
Au terme d'une enquête approfondie, le Conseil de la concurrence vient de lever le voile sur ces pratiques. Le rapport rendu public révèle notamment que la plupart des fabricants font pression sur les magasins pour qu'ils vendent leurs jouets au "tarif conseillé". Plus étonnant, les distributeurs se soumettent généralement sans rechigner à ces demandes. Maxitoys aurait notamment accepté d'aligner ses prix sur ceux de ses concurrents alors même qu'il aurait pu vendre les jouets moins cher étant donné qu'il se fournissait à moindre coût au Benelux

Les hypermarchés Carrefour, eux, sont même allés plus loin en demandant aux fabricants de faire pression sur les magasins qui osaient vendre moins cher qu'eux. Pour cela ils se servaient des demandes des clients émises dans le cadre de l'opération "Si vous trouvez moins cher ailleurs Carrefour vous rembourse 10 fois la différence"

L'enquête du Conseil de la concurrence révèle par ailleurs que distributeurs et fabricants contournaient la loi Galland en concluant des contrats fictifs qui permettaient d'augmenter artificiellement le montant de revente à perte en dessous duquel il était interdit de vendre
