La première était que le bibliothécaire avait réussi son accroche : le grimoire était dans un étal non pas sur la tranche mais de face, me murmurant de lemprunter. La seconde étant que la couverture est fort sympathique. Appréciant particulièrement les dessins de Royo, je ne puis que laisser mon il vagabonder sur cette uvre qui na rien du cliché « Royoesque . Et, pour terminer, lauteur avait une consonance Francophone : Alexis Aubenque Non pas que je fasse dans le nationalisme exacerbé, mais le genre est très peu souvent représenté par des Français.
Ainsi, je memparai de cet objet avec une curiosité sans pareille. Jenfourchai mon fauteuil préféré pour entamer une lecture qui me transporterait durant environ 500 pages.

Première approche de la lecture, le style est sympathique, bien que la profusion de personnage puisse déstabiliser le lecteur. On rentre rapidement dans un monde de space opera qui ne dépayse pas le lecteur, puisque la plupart des planètes ont des noms très communs. Les religions fortes sont celles de notre siècle : Musulmane et Chrétienne. Et elles se retrouvent confrontées à lémergence dune nouvelle religion et de sa civilisation sorties de la nuit des temps : les Maltâmes. Le tout est dirigé par une entité démocratique (ou ce quil en paraît) : la fédération (je vous avais prévenu, très classique dans ses noms).
Le livre est divisé en de nombreux chapitres situant le lecteur géographiquement. En effet, lauteur se promène allégrement de planète en planète pour planter le décor. C'est-à-dire que chaque chapitre change de lieu, perdant parfois le lecteur entre les différentes planètes.
Il emprunte beaucoup de lieux communs, mélange les genres (on retrouve du médiéval sur certaine planète, des vaisseaux spatiaux, etc.) et quelques (jai dit quelques ?) fautes dorthographe, dinattention ou de grammaire qui nous gâchent le tableau.
On a aussi du mal à suivre les diverses péripéties des héros dû à la profusion de personnage comme dit précédemment, mais aussi à lentrecroisement des histoires. Cependant, lauteur parvient à tenir en haleine le lecteur et à lui donner envie de poursuivre sa lecture.
Au final lunivers des plus simplistes mais à la fois complexe satisfait le lecteur, même si tout ceci ressemble à une addition plus quà une alchimie.
On sattache aux personnages et à ce qui va leur arriver, malgré leur nombre, et surtout, surtout on arrive à dévorer les pages pour dénouer le nud habilement ficelé du scénario. Malgré tout, on reste sur sa faim ; le premier tome de la saga (léger détail que je nai appris quà la fin du livre car dans le mien, y avait pas le beau bandeau rouge) semble nêtre là que pour introduire le second ! Ainsi, jespère que ma bibliothèque commandera la suite.
Bref, beaucoup de reproches à faire à cet auteur, mais au final, si on parvient à sublimer ses a prioris et à oublier les détails pointilleux, on a à faire à un bon roman de SF et à un auteur qui ne demande quà mûrir.
Je donnerais donc un bon 6/10. Livre non essentiel dans sa bibliothèque mais relativement plaisant.