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Date de sortie : 01 Février 2006
Réalisé par Byambasuren Davaa
Avec Urjindorj Batchuluun, Daramdadi Batchuluun, Nansa Batchuluun
Film mongol. Genre : Drame
Durée : 1h 33min. Année de production : 2005
La Mongolie. Des steppes à perte de vue. Et des hommes éparpillés au hasard, à mi-chemin entre le monde et le ciel.
Byambasuren Davaa qui avait précédemment tourné L'Histoire du Chameau qui Pleure nous emmène une nouvelle fois dans son pays natal, bien loin de nos pays occidentaux. Dans ce docu-fiction d'une heure et demie, nous allons suivre l'histoire de la petite Nansa, étroitement liée avec celle de ce chien seul qu'elle a trouvée.
Vous l'aurez compris à demi-mots, l'histoire n'est que le support de la réalisatrice pour nous faire découvrir son pays et surtout la vie de ces nomades qui hésitent entre le monde d'autrefois qu'ils ont toujours connu et le monde moderne qui surgit au moindre détour.
Avec La Chien Jaune de Mongolie, le spectateur se plonge dans un monde différent. Dans ce monde nomade, le clan est réduit à sa plus simple extrémité : la famille. Le père, la mère et les trois enfants, des yaks, des chèvres et des moutons, quelques chevaux, une moto, une yourte, le ciel, la montagne et la steppe; c'est tout le paysage de ce film.
On suit la vie de ces derniers nomades qui résistent encore à l'attraction urbaine. Presque complètement autonomes, leur troupeau est leur principale source de nourriture ainsi que leur chauffage par l'intermédiaire des bouses. Et si, parfois, le père se rend en ville en moto, c'est pour vendre la peau de ses moutons et ramener quelques cadeaux dérisoires qui emerveillent des enfants pas encore gâtés par le monde occidental. Car ici une simple louche en plastique est une attraction originale.
Une louche en plastique? Au milieu de la steppe? Oui, car le spectateur découvre que le nomade mongol a adopté certains objets "modernes". Ici le feu est allumé facilement par des allumettes, là c'est une éolienne qui fournit l'électricité pour s'éclairer le soir. Sans (pour l'instant) perdre leur âme, les membres de cette famille profitent des meilleurs aspects de la modernité. Et c'est ainsi que Nansa passe son hiver à l'école, loin de ses parents. Mais le monde que nous connaissons s'avère aussi parfois dérisoire. La belle louche en plastique aura vite fini complètement déformée par l'eau chaude. Et qu'y a-t-il de plus dérisoire que cette scène finale avec un véhicule venant clamer la nécessité de voter pour un président qui semble bien loin des occupations quotidiennes des nomades?
Le Chien Jaune de Mongolie [Film]
Le Chien Jaune de Mongolie [Film]
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
Le Chien Jaune de Mongolie [Film]
Un trés beau film, simple et touchant. J'ai adorré. Dépaysement garanti. 
"On joue pas avec Dieu... j'vais le dire à Maman".

"On joue pas avec Dieu... j'vais le dire à Maman".

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