Synopsis d’Allocine :
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.
Avec une précision d’horloger Suisse, Pixar nous offre ici son dernier opus estival, qui ne restera probablement pas dans les annales mais qui s’avère toutefois fort sympathique. Après avoir été abreuvés de suites de films d’animation cette année (Ice Age IV, Madagascar 3), voici une petite bouffée de nouveauté bien distrayante dont le point fort est de miser sur la relation fille-mère, plutôt qu’une n-ième histoire de princesse attendant son prince charmant.Un virage déjà amorcé dans Raiponce. Le scénario est en ce sens assez original tout en restant dans un univers disney (ne serait ce que point de vue décors). Merida, l'heroïne donc, a du caractère à revendre et fait parfois penser à Buffy par son aspect femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Un ou deux bémols toutefois : si le personnage de sa mère est bien posé, sa relation bien construite, ce n’est pas le cas des personnages secondaires (qui ne sont pour la plupart que de passage ou des faire valoir à l'humour un peu facile....) et l’humour manque un peu au rendez vous je trouve. Le film aurait gagné à avoir un ou deux rebondissements supplémentaires et une relation fille/père plus développé.
Ce film m’a moins touché qu’un Wall-E ou un Toy Story (mais peut on faire mieux ?) mais vaut néanmoins le détour.
Par contre, encore une fois, inutile de se précipiter sur les séances en 3D : elles n’apportent rien, voire assombrissent certaines images.
Jaiina (7,5/10)
Cinéma: Rebelle
Re: Cinéma: Rebelle
Loin de la délicatesse exquise de Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret, Cécile de France prouve qu’elle peut décidément tout jouer en devenant une ex-Miss Chti matinée de cagole, bien décidée à empoigner sa chance.
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