Opeth whispers a lullaby

Toute personne sensée sait bien que le meilleur moyen quil existe en ce bas monde pour se détendre est la musique. Quoi de plus à propos quun bon cd pour accompagner une longue soirée solitaire lors dun hiver pluvieux ?
Partant de ce principe, il faut bien entendu se mettre en quête des albums remplissant le mieux cet office.
De retour de chez votre disquaire, vous ne vous dites sûrement pas, en mettant Damnation dans votre lecteur cd, que celui-ci sera laffaire. En fan averti de métal bourrin vous vous régalez davance à la pensée des préjudices que vos oreilles vont subir, connaissant bien la discographie dOpeth.
Et, dès le début, quelque chose cloche. La guitare est claire, la batterie calme, Windowpane ne ressemble en rien à ce que vous vous attendiez à trouver ici. Au bout de quelques secondes la surprise se poursuit : la voix est redevenue humaine, plus de cris de douleurs, on se demande presque sils ont changé de chanteur entre temps. Et tout le reste sera comme ça. Huit titres comme autant de petites douceurs pour votre âme et votre corps fatigués.
Les instruments, guitare, batterie et clavier principalement, le tout saupoudrés de Mellotron sur Death whispered a lullaby, sont utilisés ni trop doucement ni trop fort. Lambiance de détente domine mais les membres du groupe ne sempêchent pas pour autant de faire entendre leurs maîtrises, ne tombant jamais dans la mollesse.
Le cd sécoute dune traite, aucun titre ne semble se détacher particulièrement. En fait, aucun nest pas spécialement marquant, il ne faut pas chercher ici un quelconque chef duvre ni même un morceau phare. Reste un ensemble homogène qui rempli à merveille le rôle du plus agréable des somnifères. On plane et on oublie, cest tout.
A acheter et à écouter les yeux fermés.
Note : 8
P.S : je nai rien contre le métal bourrin ^^