The Moonstone, (Pierre de Lune pour les intimes), nest autre quun livre époustouflant de lauteur anglais Wilkie Collins.
En plus davoir des pages, ce livre recèle de nombreuses autres qualités qui en font un ouvrage hors pair et incontournable. (ok, je casse de suite le suspense, la note sera très bonne). Cependant je vais tenter de vous en faire une critique cohérente (
) ou tout au moins fondée sur autre chose que des borborygmes élogieux, sinon vous ne comprendrez rien à ce que je raconte (ce qui est peut-être déjà le cas) 
mon dieu j'adore trop vos smileysMoonstone, le diamant qui fout la zone
Wilkie Collins offre dans ce livre lhistoire, sous forme de destins croisés, de personnes gravitant autour dune pierre précieuse, the Moonstone. Ce diamant jaune, en plus dêtre très rare par sa taille et sa couleur, subit depuis sa plus tendre enfance moult péripéties qui lemmènent dAsie en Europe en passant par le Proche-Orient, ce qui est plus logique que par les Andes me direz-vous.
Soit.
Nempêche que le postulat de départ est que monsieur Moonstone, diamant hindou notoire ornant la statue du dieu lune local, a été volé par de fourbes sarrasins avant dêtre dérobés par de vils anglais avant dêtre offert en cadeau empoisonné à ladorable et anglaise Rachel Verinder, 18ans, célibataire, qui sempresse de se le faire voler le jour de son anniversaire, la félonne. (elle est complexe cette phrase hein ?
)Lhistoire de The Moonstone se « résume » donc, au premier abord, aux tribulations dun diamant lunatique autour du monde.
Et pourtant non.
On sen fiche du diamant, prétexte de base (ça aurait été un palmier inca que ça aurait été la même chose) pour donner à Wilkie Collins toutes les possibilités dexercer son génie.
Du génie de monsieur Collins
Tout comme Phil (nan mais fallait que je la fasse celle-là
), Wilkie est un être talentueux bien quayant un prénom bizarre. 
The Moonstone, publié en 1868 ( pour info the Hound of the Baskervilles de Conan Doyle sort en 1901) fait figure de précurseur pour ce qui est du detective novel anglais (doù la pertinence de linformation Doylienne ci-dessus
). Tout comme un bon Sherlock Holmes (en même temps mettre « bon » avec « sherlock holmes » est un geste très machinal) the Moonstone va sattarder sur le raisonnement et les démarches pour découvrir le mystère entourant ce diamant maudit, autant grâce à la présence du sherlock local, le Sergeant Cuff, que par Franklin Blake, personnage central du roman car tour à tour protagoniste, narrateur, et surtout origine (factice) de ce recueil.Mais loriginalité de luvre de Wilkie ne se résume pas à cela. Cest par son incroyable complexité que ce recueil est saisissant. Imaginez donc : une uvre divisée en 4 parties,la première, le prologue (6pages), la deuxième, tout dun bloc, faisant les 2/5ème du bouquin (180 pages ). La troisième, divisée en 8 « narratives » (260 pages), et la dernière, lépilogue, divisée en 3 « statements » (2 pages). En plus dêtre de composition inégale (il ne connaît pas le plan en 27 parties lui
), the Moonstone insère dans diverses parties des lettres, des correspondances, des morceaux de journaux intimes, etcBref, cest le bordel à première vue.
Pourtant
Le génie de W.Collins cest davoir réussi à coller tous ces morceaux disparates pour en faire un tout qui, en plus dêtre cohérent, permet aux diverses parties dintéragir entre elles.
Chacune des 4 grandes parties a un narrateur (ou plus) différent. La pire du pire, la 3ème partie, possède 7 narrateurs différents. En tout, nous avons affaire à un recueil de 11 témoignages, plus ou moins longs selon limportance du narrateur (2 narrateurs principaux reviennent 2 fois).
Chacun donne, sur la période de lenquête plusieurs mois voire davantage -, sa participation dans le mystère, sa vision des choses, ses sentiments par rapports aux autres supposés coupable, et on est même pas perdu, parce que, pas folle la guêpe, wilkie lourson il avait pensé à mettre le récit qui pose l'intrigue et sa situation, ses personnages dans un récit unique fait dès le début de luvre (1st Period : events related by Gabriel Betteredge) !
Wilkie Collins réussit donc à nous donner 11 styles décriture totalement différents, entre la vieille folle puritaine, le majordome ultra conservateur ou le policier réaliste et logique, sans pour autant virer à la caricature pure et simple. On suit lhistoire du diamant non plus pour ses péripéties, mais pour voir sexprimer différents points de vue, changer de focalisation interne, sinstruire sur le même fait en gagnant un ou deux élémentsEt en même temps avancer dans lhistoire. Cest monumental, chef-doeuvrical, pour rester simple et sobre (et surtout faire trois points car le Triangle est le Maitre).
:love::love:Deep Impact?
The Moonstone est donc un livre qui, à sa sortie, a marqué les esprits : il remporta un énooooorme succès (avec plusieurs « o » tant il est gros Enfin, important quoi, j'ai insulté personne hein^^) et fut publié sous forme de feuilleton pour le public dans un magazine. Cependant, à sa publication en livre, Wilkie Collins peaufina son uvre et rajouta un « narrative » en plus, pour notre plus grande joie, car cest le narrative-comique-qui-ne-sert-à-rien-pour-lintrigue du livre, celui de Miss Clack, la vieille folle puritaine citée plus haut.
Cependant lengouement pour cet auteur a tout bonnement disparu au 20ème siècle, ce qui est fort dommage compte tenu du bonheur que procure sa lecture
Et cest pourquoi jai tenté de vous le faire découvrir, même si je sais que fondamentalement ce message na pas la forme d'une critique (imaginez que jai même pas fait de plan, donc pas de structure !) et na aucune qualité littéraire (« ben alors pourquoi tu lécris, banane » « je suis pas une banane ! Je suis un rat-taupe ! Et de toute manière cétait par gentillesse que je lai faite cette critique !» *tiens, je me parle encore toute seule*) autre que sa propension à rajouter des parenthèses à tout va.
Voila donc mon premier topic, sniff que cest émouvant, et ma première note : ré.
42/10
) "celle-là" se rapporte évidemment au nom commun "critique", qui bien que non évoqué plus haut, est évidemment sous-entendu.
)
:ooops:
