Six Feet Under
Publié : 05 mai 2003, 12:57
Depuis quelques temps déjà je me trainais à la recherche d'une série
qui m'accroche un peu. Après avoir connu un enchantement initial
grace à X File pendant les deux trois premières saisons, enchantement
qui fit place à la blasification la plus intense : à force de courir
après le grand secret on commence à s'essoufler un peu. Après
la merveilleuse Ally Mc Beal (la réanimation de la grenouille de John
Cage : un grand moment scénaristique !), qui elle aussi au bout de
deux trois saisons commence à tourner en rond : à force d'avoir trente
ans et de chercher un mec tout en creusant sa déprime post adolescente
elle va finir par passer à la case retraite sans passer par l'age
adulte. Bon mis à part le fait qu'il semblerait que deux ans soit le
max que je puisse accorder à une série, j'étais depuis quelque temps
en attente.
Et voila que je tombe sur six feet under ! Dès le générique c'est le
choc. Le thème central de cette série saute tout de suite au visage :
la mort. Thème soigneusement évacué dans 99% de la production
cinématographique. Généralement la mort, ca vous permet de punir le
méchant, de terminer le mélo, bref en gros ca conclue. Dans S F U
c'est au contraire le point de départ : tous les épisodes que j'ai vu
(quatre pour l'instant et juste ceux de la fin de saison je manque
donc un peu de matériel) commencent par une mort. Du boulot en plus
pour la famille fisher donc. Famille composée de deux frêres qui
s'occupent de l'entreprise familiale de pompes funèbres, une soeur
plus jeune et une mère. Le père est mort mais souvent présent dans les
épisodes sous forme d'hallucinations des fishers qui le voit pour des
raisons différentes. Les principaux thèmes de sociétés sont traités
au travers de ce prisme : homosexualité, drogue, secte, problèmes
d'identités, même l'économie (une grosse entreprise de pompe funèbre
cherchant à racheter les indépendants et tuant le "petit
commerce"). Je le vois assez comme une version trash (Palaniukienne)
d'Ally Mc Beal, même dose d'humour et de poésie, mais là ce ne sont
plus des petites fleurs mais des couronnes mortuaires.
Pour l'instant c'est confiné au monde du crypté. A quand la sortie
en DVD que je me tappe les deux premières saisons en intégrale ???
qui m'accroche un peu. Après avoir connu un enchantement initial
grace à X File pendant les deux trois premières saisons, enchantement
qui fit place à la blasification la plus intense : à force de courir
après le grand secret on commence à s'essoufler un peu. Après
la merveilleuse Ally Mc Beal (la réanimation de la grenouille de John
Cage : un grand moment scénaristique !), qui elle aussi au bout de
deux trois saisons commence à tourner en rond : à force d'avoir trente
ans et de chercher un mec tout en creusant sa déprime post adolescente
elle va finir par passer à la case retraite sans passer par l'age
adulte. Bon mis à part le fait qu'il semblerait que deux ans soit le
max que je puisse accorder à une série, j'étais depuis quelque temps
en attente.
Et voila que je tombe sur six feet under ! Dès le générique c'est le
choc. Le thème central de cette série saute tout de suite au visage :
la mort. Thème soigneusement évacué dans 99% de la production
cinématographique. Généralement la mort, ca vous permet de punir le
méchant, de terminer le mélo, bref en gros ca conclue. Dans S F U
c'est au contraire le point de départ : tous les épisodes que j'ai vu
(quatre pour l'instant et juste ceux de la fin de saison je manque
donc un peu de matériel) commencent par une mort. Du boulot en plus
pour la famille fisher donc. Famille composée de deux frêres qui
s'occupent de l'entreprise familiale de pompes funèbres, une soeur
plus jeune et une mère. Le père est mort mais souvent présent dans les
épisodes sous forme d'hallucinations des fishers qui le voit pour des
raisons différentes. Les principaux thèmes de sociétés sont traités
au travers de ce prisme : homosexualité, drogue, secte, problèmes
d'identités, même l'économie (une grosse entreprise de pompe funèbre
cherchant à racheter les indépendants et tuant le "petit
commerce"). Je le vois assez comme une version trash (Palaniukienne)
d'Ally Mc Beal, même dose d'humour et de poésie, mais là ce ne sont
plus des petites fleurs mais des couronnes mortuaires.
Pour l'instant c'est confiné au monde du crypté. A quand la sortie
en DVD que je me tappe les deux premières saisons en intégrale ???