Nelson Monfort [retransmission des JO]
Publié : 23 février 2006, 21:37
Tous les jours on croit avoir touché le fond. Chaque minute de télévision vous rappelle à quel point la culture est fine couche de vernis civilisatrice qui a tendance à trop facilement s'écailler.
Bien sûr choisir le journalisme sportif comme cible rend la critique plus facile, mais là, mais là c'est l'hallucination la plus totale. Plus la peine de dépenser des fortunes en psychotropes. Une retransmission de patinage sur glace avec les commentaires du cultissime N. M. remplacera avantageusement n'importe quelle dose de n'importe quelle substance.
Et pourtant on le connaissait notre NM avec ses phrases de 8000 mots, ses ragots débiles et ses remarques sans intérêts. On l'avait déjà vu trainer sur les bords des stades, à l'affut d'un athlète essouflé ne pouvant plus lui couper la parole. Les 35 h c'est pas pour lui : en ce moment il est en quasi permanence sur les ondes. Dès que des patineurs s'approchent de la glace il dégaine son micro et c'est parti pour le grand n'importe quoi.
Le top fut atteint le 22 février de l'an de grace 2006 où durant une retransmission de patinage de vitesse (faites à l'arrach comme d'habitude vu qu'ils n'ont pas de consultants et ne savent pas quoi dire, et coupée en plein milieu) notre NM national n'a rien trouvé d'autre à faire que de chanter "le patineur" de Julien Clerc. Si vous ne l'avez pas vu sachez que vous avez raté un moment rare de télévision. Une preuve tangible des profondeurs dans lesquelles un journaliste sportif peut tomber. Une preuve aussi que le ridicule ne tue pas. Enfin, comme on dit : un moment de honte est vite passé.
NM : innotable, il est irremplaçable au sens propre du terme...
Bien sûr choisir le journalisme sportif comme cible rend la critique plus facile, mais là, mais là c'est l'hallucination la plus totale. Plus la peine de dépenser des fortunes en psychotropes. Une retransmission de patinage sur glace avec les commentaires du cultissime N. M. remplacera avantageusement n'importe quelle dose de n'importe quelle substance.
Et pourtant on le connaissait notre NM avec ses phrases de 8000 mots, ses ragots débiles et ses remarques sans intérêts. On l'avait déjà vu trainer sur les bords des stades, à l'affut d'un athlète essouflé ne pouvant plus lui couper la parole. Les 35 h c'est pas pour lui : en ce moment il est en quasi permanence sur les ondes. Dès que des patineurs s'approchent de la glace il dégaine son micro et c'est parti pour le grand n'importe quoi.
Le top fut atteint le 22 février de l'an de grace 2006 où durant une retransmission de patinage de vitesse (faites à l'arrach comme d'habitude vu qu'ils n'ont pas de consultants et ne savent pas quoi dire, et coupée en plein milieu) notre NM national n'a rien trouvé d'autre à faire que de chanter "le patineur" de Julien Clerc. Si vous ne l'avez pas vu sachez que vous avez raté un moment rare de télévision. Une preuve tangible des profondeurs dans lesquelles un journaliste sportif peut tomber. Une preuve aussi que le ridicule ne tue pas. Enfin, comme on dit : un moment de honte est vite passé.
NM : innotable, il est irremplaçable au sens propre du terme...