The White Stripes - Live au Zénith 01/02/04
Publié : 02 février 2004, 18:14
C'est avant tout un soir que j'attendais sans pouvoir rester vraiment patient. Après l'écoute forcenée des 4 albums, presque rien ne m'excitait plus que d'aller les voir.
Première partie: Blanche, un groupe que je ne connaissais pas, très sympathique, qui, comme les Stripes, fait en quelque sorte du neuf avec du vieux, tout çà avec une très grande classe. Bon, c'est bien gentil mais la lumière se rallume.
Vient alors la longue attente que j'aime, tant elle augmente la pression et le plaisir qu'on ressentira en voyant le groupe acclamé monter sur scène. Je décide d'être un gladiateur ce soir, et je me dirige vers la fosse, avec l'appareil numérique.
Les deux frères et soeurs (Jack l'a dit héhé) se montrent enfin. Jack branche sa guitare, et ne perd pas de temps. Alors qu'il progresse encore sous un déluge d'applaudissements et de hurlements, il entame sans hésiter "When I Hear My Name", à ma grande et agréable surprise (car en général je suppose qu'un groupe commence sur LE titre de la mort du dernier album, ici çà aurait pu être 7Nation Army), puis enchaîne très vite sur l'extatique "Dead Leaves And The Dirty Ground". La joie est immense, mais l'ambiance est malheureusement très localisée, et les grandes brutes devant moi semblent ne pas avoir trop envie de bouger. "Hotel Yorba", miracle, le rythme ensorceleur que Meg martèle provoque des sautillements et un garçon (que je remercie d'ailleurs solennellement) me pousse vers l'avant. C'est d'ici que j'avancerais difficilement vers la scène, jusqu'à arriver au milieu, avec deux rangs seulement devant moi. Là où je suis, la vue est superbe, parfois quelque peu gênée par l'agitation et le chaos qui règne dans la masse de corps qui slamme ici, mais je peux saisir toutes les expressions faciales de Jack et de Meg avec précision. Jack est un showman, un vrai. Pendant que Meg tambourine et nous donne le tempo sur lequel sauter, il nous inonde de son blues explosif et couvre nos voix fausses de la sienne. Le spectacle ne connait presque pas de pause. Une fois Meg prend la relève et chante sur "In The Cold Cold Night" d'une sincérité sans faille, la voix hésitante, Jack discrètement replié au fond de la scène, occupé à préparer ses prochaines attaques électriques qui suivront après cet instant de douceur. Rien n'arrête Jack et Meg. Il maltraite sa guitare pour notre plus grand plaisir, nous reprenons en choeur les refrains des plus grandes chansons des Stripes ("Stop Breaking Down", "The Big Three...", "Astro"...), et nous en redemandons. Puis, sur les dernières notes de l'innénarrable "Ball And Biscuit" ils nous laissent seuls, la guitare de Jack vrombit encore, posée quelque part, et semble ne pas vouloir s'arrêter. Ils reviennent pour un rappel plutôt musclé, comprenant entre autres "Fell In Love With A Girl" et s'achevant sur "I Just Don't Know What...".Le show a sûrement duré près de 1h50, rappel inclus, je me sens bien, j'ai pu prendre des photos intéressantes, et j'aurais envie de les rencontrer maintenant. Jack White est un excellent guitariste. A lui seul il a la puissance de Page et l'audace de Hendrix, plus le style White. Et voilà dans quel état je suis maintenant, fébrile, me passant leurs disques en boucle, et espérant qu'un jour je pourrai les voir de nouveau.
Set List de tête non exhaustive et non ordonnée: (certains titres, dûs certainement à un fantasme permanent, peuvent être erronés)
When I Hear My Name
Dead Leaves And...
Black Matth
Hotel Yorba
In The Cold Cold Night
The Same Boy You've Always Known
Hardest Button To Button (!!!!)
The Big Three...
Astro
Cannon
Stop Breaking Down
Seven Nation Army
Death Letter
We Are Gonna Be Friends
Truth Doesn't Make A Noise
Ball And Biscuit
Rappel:
Little Room
Fell In Love...
I Just Don't Know...
Il en manque. Bientôt les photos si possible. Quelqu'un aurait il un bootleg??
Première partie: Blanche, un groupe que je ne connaissais pas, très sympathique, qui, comme les Stripes, fait en quelque sorte du neuf avec du vieux, tout çà avec une très grande classe. Bon, c'est bien gentil mais la lumière se rallume.
Vient alors la longue attente que j'aime, tant elle augmente la pression et le plaisir qu'on ressentira en voyant le groupe acclamé monter sur scène. Je décide d'être un gladiateur ce soir, et je me dirige vers la fosse, avec l'appareil numérique.
Les deux frères et soeurs (Jack l'a dit héhé) se montrent enfin. Jack branche sa guitare, et ne perd pas de temps. Alors qu'il progresse encore sous un déluge d'applaudissements et de hurlements, il entame sans hésiter "When I Hear My Name", à ma grande et agréable surprise (car en général je suppose qu'un groupe commence sur LE titre de la mort du dernier album, ici çà aurait pu être 7Nation Army), puis enchaîne très vite sur l'extatique "Dead Leaves And The Dirty Ground". La joie est immense, mais l'ambiance est malheureusement très localisée, et les grandes brutes devant moi semblent ne pas avoir trop envie de bouger. "Hotel Yorba", miracle, le rythme ensorceleur que Meg martèle provoque des sautillements et un garçon (que je remercie d'ailleurs solennellement) me pousse vers l'avant. C'est d'ici que j'avancerais difficilement vers la scène, jusqu'à arriver au milieu, avec deux rangs seulement devant moi. Là où je suis, la vue est superbe, parfois quelque peu gênée par l'agitation et le chaos qui règne dans la masse de corps qui slamme ici, mais je peux saisir toutes les expressions faciales de Jack et de Meg avec précision. Jack est un showman, un vrai. Pendant que Meg tambourine et nous donne le tempo sur lequel sauter, il nous inonde de son blues explosif et couvre nos voix fausses de la sienne. Le spectacle ne connait presque pas de pause. Une fois Meg prend la relève et chante sur "In The Cold Cold Night" d'une sincérité sans faille, la voix hésitante, Jack discrètement replié au fond de la scène, occupé à préparer ses prochaines attaques électriques qui suivront après cet instant de douceur. Rien n'arrête Jack et Meg. Il maltraite sa guitare pour notre plus grand plaisir, nous reprenons en choeur les refrains des plus grandes chansons des Stripes ("Stop Breaking Down", "The Big Three...", "Astro"...), et nous en redemandons. Puis, sur les dernières notes de l'innénarrable "Ball And Biscuit" ils nous laissent seuls, la guitare de Jack vrombit encore, posée quelque part, et semble ne pas vouloir s'arrêter. Ils reviennent pour un rappel plutôt musclé, comprenant entre autres "Fell In Love With A Girl" et s'achevant sur "I Just Don't Know What...".Le show a sûrement duré près de 1h50, rappel inclus, je me sens bien, j'ai pu prendre des photos intéressantes, et j'aurais envie de les rencontrer maintenant. Jack White est un excellent guitariste. A lui seul il a la puissance de Page et l'audace de Hendrix, plus le style White. Et voilà dans quel état je suis maintenant, fébrile, me passant leurs disques en boucle, et espérant qu'un jour je pourrai les voir de nouveau.
Set List de tête non exhaustive et non ordonnée: (certains titres, dûs certainement à un fantasme permanent, peuvent être erronés)
When I Hear My Name
Dead Leaves And...
Black Matth
Hotel Yorba
In The Cold Cold Night
The Same Boy You've Always Known
Hardest Button To Button (!!!!)
The Big Three...
Astro
Cannon
Stop Breaking Down
Seven Nation Army
Death Letter
We Are Gonna Be Friends
Truth Doesn't Make A Noise
Ball And Biscuit
Rappel:
Little Room
Fell In Love...
I Just Don't Know...
Il en manque. Bientôt les photos si possible. Quelqu'un aurait il un bootleg??