Nos Amis les Humains [foutage de gueule]

[Alim]

Cette critique nen est pas vraiment une et contient des spoilers alors je mexcuse par avance à tous les gens dont le regard aura le malheur de lire ces quelques lignes. Je suis désolé si je me suis laissé emporter contre lauteur mais cest là luvre dune réelle déception de ma part


Alors voilà, y'a quelques temps était sorti le dernier Werber, un nouveau Werber c'est toujours un évènement (c'est qu'il commence a être bien connu le bougre) faut lui reconnaître que le monsieur dispose d'un style vraiment particulier, presque inimitable dont il a su se servir comme un chef tout d'abord dans la trilogie des Fourmis (les Fourmis, le Jour des Fourmis et la Révolution des Fourmis) puis dans la bilogie comprenant les Thanatonautes et l'Empire des Anges.

Néanmoins, depuis quelques temps on commençait a sentir un sérieux ralentissement dans la prometteuse bibliographie Werberienne. Ainsi, dans Le Père de Nos Pères ou dans l'Ultime Secret, on pouvait sentir que l'auteur commençait à être court d'idées et on le surprenait souvent à répéter ce qu'il avait déjà dit dans ses précédent livres, ces livres sont d'une qualité plus qu'honorable sans atteindre, pour autant, la qualité de leurs prédécesseurs.

14h15 : en me baladant dans ma bien aimée Fnac, je tombe nez à nez avec un énorme présentoir clamant que le Werber nouveau était arrivé. Un premier coup dil au livre m'apprend que ledit bouquin se nommerait Nos Amis les Humains, soit ce nom en vaut un autre enfin bon, Werber restant Werber ,j'empoignai la bête et me mis en quête d'une caisse ou je pourrai me l'approprier.

23h15 : j'aime lire un peu avant de dormir aussi, ouvris-je ma toute nouvelle acquisition et me mis a lire. Première constatation, Werber prend soin de son lectorat et plus particulièrement de nos yeux le livre est imprimé en très gros caractères et nous impose de ne pas avoir plus de 10 lignes par pages. Soit, ce n'est pas ça qui va me décourager.

23h35 : je tourne la dernière page avec le sentiment de m'être fait escroquer.

Je ne métendrai pas sur lhistoire ou tout du moins lembryon dhistoire de cette chose car la moindre phrase pourrait vous en révéler une immense partie. Ainsi, lon a en tout et pour tout quune discussion entre deux personnes coincées dans une sorte de bocal géant. On a donc un homme et une femme (étonnant, non ? à se demander comment ça peut bien finir ! manque plus que la piscine et on a Loft Story) qui discutent et évidemment ils ne sont pas daccord, on a donc un homme désabusé(réaliste ?) et une femme qui se laisse guider par ses rêves et comme ils ne sont pas daccord, ils sengueulent joyeusement, se racontent leurs vies etc.

Bon soyons clair, si jamais Werber a eu une once dinspiration quand il a écrit ça, il sest vraiment très bien débrouillé pour le cacher. Tout ce quil fait ici cest tenter de reprendre quelques un des thèmes qui lui ont réussi dans ses précédents succès et nous re balancer ça dans une sorte dintrigue en papier mâché, daccord son style personnel reste inimitable, mais il ne faut pas oublier que jusque là, il avait toujours été soutenu par une intrigue digne de ce nom. Ce livre donne limpression davoir été inspiré par un cheque bien plus que par une muse, je sais bien que la plupart des auteurs se font maintenant commander leurs livres mais là, cest nest plus quun vulgaire canular.

Certains vont vouloir attribuer tous ces defauts par le fait quil sagisse en réalité dune pièce de théatre (ou peut etre pas javais lu ça quelque part..) néanmoins, faire une pièce de théatre ne dispense pas dinspiration et les dialogues, quils soient lus ou déclamés restent dune fadeur sans nom.

Pour résumer tout ça, on peut dire que Werber se fout de notre gueule de manière admirable et en profite pour s'en mettre plein les poches.

[schiste]

...

[systry]

Mais alors, c'est du premier ou second degré ce bouquin?