qui a deja lu "l'oeuvre"de zola??

[totoyuki]

salut tout le monde!!!!!!

Qui a lu "l'oeuvre"de Zola??? je dois faire une fiche de naturalisme.....mais je sais meme pas ce que c'est.....

Quelqu'un peut m 'aider?? s'il vous plait!!

merci d'avance

[Danorah]

Je rajouterais à ce que dit Arakneed que le naturalisme est un dérivé radicalisé du réalisme, qui lui même est apparu en opposition au romantisme. En gros, on en avait marre des grandes effusions, des sentiments à n'en plus finir, des héros surfaits, et on a décidé de revenir sur la terre et de parler de la vie de tous les jours, des difficultés que rencontrait la socitété, etc. Corrigez-moi si je me trompe, mais Balzac (avec Le Père Goriot par exemple) était un réaliste : il dépeint ses personnages de la façon la plus objective et... réaliste possible, sans une once de condescendance pour ceux-ci. Le naturalisme, c'est la même chose mais poussée à l'extrème : on desend dans les bas-fonds de la société, on dépeint tout ce qu'il y a de plus noir pour le dénoncer au mieux. C'est donc un mouvement excessivement pessimiste, et c'est en grande partie pour ça qu'il n'a pas fait long feu !

[Baby14]

[url=http://emilezola.free.fr/index%202.htm" title="un site consacré à l'oeuvre de Zola]un site consacré à l'oeuvre de Zola[/url]

A savoir que son oeuvre compte pas moins de 32livres!!!

[totoyuki]

:bouhou: merci beaucoup！！！！:bwehe:

[Raph75]

L'Oeuvre est pour moi l'un des romans les plus émouvants d'Emile Zola. Il était très ami avec Paul Cézanne. Ils se connaissaient depuis près de quarante ans, quand Zola a écrit ce livre, en hommage à son ami. L'homme que l'on découvre donc est largement inspiré de cet être exceptionnel qu'était Cézanne. Il déclara trois ans avant de mourir une des plus belles phrases sur l'art que j'ai lues de toute ma vie. Je vous la livre telle qu'elle fut écrite de la main même de Cézanne : "Je travaille opiniâtrement, j'entrevois la terre promise. Serai-je comme le grand chef des Hébreux ou bien pourrai-je y pénétrer ? J'ai réalisé quelques progrès. Pourquoi si tard et si péniblement ?"

[Raph75]

J'avoue, j'avoue, Belf'... Je bats ma coulpe, je monterai les marches de Notre-Dame à genoux, nu et fouetté par mes soins, pour avoir ainsi tronqué la réalité, que j'aime embellir. Que voulez-vous, je n'aime point les disputes, et ne veux retenir que le temps glorieux d'un échange riche entre le peintre et l'écrivain.
Ayant moi-même perdu un ami avec qui nous avons eu de grandes divergeances politiques, je ne désire pas m'étendre sur ce genre d'épisodes dont se déléctaient les journalistes des Voici et Public de l'époque. Les Goncourt, par exemple. Dont j'ai lu quelques pages de leur journal, un exemple pour nos Entrevue, Gala, Paris Match d'aujourd'hui. gerbant, quoi.
Gros bisous, Belf'.

[Raph75]

Dites-moi, soudain, j'ai un doute. On me présente comme un figurant de Glitter. Glitter, n'était-ce point ce film dégoûlinant de guimauve molle en forme de bon sentiments à la pelle, dans lequel la prestation de Mariah Carey fut unanimement saluée, à la fois par le public et la critique ? Eh bien oui, je ne sais comment vous avez découvert ce trait de mon curriculum-vitae, certainement après une enquête journalistique de très longue haleine, dans laquelle les menaces sont venues de toute part. Oui, je suis fier d'avoir participé même de façon modeste à l'édification d'une des oeuvres cinématographiques majeures les plus ontologiquement importantes de notre temps. Un film dont avait besoin toute une génération pour se régénérer, pour repartir de l'avant. Un film qui contra avec une efficacité surprenante l'impact de Farenheit 9/11, la honteuse propagande gauchiste du socialo-communiste Michaël Moore, sur la population américaine et mondiale. J'avais même été défendre, vendre serait un terme plus approprié, en inde, où tout Bollywood avait pleuré devant l'explosive et éclatante beauté du rimmel de Mariah Carey.

Je remercie les responsables de ce site d'avoir fait mention, sans que je ne les paye d'aucune façon, que ce soit de monnaie sonnante et trébuchante, ou d'une autre façon, avant de se faire intromettre avec un bailon dans la bouche pour taire mes cris de douleur, non, non, non, rien de tout cela, d'avoir fait mention de ce fait d'armes qui restra dans les annales.

Cordialement,