Critiques courtes Cannes 2007

John
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Critiques courtes Cannes 2007

Message par John »

Lavocat de la terreur
De Barbet Schroeder

Un certain Regard.

Si le personnage de Maître Vergès, défenseur de contestables personnages pouvait mériter son documentaire, jaurai largement pu me passer de celui-là.

Je nai rien contre les documentaires de personnages le dimanche après midi sur ARTE, tant quils ne coûtent pas une place de cinéma. Ce film évoque la vie du Maître de manière soporifique, euh chronologiquepardon. Accompagnés de témoignages damis, de collègues, de pourris et danciens pourris mais aussi de Maître Vergès lui-même, les 2h15 sont au moins aussi longue que sa carrière. Il est sympa pourtant, pleins de principes et de bonnes volonté, mais 1h30 aurait emplement suffit, surtout pour finalement ne pas apprendre grand-chose de plus quun reportage d1 minutes 30. Très Bof !

La visite de la fanfare (Bikur Hatizmoret)

De Eran Kolorin

Un certain Regard

Les films Israéliens ne courent pas les rues, encore moins ceux qui font jouer des acteurs Egyptiens. Sublime comédie.

La fanfare de la police dAlexandrie attend à laéroport israélien, ils doivent jouer au centre culturel arabe dune petite ville, seulement personne nest venu les chercher à laéroport. Ils décident alors de sy rendre en bus, mais arrivent finalement dans un petit quartier dans lequel ils seront forcé de demander de laide pour se nourrir et se loger jusquau lendemain.

On rit avant même le commencement du film, lorsque senchaînent les quelques dix logos des partenaires ayant participé au financement du film. Pas de MGM ou de Fox pour le coup, mais pleins de petits fonds que le producteur a du pécher à droite à gauche pour boucler luvre. Puis on rit pendant tout le film en voyant la gêne des Egyptiens parfois persuadés de déranger parfois convaincu de linverse. Les personnages, leurs caractères et les rôles quils sattribuent sont dune simplicité très ingénieuse.

ET au fur et à mesure que senchaînent les rires, des émotions se dégagent de quelques personnages. Une certaine nostalgie chez lun, une angoisse chez lautre, démontrant une mise en scène très bien maîtrisée aidée par des acteurs étonnant.

La visite de la Fanfare est dune grandiose simplicité. Peu de sous, peu denjeux scénaristiques, et pourtant un si grand résultat. A ne pas manquer.
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