Meilleur Espoir Féminin [Film]

tyler · Message par **tyler** » 31 mai 2006, 23:38

Gerard Jugnot ... Ce nom, tout le monde le connait. En tant qu'acteur d'abord dans les Bronzés, dans Papy fait de la resistance bref en tant qu'artiste de la Troupe du Splendid... Mais il est connu aussi en tant que réalisateur reconnu. A vrai dire, ses films sont preque tous devenus des films cultes. Et surtout, ce qui plait dans les films de Jugnot, c'est que non seulement ils sont reussis mais ils parlent de problemes de société comme Une epoque formidable qui parlait d"un homme qui perdait tout et qui finissait SDF (d'ailleurs on appreciera aussi la presence de Borhinger), de Casque bleu qui parlait des francais qui subissaient la guerre, de Fallait pas ! qui caricaturait les sectes (Avec un Jean Yanne tordant a souhait) et de Mr Batignole qui parlait des francais sous l'occupation.

Dans Meilleur Espoir Feminin, Jugnot parle de cinema, surtout des acteurs debutants. C'est donc ce film dont nous allons parler aujourd'hui. Nous decouperons le film en deux parties distinctes correspondant aux personnages de Gerard Jugnot et de Berenice Bejot mais tout d'abord l'histoire

Coiffeur par vocation, Yvon Rance, la quarantaine elegante et la prothese capillaire bien ajustee, regne dans sa Bretagne natale sur une clientele de vieilles dames. Mais sa raison d'etre, son chef-d'oeuvre, c'est Laetitia, sa fille unique qu'il eleve seul depuis bientot dix-huit ans. Pour elle, il imagine un avenir grandiose: elle sera coiffeuse dans un grand salon pour le troisieme millenaire, a Laval ou a Quimper. Laetitia, elle, reve autrement. En secret, elle a passe des essais pour le cinema et c'est elle qui a ete choisie pour le premier role. Sa vie va basculer, car si Leatitia realise son reve de faire du cinema, Yvon est contre cette idée et refuse parler de cinema...

Mr Yvon

Yvon, c'est le coiffeur de quartier, celui qui connait tous ses clients, qui a son salon dans une petite samme. D'ailleurs, les personnages de Jugnot sont souvent des personnages simples sans histoires. Sa fille, il la voit directrice d'un grand salon de coiffure. Mais le jour ou il apprend que sa fille va faire du cinema, tout s'ecroule. Ce n'est pas qu'Yvon n'aime pas le cinema, c'est qu'il a peur que l'on abuse de sa fille... qu'elle finisse dans un film pornographique ou comme intermitente. En bref, pour lui, sa fille s'eloigne d'un avenir sur vers un avenir incertain. Yvon est meme desespere quand il voit que sa fille est bornée et qu'elle refuse de lui parler (on voit sa tristesse quand sa fille lui dit qu'il ne l'aime pas)

Mais finalement, il accepte avec quelques conditions : l'argent que va gagner leatitia servira a payer un salon de coiffure et evidemment, il est hors de question de voir sa fille denudée. Mais il reste encore un personnage naif. Il est naif quand il croit que sa fille arretera le cinema pour s'acheter un salon de coiffure, il est naif quand il croit que sa fille ne sera pas denudee et il est naif quand le realisateur Stéphane et son producteur lui offre un emploi de conseiller artistique pour qu'il reste tranquille pendant le tournage..

On y voit surtout un pere perdu (comme la premiere scene de Leatitia ou il ne sait pas ou se mettre sans deranger le tournage). Il voit sa fille partir de lui, devenir independante sans qu'il puisse la proteger au mieux.. et sutout sans nouvelle d'elle (il apprend son changement de nom par l'adresse). Le retour de la mere de Leatitia n'aide pas Yvon a se reconcilier avec sa fille car son ex femme ne cesse de mentir a Leatitia pour l'eloigner de son pere. Cela n'a que pour resultat qu'un clash entre Yvon et Leatitia lors de la premiere du film. Yvon y voit sa fille devenue bonne actrice mais aussi un fantasme masculin (la scene avec les serveurs qui trouvent la fille bonne). Ce dernier reste encore avec sa certitude que sa fille arretera la cinema. Mais avec l'affrontement entre Yvon et sa fille, ce dernier perd toutes ses illusions et se rend compte qu'il a perdu sa fille..

Il renie donc sa fille et decide de vendre son salon car sa fille reprentait pour lui son avenir en quelque sorte.. Pourtant, sa fille revient a la maison et ils se reconcilient. Finalement, Yvon reprend sa vie normale, garde la fille de leatitia pendant qu'elle tourne..

Leatitia France

Leatitia realise son reve quand elle est prise pour le premier role d'un film. Elle revient donc chez son pere avec la tete pleine de reve (elle s'en fout que son pere lui reproche son retard). Pourtant elle perd vite illusion quand elle voit que son pere reste borné malgré l'aide de ses amis et ceux d'Yvon. Elle simule meme un suicide en avalant des medicaments homeopathiques. Elle ne veut meme plus parler a son parler et ne se communique que grace a des papiers.

Malgre le refus de son pere, elle persevere a le convaincre d'accpeter de signer des contrats et finalement ca donne un resultat puisque son pere accepte (ce dernier persuade que sa fille redeviendra coiffeuse). Elle est evidemment heureuse mais ne perd pas la tete (elle ne contredit pas son pere quand il lui parle du salon qu'elle reprendra car si elle le faisait, son pere refuserait a nouveau), ou quand elle joue la carte sexy car elle sait que son charme lui ouvrira de nombreuses portes. Finalement, Leatitia s'habitue vite a sa nouvelle vie et meme a tendance a oublier sa vie d'avant (elle en oublie meme son amoureux Kader, ne rappelle pas son pere et change son nom Rance en France sans informer son pere). Elle finit meme par tomber amoureuse de son realisateur.et encore mieux, elle attendra un bebe de lui. Sa renommée monte vite (elle est invitee chez Foucault). Elle sera harcelle par les photographes (elle est photographiee dans son lit d'accouchement avec son nouveau bebe)

Et, quand on est celebre, on a toujours la visite de gens dont on a plus de nouvelle depuis longtemps et qui veulent profiter de la notoriete qu'on a acquise. Ce genre de personnage oppurtuniste est incarnée par la mère de Leatitia qui apparait comme magie lors de l'emission de Foucault. Elle profite meme de l'etat de sa propre fille pour lui mentir sur son passe et sur son pere (sa mere lui ment en lui disant que son pere n'est pas yvon).. Mais contrairement a son Yvon, Leatitia ne renie pas son pere et meme, elle le considere encore comme tel. Finalement, son talent est reconnue par beaucoup de monde a la premiere du film. Mais elle est decue de la reaction de son pere. Remontée contre ce dernier, elle le renie finalement en recevant une gifle de la part de ce dernier.

Quelques années plus tard, elle arrivera a concilier sa vie d'actrice et de mere. Elle ira tourner des films a l'etranger, deviendra une grande vedette mais elle garde un peu de son enseignement de coiffeuse (quand elle demande a sa mere de lui couper une meche et finalement, elle le fait elle meme en applicant que son pere lui a appris). Pis un jour, a la veille d'aller aux cesars (dont tout le monde est sur qu'elle le gagnera), tout un monde s'ecroule. Au cours d'une discussion banale avec sa mere (devenue elle aussi une vedette et toujours aussi opportuniste), elle se rend compte des incoherences que sa mere raconte et comprend que depuis le debut, sa mere profitait d'elle et qu'elle l'eloignait de la seule personne qui l'aimait vraiment pour ce qu'elle etait vraiment, Yvon Rance. Elle decide donc de retrouver son pere dans son salon en s'eloignant de sa carriere (elle n'assiste pas a la remise des cesars )..

Finalement, elle restera tout de meme actrice mais sa fille reste avec son pere, sa carriere ne sera pas fichue (on voit le cesar entrepose dans le salon d'Yvon) et elle gardera sa relation avec son pere et aussi avec Kader...

Voila donc un bon film de Gerard Jugnot : Drole, Pertinent, Emouvant , Sincere, Realiste.. Berenice Bejo est geniale, Jugnot est genial aussi. Les personnages secondaires sont tout aussi reussis comme Chantal Lauby, ou meme Ticky Holgado.. On passe vraiment un bon moment et je le conseille vraiment a ceux qui veulent faire du cinema (comme moi)...

tyler · Message par **tyler** » 01 juin 2006, 10:37

e que j'adore dans ce film, c'est borhinger... C'est vraiment un bon acteur dommage qu'il se fasse si rare..

Moi j'ai bien envie de revoir Fallait pas !! a cause de Jean Yanne

gyzmo · Message par **gyzmo** » 25 juillet 2006, 12:03

Je pense que Tyler est en droit d'affirmer que la plupart des films de Jugnot sont des films "cultes" pour lui. Chacun à ses propres références et le mot "culte" n'a pas de définition universelle, il me semble

Monsieur Batignole, Scout Toujours et Pinot Simple Flic (superbe affiche !!) peuvent tout à fait rentrer dans la case de film "culte" français, ne serait-ce que par leur popularité et leur situation mémorable (surtout pour les 2 derniers, grands classiques de l'humour subtil et tout

).

tyler · Message par **tyler** » 25 juillet 2006, 16:04

Je sais pas trop comment tu penses, mais tous ces films sont quand meme connus. Et surtout, tu oublies une epoque formidable que j'ai cite avec en plus Bohringer !!

Je te trouve tres deplaisant sur ce coup ...

tyler · Message par **tyler** » 25 juillet 2006, 16:22

alors

1) Je suis comme toi, tres decu des bronzes 3

2) j'adule jugnot pas parce qu'il a fait les bronzes, mais parce qu'il fait des tres bons films vraiment humains

3) Je ne savais pas qu'un film culte devait obligatoirement avoir des phrases cultes...

gyzmo · Message par **gyzmo** » 25 juillet 2006, 16:27

Love and peace, oh !

Pour répondre à Krisss, j'ai dans ma manche de spectateurs des films cultes qui ne le seront pas pour d'autres (Dar l'invincible, Remo Williams, Killer Klowns from other Space...). Le statut "culte" est réellement très subjectif, se base sur différentes critères tout aussi subjectifs et il n'est pas à confondre, je crois, avec l'appelation "grand classique". Je conçois totalement que Scout Toujours puissent être un film culte pour plein de monde, qu'il génére de plus ou moins bons souvenirs à tous ceux qui ont été scout, par exemple. Ca me pose aucun problème de le classer là-dedans en tout cas puisque chacun étiquette comme il l'entend, suivant ses affinités et ses expériences, lorsqu'il évoque SES films cultes

tyler · Message par **tyler** » 25 juillet 2006, 16:33

Ben dis donc, je sais pas ce qu'il t'as fait Jugnot mais j'aimerais pas etre dans son slip !!

gyzmo · Message par **gyzmo** » 25 juillet 2006, 16:37

KRISSS a écrit :ben c'est pas compliqué, malgré le fait que j'aime beaucoup Jugnot, les seuls films cultes auquel il a participé sont "les bronzés".

Et aussi : Papy fait de la résistance, Le père nouel est une ordure.
Mais depuis le temps, ces films sont devenus des classiques

tyler · Message par **tyler** » 25 juillet 2006, 16:49

On pourrait aussi citer les choristes mais je suis pas trop fan du film..

Au passage, jugnot est au musee grevin, pas mal pour un real dans la moyenne...

Wax · Message par **Wax** » 25 juillet 2006, 16:59

Lorie aussi est au musée Grévin...

Mais Jugnot a du talent on est bien d'accord!

tyler · Message par **tyler** » 25 juillet 2006, 17:06

Sarko aussi y est remarque... finalement, c'etait pas un bon exemple le grevin...

hiddenplace · Message par **hiddenplace** » 25 juillet 2006, 18:26

(je sais, ça n'ajoute rien de plus au débat^^) Kriss, "Culte" ne signifie pas culte pour la totalité du public international de tous les temps, mais bien pour chacun... en tout cas, c'est comme ça que je l'entends; ou alors pour une certaine catégorie de gens (par exemple, je dirais que L'histoire sans fin est quasiment culte pour les gens qui étaient enfants au même moment que moi... mais ça se réfère à des souvenirs communs et tout, et c'est pas vrai pour tous les gens de mon âge non plus)

Y a un topic consacré aux films cultes, si tu le parcours, tu verras que même si certains films sont récurrents, tout le monde n'a pas les mêmes films cultes. Je pense que ça dépend vraiment des références et des goûts de chacun, comme ça a été dit plus haut.

Vos films cultes
Quelquepart dans ces pages, chacun explique en quoi un film est culte pour lui...

gyzmo · Message par **gyzmo** » 26 juillet 2006, 10:00

KRISSS a écrit :Faut pas non plus mettre l'étiquette culte à tout

Pourquoi pas !

Chacun n'est-il pas libre de choisir quel est son film / réalisateur culte ? Existe-t-il une élite quelconque qui désigne la cultitude d'une réalisation et en qui on peut avoir une confiance aveugle ? Quels sont les critères universels (ou communautaires) pour mettre une étiquette pareille ? Le statut "culte" est-il une question de "mérite de l'autre" (en l'occurence, le réalisateur et son équipe) ou de "sensibilité personnelle" (la manière dont un film peut nous toucher) ? Faut-il être un cinéphile pour diriger les autres sur le bon chemin ? Peut-on classer ces films cultes par ordre de puissance intellectuelle ou de popularité ? Et surtout, comment un spectateur A peut-il "reprocher" à un spectateur B d'avoir dans sa filmo culte de "mauvais" films / réalisateur ?

Pour moi, l'étiquette "culte" est un choix personnel qui dépend d'un contexte, d'un etat d'esprit et d'une sensibilité parfaitement accordée sur les notes de l'objet visionné. Peu importe que cet objet soit "connu de tous", "fait par une grosse pointure" ou "inoubliable". Mes quelques films cultes à moi (totalement différents de mes plus ou moins grands classiques) sont "cultes" parce qu'il me contente à chaque fois et me replonge avec plaisir dans ce fameux contexte, cet etat d'esprit et cette sensibilité harmonieuse déjà éprouvés au premier visionnage (seul ou à plusieurs). Et celle ou celui qui contestera ma selection de films cultes, ben, il peut toujours prendre un abonnement à vie chez "têtes-brûlés.com" pour que j'arrache devant lui mes étiquettes, car elle ou il n'est pas prêt de me faire changer d'avis juste parce que ses goûts sont différents des miens. Vouer un culte est vraiment une question de foi personnelle

KaSuGayZ · Message par **KaSuGayZ** » 26 juillet 2006, 10:30

La notion de culte a vocation à l'universel, la traiter avec subjectivité est un non-sens. Il y a la une confusion entre le culte et la préférence.

hiddenplace · Message par **hiddenplace** » 26 juillet 2006, 10:44

Oui enfin, pas besoin d'être à plusieurs pour vouer un culte à quelquechose...
Je suppose que tu parlais de définition dans le Petit Robert ou l'Encyclopedia Universalis. Mais selon moi, "vouer un culte", c'est se livrer à une quasi idôlatrie envers un objet ou un sujet pour des raisons personnelles, et je pense que l'on a pas besoin d'être plusieurs pour le faire... même si le mot est galvaudé, dans le cas d'un film ou d'un livre ou d'un jeu ou d'une pièce artistique ou que sais-je encore, je le perçois comme tel.

(pis comme le disait qqn ailleurs, ce serait sympathique que tu argumentes un peu plus tes messages, par exemple la différence entre culte et préférence. Quelquechose me dit que tu vas t'y soustraire allègrement, mais je tente quand même)

KaSuGayZ · Message par **KaSuGayZ** » 26 juillet 2006, 11:12

Désolé mais je n'aime pas être prolixe quand ce n'est pas nécessaire, tout ce que tu demandes est contenu dans mon message...

De plus il a une différence entre "un culte" le nom et "culte" l'adjectif. C'est sûr qu'en accumulant les contre-sens on peut argumenter longtemps sur ce qui n'en a pas besoin.

Sur ce désolé, encore une fois, de peu développer mais je préfère arriver à l'heure au bureau (:

hiddenplace · Message par **hiddenplace** » 26 juillet 2006, 16:51

krisss a écrit :Pour le mot culte c'est pareil, dire qu'on porte un culte à tout les films qu'on voit, ben au final pour moi ça ne veut plus rien dire, maintenant oui, libre à toi de dire que tout ce que tu aimes et forcément culte mais en général quand on parle de culte on essaie plutôt de faire comprendre qu'il fait partie de notre top 10 à nous, du film que nous adorons, qui nous fait presque verser la larme au générique de fin et les frissons à celui du début.

Qui a dit qu'il vouait un culte à tous les films qu'il voyait?

Tyler parle de la filmo de Gérard Jugnot, je ne vois pas en quoi il parle de tous les films du monde, de France et de Navarre (ça veut rien dire mais tant pis je le laisse

)
Si ça se trouve ces fameux films font partie de son top 10 ou de ses films de "chevet", lui font verser une larme et lui donnent des petits frissons...^^

Pour ma part, dès le moment où on prend un plaisir certain à revoir un film, il est presque d'emblée considéré comme culte pour moi. Et tant pis si je compte une trentaine de films cultes dans mon répertoire...

Ainsi je n'ai même pas honte (ou alors juste un tout petit peu

) de dire que je prends plaisir à chaque fois que je vois Sissi

(qui est considéré comme culte par ma Maman aussi, comme quoi

)

Protos · Message par **Protos** » 26 juillet 2006, 18:04

Heu... si je peux me permettre, on peut trouver culte un film sans pour autant lui vouer un culte. Se restreindre à la définition du Robert n'a aucun sens ici, puisque lorsqu'on parle de film culte, l'adjectif culte ici ne se réfère qu'indirectement au culte, le nom. C'est plutôt culte dans le sens de populaire. Ainsi, on peut trouver cullte la chanson de Claude François "Alexandrie, Alexandra"...
HHAAAA !!!
aaahhh ....
HHHHAAAA !!!
aaaah...
Voiles sur les filles !
Toulouloulou
Barques sur le nil
Toulouloulou
...
Sans pour autant vouer un culte à cette chanson. On va pas prendre le disque, le mettre sur un pied d'estalle et faire des courbettes matin et soir devant en marmonant 'Alexandriiiiiie".
...

c'était la minute d'information informative.

gyzmo · Message par **gyzmo** » 26 juillet 2006, 18:43

KaSuGayZ a écrit :La notion de culte a vocation à l'universel, la traiter avec subjectivité est un non-sens. Il y a la une confusion entre le culte et la préférence.

Tu as l'air de savoir de quoi tu parles, peut-être que tu pourrais m'indiquer des exemples de personnes ou de choses qui aurait fait l'objet d'un culte universel ? Dans ma grande naïveté et mon adoration des Monty Python (non-sens powaaaaaaaaaa

), j'ai toujours cru que l'on choisissait un culte non pas parce qu'il avait pour vocation de réunir le plus grand nombre, mais parce qu'il répondait à des attentes personnelles (à moins que ces attentes soient d'être avec le plus grand nombre, bien sûr^^). Ca explique pourquoi il y a autant de culte que d'affinité, il me semble. Et heureusement : si tout le monde adorait les mêmes choses, ça serait flippant comme réalité alternative, non ?

Krisss > un film culte n'est par forcément une référence ultime et incontournable pour moi. Pour désigner ce genre de réalisation, j'uilise plutôt "grand classique" et j'y range tous mes standards préférés.

Hidden > Sissi et culte font bon ménage, je trouve ! Tu as pris rdv avec un psy ?

Protos >

KaSuGayZ · Message par **KaSuGayZ** » 27 juillet 2006, 21:12

@gyzmo : "avoir vocation" me semble une tournure assez claire pour ne pas avoir à la déformer.

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