le Rock Dans Tous Ses Etats à Evreux les 6 & 7 juillet

[lrdtse]

de retour de la vingt quatrième édition du RDTSE.


(toute la prog sur : http://www.abordage.net/rock )


Météo : il n' a pas plu, mais les soirs étaient plutôt frais, même certains
chanteurs l'ont dit !


Les nuages n'étaient troublés que par le passage d'avions de chasse de la
base aérienne toute proche qui organisait un meeting qui a attiré beaucoup de
monde aussi.


Vendredi : pas de Chorale 'I'm from Barcelona' en scène 'A', un groupe
américain à la place.

Didier Super : que dire, un vrai showman, il se paie le luxe d'une remontée à
travers le public en slam ! Toujours aussi corrosif...


Miossec, il était venu en 1996. Il a bien assuré, sans plus. Nosfell :
ça ressemble un peu à du Emerson Lake & Palmer. Le chanteur présente son
monde à lui, qui ressemble à du Ange, façon 'nain de Stanislas', une recherche
dans la présentation, le style, surtout sur la fin accompagnée au violoncelle.


Maximo Park : je ne m'en rappelle même plus !


Sean Lennon, sur la petite scène B. Il parle bien le français, il fait son
show à l'américaine, c'est à dire : pro. J'ai l'impression qu'il a du mal
à dialoguer avec le public, car ses seuls phrases ne portaient que sur des
considérations météorologiques ou la vue qu'il avait de la scène. Il sait jouer
de la guitare, il nous l'a montré, son groupe n'étant présent que pour jouer le rôle de faire valoir ,à Lui, fils de qui vous savez.


The Rakes : oho oho, oho ohooo , mais si vous savez, la pub Renault, et bien
ce sont eux. En dehors de leur unique tube, point de miracle.


Wax Taylor : il a mélangé son premier album et son dernier. Pas de fausse
note, mais la flûtiste Marine Thibault était désopilante de rire tant elle ne
sait pas se mouvoir quand elle ne joue pas. Charlotte Savary sut rester
discrète : pas un mot au public. Marina Quaisse resta protégée par son
instrument sans bouger. Comme quoi, entre faire un bon disque en studio et la scène, il y a
plus qu’un pas.


!!!(chk chk chk) : aucun souvenir, ma mémoire est peut être restée
engourdie par le froid qui régnait alors passé minuit ?


Samedi : Mademoiselle K, n’a eu droit qu’à quarante minutes, elle l’a
assez répété. Energique, elle n’a pas résistée à sa petite dizaine de secondes
de coupure en pleine chanson, façon Philippe Katrine l’année dernière avec son
tubesque ‘ je coupe le son’. C’est décidément une manie avec elle ! Même
set qu’en octobre. Pas besoin de changer ce qui gagne, d’autant que le succès
radiophonique lui assurait une présence fournie et remuante dans la fosse, et
une reprise de ses refrains ( ça me vexe…) . Une des rares à faire une
impro !


Babet vendredi à 16h30, Melle K à 15h30 ? pourquoi passer ces filles
connues en matinée,et des groupes
inconnus en début de soirée ? mystère de la programmation !


 


Midlake : un groupe américain vivant, des moments berçants façon
progressif, soutenu par une bonne rythmique, qui nous accompagnent dans des
paysages agréables. A retenir !


J’en profite pour discuter avec les techniciens : le son est plus fort
qu’hier…les enceintes ont été recentrées vers l’intérieur. Mais c’est quand
même assourdissantpar rapport à hier.
Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué (http://lerock.superforum.fr/Le-Rock-Dans-Tous-Ses-Etats-c2/Le-reste-f5/Et-le-son-t123.htm
) sauf que moi, je n’ai pas remarqué la distribution de bouchons. Pareil pour
le programme, que j’ai réussi à avoir dans un stand et non à l'entrée.


Peter von Poehl. Il est suédois, il est blond ( on s’en doutait) il est
petit ( surprise ! ) au milieu de ses musiciens qu’il nous a présenté ,
ils étaient français je crois.


Jehro : on sent l’expérience de la scène, le flux passe bien, le tout
aidé par deux trois tubes bien calibrés.


Cake : très pros, carrés, et ils réservent leurs deux tubes pour la fin
de leur set.


Sharko : du classique, qui n’a rien imprimé de bien tangible dans ma
mémoire.


Clap your hands & say yeah : n’a guère apporté de plus que le
précédent.


Gomm : ils se sont singularisés par leur disposition : tous les
quatre sur le devant de la scène, y compris le batteur, qui devait être le
leader, c’est lui qui prenait la parole. Le guitariste et le bassiste sont
multi instrumentistes : ils échangeaient leurs guitares sans arrêt. Look
minimaliste : tout de noir vêtu, sauf la fille en jaune et noir. Une
guêpe.Mais sa piqûre à elle faisait
plutôt sourire, la punkette façon pouf ( je suis désolé, mais elle ressemblait
plus à Samantha Oups à qu’Ari Up ). Un de leurs premiers concerts, ça ne peut
qu’aller en s’améliorant.


Franck Black : les lunettes de soleil à 22 h, y’a que lui pour
oser. Hang on to your ego ! il a repris des chansons de son deuxième album
( le double avec plein de pépites ) (I Want to Live on an) Abstract Plain,
Freedom rock, mais pas Where is my mind ou Monkey’s gone to heaven. Un fossé le sépare de ces gens là !


Menomena : cette soirée restera sans doute comme un bien mauvais moment
dans leur tournée : le batteur a eu un problème avec la fixation de sa
batterie,ce qui a occasionné un
’flottement’ dans le public, pour ne pas dire plus. Ils ont ensuite effectué un
rappel bien involontaire, car les Kaisers Chiefs n’étaient pas prêts. Dommage
car ce n’est pas habituel d’entendre un saxo arrivant par surprise dans un set.


Les Kaisers chiefs : ils se sont fait désirer,et joué dès les premiers morceaux
« ruby.. ».


Le festival est une réussite et on pouvait craindre le pire avec le départ
de Jean Christophe APPLINCOURT (http://www.musiqualite.net/le-rock-dans-tous-ses-etats-2007-garder-ce-capital-et-tracer-de-nouveaux-horizons_interview-210.html)
. La structure des obscurs et des sans gradesissue de 24 ans de bénévolat est toujours présente et assure une partie
visible de la logistique. Eux ne sont pas partis à Rouen.


Mais vu l’ambiance bon enfant de ce festival, je ne comprends toujours pas
la présence de trois camions de CRS , deux motards , deux voitures de flics à
l’entrée ( en plus des barrages filtrants des municipaux).


 


 

[nazonfly]

Pour les CRS, ça doit être obligatoire. Sinon review sympa!