'ai du mal à mettre un ordre dedans...

[Veterini]

quant à azzazel de asimov, c'est bien le petit E.T à moitié vert tout naze?
j'hésite... pire ou moins pire que le guide du routard. pire, ouais.

ben là alors je suis surpris, quand même Azzazel, rien que le début et la fin des histoires sont hilarantes. Normallement c'est un peit démon/extra-terrestre qui accomplit des voeux qui finissent toujours mal (et en fait sont selon toute probabilité est une invention pour se faire payer un resto). Les histoires sont marrantes et puis c'est bien écrit vraiment je vois pas ce qu'on peut ne pas aimer la dedans !

[Veterini]

pour azzazel, je ne les trouve pas très bien écrit. un peu le même style que pour les robots (alors que je trouve le style de fondation excellent). si je me souviens bien (j'ai dû en lire il y a trois-quatre ans), l'humour d'azzazel me semblait destiner à des enfants de 6 ans. je vais y rejeter un oeil.

c'est pas des plus adultes c'est vrai, mais Isaac n'a jamais fait des histoires très adultes. Quoiqu'il en soit, j'ai du les lire vers 15 ans et j'avais bien aimé. ça me fait penser au "club des veuf noirs" d'isaac aussi (mais dans le genre policier), qui était assez marrant. Mais je pense pas que tu es aimé non plus.

[dasim]

Bon, moi je parle toujours de la même chose, mais outre Pratchett (à qui tu dois payer des royalties, veterini), il y a un auteur qui me semble entrer exactement dans le sujet du topic, c'est Neal Stephenson. Tous ses livres ne sont pas à proprement parler de la SF, mais le samouraï virtuel, zodiac, et surout le cryptonomicon (et sa suite quicksilver, qui n'est pas encore traduit en français) sont de formidables bouquins dont l'humour décalé n'est qu'une qualité parmi d'autres. Alors évidemment, on est pas chez Pratchett, je ne dis pas que ces livres vous feront pisser de rire (encore qu'apparemment Pratchett ne fait pas rire tout le monde), mais je vous promets quand même quelques francs éclats de rire, et une bonhommie constante, malgré des sujets souvent peu romanesque (l'origine des langues, le traitement de l'information...).

Dans un autre genre, je garde un excellent souvenir d'un bouquin de Thomas Dish intitulé "le caducée maléfique". Il s'agit d'un pastiche assumé de Stephen King, trés pince sans rire, plus malin qu'il n'y parait, qui malheureusement ne fera rire que les familiers du Maine fantastique. Mais c'est déjà ça.

Pour finir, dans la famille "humour du quatrième millénaire" (j'y pense parce que je viens d'en parler sur un autre topic), il y a aussi " le théatre des opérations", le journal intime de Maurice Dantec, l'auteur de la sirène rouge, de babylon babies et de l'incroyable Villa Cortex (dont je n'arrive toujours pas à décider s'il est plus vide que prétentieux, ou le contraire). D'aucuns vous diront que ces livres n'ont pas été écrit pour être drôles, et ils auront raison. Pourtant, l'orgueil et la bêtise qui suinte de chaque page rendent le tout à mourir de rire. Enfin moi ça a fini par me faire rire. En fait non, ne suivez pas ce dernier conseil, ne lisez pas cette merde, lisez Pratchett ou Stephenson. C'est un ordre.

[Val Lazare]

Moi le Samuraï Virtuel (Snow Crash en VO) ne m'a pas particulièrement fait marrer. Par contre ce bouquin est une merveille d'inventivité cyberpunk ou comment relier dans une intrigue époustouflante le mythe de la Tour de Babel, les virus informatiques et la réalité virtuelle, et l'influence psychophysiologique de la sémantique.

Franchement gros gros défi qu'à relever Stephenson...

Au fait Dasim, tu connais un roman du nom de "Dr.Adler"?

[dasim]

Ca ne m'étonne pas que ça ne t'ai pas fait rire... Ca m'arrive tout le temps, ça, je me bidonne, je me marre, puis je montre au voisin qui hausse les sourcils, vaguement inquiet pour mon équilibre mental. En tout cas, sache que j'adhère à tout ce que tu dis du Samouraï. Mais en plus, je le trouve trés drôle. Ce qui ne veut pas dire que c'est drôle, je devrais le savoir depuis le temps.

Par contre, je connais plusieurs personnes qui se sont bien marré (mais pas seulement) à la lecture du cryptonomicon. Il est donc possible que ce livre soit objectivement drôle.

Sinon, je ne connais pas de "Dr adler". Dis m'en plus STP, meme si pour l'instant je suis bloqué par la lecture du pavé de l'année (le cycle baroque du même stephenson, mais on finira par le savoir)

[dasim]

Dis donc, Val.... En faisant une recherche rapide sur DR Adler, je suis tombé là dessus...

ADLER A. Dr - La compensation psychique de l'état d'infériorité des organes suivi de le problème de l'homosexualité .

Je peux savoir ce qui, dans mon post, t'a fait penser à ce Docteur Adler ? Si c'est Maurice Dantec, ça va, sinon, je m'engage à publier des photos de mes organes pour circoncire, euh, circonscrire tout de suite la rumeur...

[Val Lazare]

Dr Adler est un roman de type cyberpunk écrit par un mec dont je ne me rappelle plus le nom. C'était un grand fan ou un ami de Philip K Dick. D'ailleurs un des personnages de Dr Adler se fait appeler Kcid...référence astucieuse à K Dick et à l'acide... L'un ayant abusé de l'autre.

Ce roman, écrit dans les années 70, a été interdit à la publication pendant 10 ans. Le scénario a pour base une lettre d'un lecteur de Penthouse se plaignant de ne pas trouver des photos de jeunes filles amputées dans son magazine préféré (IRL). Pas la peine de dire que ce roman est assez trash et qu'il développe à mon goût une façon d'écrire proche de K Dick et de Stephenson. J'ai jamais pu retrouver le nom de l'auteur.

Voili Dasim.

[dasim]

Bah non, je connais pas, mais je suis bien content que ça n'ait rien à voir avec la taille de mes organes, même si ça veut dire que je viens de me prendre en photos sous tous les angles pour rien (ceci dit, je me demande si du coup je ne vais pas ouvrir un site consacré à mes organes, pour ne pas gâcher. Rendez vous tous sur http://www.lesorganesàdasim.com !!!).

Un ami ou fan de Dick, dis-tu. Norman Spinrad ? Pas possible, je l'aurais lu. Harlan Hellison ? Introuvable dans sa biblio. Tu ne te souviendrais pas de l'éditeur, par hasard ?

Au passage, ça me rappele un bouquin bien starbé de Spinrad, Deus Ex, où un prêtre, cancéreux en fin de vie, est chargé par le vatican de sauvegarder sa conscience sur le réseau afin de déterminer si oui ou non les backup d'individu ont une âme...

[Veterini]

Bon ben faudra que je lise tout ça je récapitule:
Neil Stephenson: samourai virtuel, zodiac, Cryptonomicon
Thomas Dish: La caducée Maléfique
Inconnu: Dr Adler
Barjavel: Ravages
Jack Vance: ben je sais pas

et surtout évité Maurice Dantec

[Veterini]

Pour Laire HIP HIP HOURRA
c'est au minimum du nivau de Selena !
En plus je viens d'apprendre que Tim Powers était un ami de K.Dick j'y aurais jamais pensé !

[Val Lazare]

Bon bah alors comme disait Dasim...

ADLER A. Dr - La compensation psychique de l'état d'infériorité des organes suivi de le problème de l'homosexualité

...lapsus révélateur?

[Veterini]

Je viens de lire l'arbre des possibles de Bernard Werber, et bien c'est plutot marrant aussi. D'ailleurs c'est un prêt la seul qualité de ses nouvelles mais ça à le mérite d'être signalé.

[dasim]

Puisque j'ai commencé à vous gaver avec Neal Stephenson, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin : son premier roman, "the big U", vient d'être édité en français sous le titre "panique à l'université", qui a l'air de s'inscrire dans la lignée du samouraï, du moins du point de vue de l'univers : le livre raconte la destruction d'une méga'université entièrement robotisée, et il a la réputation d'être trés drôle. Je ne l'ai pas encore lu (je suis dans quicksilver, je vous en ai parlé ?) donc je ne peux pas confirmer.

Et pour les autres accrocs de Stephenson, je viens d'apprendre que les deux tomes suivant du cycle baroque, the confusion et system of the world, sortent en anglais au mois d'avril. A lire les yeux fermés (ce qui dur, mais faisable).

[Veterini]

Dans un autre genre, je garde un excellent souvenir d'un bouquin de Thomas Dish intitulé "le caducée maléfique". Il s'agit d'un pastiche assumé de Stephen King, trés pince sans rire, plus malin qu'il n'y parait, qui malheureusement ne fera rire que les familiers du Maine fantastique. Mais c'est déjà ça.

Euh Dasim, je l'ai lu comme du m'a dis, ben j'ai pas exploser de rire, c'est du pastiche d'accord, mais bon quand même c'est pas la poilade assuré je veux dire. C'est quand même plutôt méchant comme livre je trouve. Enfin je connais pas vraiment T.Dish mais il a pas faire de la déconnade a tous crain, mais je vous laisse juger :
Alors y a un gosse qui a des problêmes a l'école, une mère alcolique et d'ailleurs c'est pas sa mère (oui il y a un tas de divorce aussi) ensuite il réussit a obtenir un atefact magique avec lequelle et sans vraiment le faire exprès il provoque des catastrophes a la pelle, comme par exemple transformé son demi-frère en légume. Bon et ça continu comme ça dans une atmosphère a la stephen King (particulièrement a la fin d'ailleurs.)
Donc si vous le liser ne le liser pas forcément pour vous marrer.

[dasim]

Je t'ai déjà expliqué que quand je ris, c'est souvent seul...

Ceci dit, je me souviens de beaucoup de choses drôles dans ce bouquin : la soeur qui traumatise le héros dans les premières pages et qui finit victime du syndrome de tourette, le personnage de Justice, le vecteur de la maladie (orgueil de l'amérique, j'en souris encore)... Si le livre n'est pas à proprement parlé une comédie, je trouve délicieuse l'ironie omniprésente de son auteur (la mère qui perd sa joie de vivre en même temps que son penchant pour l'alcool, par exemple) et vraiment comique le final outrancier et grotesque (dans le sens palhaniukien (?) du terme).

Je maintiens donc que ce livre est drôle, et j'affirme sans peur que Vétérini est un pisse froid (putain je dénonce, moi).

[Veterini]

Monsieur, par la présente, je votre signale une convocation pour insulte devant le tribunal de Rouen et vous empresse de vous trouvez un avocat.
Vous accusez le sieur Veterini d'être un pise-froid pour n'avoir su apprécié l'humour ironique et/ou soi-disant palniukien.

Sachez entre autre monsieur que se moquer de personne ayant des problêmes est une honte, seul les personnes de faible moralité y trouve du bonheur, pour peu je vous souspçonnerais de regarder les collocataires.

Mais votre dossier est suffisament chargé pour avoir besoin de rajouté de telles infammies. Donc vous prétendez que cette ironie est drolatique, cependant ce n'est que le vieux tour de "l'arrosseur arrossé". Seriez-vous régressiste ? cela est dotant plus vrai que le livre en question ne fait que reprendre la fable d'un être doté de pouvoir, qui se retourne contre son auteur. Tel le roi Midas. Je suppose qu'ici vous souhaiterez faire une réflexion du type : "Lui c'est pas un dégonflé" je vous le déconseille, ce genre d'humour est proscrit du forum.

Bref Monsieur au lieu d'attaquer Laire, que les Monty Pithon l'horripille ce qui pourrait faire l'objet d'un autre procès. Vous m'insulter, ce a quoi je répondrai notament par la célèbre phrase de Louis XIV s'adressant à De LaFontaine : "Et depuis une grenouille fait de l'humour."

Ps: phrase corrigé, je vous ai dit que c'est pas facile de picorrer les touches, mais je vais mettre un postite sur l'écran pour me rappeler de me relire.

[dasim]

Superficiellement, le livre est amusant parce qu'effectivement il réutilise les ficelles de "l'arroseur arrosé". En profondeur, il est comique parce qu'il fait feu de tout bois (la religion, la famille, le sexe, le rêve américain...). Alors ta convocation au tribunal, tu peux te la mettre dans l'nez, j'irais pas plus que les autres fois.

T'façons, les mecs du havre, on les connait, quand ça vole pas les poules ça essaye de casser du dasim sur internet...

Quant à la dernière phrase du post, il y manque trop de caractère (voire de mots) pour que j'y réponde.

[Veterini]

Bon n'ergotons pas plus. Je préfére T.Pratchett ou D.Adams ou A.Nothomb, et puis c'était quand même un bon livre.
(oauis c'est de mauvaise foi, mais le foie de coq n'est jamais mauvais.)

[Veterini]

il y a un auteur qui me semble entrer exactement dans le sujet du topic, c'est Neal Stephenson. Tous ses livres ne sont pas à proprement parler de la SF, mais le samouraï virtuel [...] dont l'humour décalé n'est qu'une qualité parmi d'autres. Alors évidemment, on est pas chez Pratchett

Certes non !
A vrai dire on est un peu nul part, cela dit ce livre a un avantage. Je prenais Gibson pour un auteur qui avait principalement une bonne idée mais pas énormement de talent. Avec "samourai virtuel" je me rend compte que W.Gibson est un génie littéraire !
Alors tu vas me dire : WHAF WHAF mais la la cosa nostra elle c'est transformé en société de livraison de PIZAAAAA ! (prononcez ça comme les tortues ninja). Et moi la je dis non !
Si je dis non !
Non a l'humour absurbde quand on s'apelle pas Pratchett, ça tombe a plat ! C'est lamentable une honte digne des pires articles du KCN !
Non aux types transformés en chercheur de vitesse a tout prix sans justification ! Stephen King avait d'ailleurs fait une bien meilleur nouvelle sue ce théme !
Alors Dasim tu sais que lécher des grenouilles c'est mauvais pourquoi insistes-tu ? Tu te tue ta santé mental avec ça !

:houhou:

[dasim]

Dans la mesure où tu n'avais pas perçu les subtilités du Caducé maléfique, je ne suis pas franchement surpris que tu continues à te griller. Effectivement, comme je l'avais dis moi-même, le samouraï virtuel n'est pas à proprement parler un livre comique, et il est donc normal que tu sois déçu. Si par contre tu n'as retenu de ce livre que ses péripéties (que tu as le droit de trouver bas de gamme), tu devrais commencer à essayer de lire entre les lignes.

Je cite Val Lazare, parce qu'il est d'accord avec moi, c'est sûr, mais surtout parcequ'il parle mieux de ce livre que moi,sans parler de toi.

Moi le Samuraï Virtuel (Snow Crash en VO) ne m'a pas particulièrement fait marrer. Par contre ce bouquin est une merveille d'inventivité cyberpunk ou comment relier dans une intrigue époustouflante le mythe de la Tour de Babel, les virus informatiques et la réalité virtuelle, et l'influence psychophysiologique de la sémantique.

Si ces questions ne t'intéressent pas, au temps pour moi. Si tu n'as pas perçu que c'est là le coeur de ce livre, lis plutôt le petit Spirou.
Désolé, mais comparer stephenson à Gibson, on peut difficilement faire plus "opinion de touriste". Si snow crash est bidon parce que ses blagues tombent à plat (je ne suis pas d'accord mais admettons), on peut dire la même chose de toute oeuvre non résolument comique quand on a décidé de la réduire à son potentiel humoristique. Avoues que c'est quand même passer à côté de l'essentiel.

[Veterini]

Il est vrai que je n'ai attaqué que l'humour du livre, car il tout aussi vrai que c'est la première qui saute aux yeux. J'espère cependant que j'ai perdu une parti de l'hilarité qu'elle devait provoqué a la traduction.

Mais le reste est tout aussi réprochable, les intrigues mystico-matricienne ne sont pas nouvelle. ET c'est en grande parti pour cela que je le comparais a Gibson, lui parlait de vaudou, d'intiligence articficielle...
Stehenson parle de Virus, et de mythe balbelique. La différence n'est pas des plus élévé. De la a considéré cela comme du pompage je n'en suis pas loin.

Mais surtout ce qu je repproche, c'est que la où Gibson avait réussi a crée une atmosphère que je n'ai pas besoin d'expliquer puisqu'il donna le nom au genre. Stephenson plombe son récit d'histoire invraisemblable qui ridiculise le tout et ne parvienne pas a accrocher.

Pour autant je ne suis forcément insensible a l'humour cyberpunk, D.Effinger avait très bien réussi. Et cela sans aucune repompe sur Gibson. Bref j'ai beaucoup de mal a comprendre l'interêt de ce livre, mais cela est sans doute normal de la part d'un "touriste". (oui, jai pas pigé cette expression, désolé)

:houhou: