Noël, ton univers impitoya-a-ble !!
Publié : 26 décembre 2007, 18:22
Le Père Noël a beau courir les magasins, impossible de faire la moindre économie. Car quelle que soit l'enseigne où ils sont vendus les jouets sont affichés presque partout au même prix. Comme on ne pouvait pas forcément s'en douter, cette situation n'est pas le fruit du hasard, mais résulte au contraire d'un système bien établi 
Au terme d'une enquête approfondie, le Conseil de la concurrence vient de lever le voile sur ces pratiques. Le rapport rendu public révèle notamment que la plupart des fabricants font pression sur les magasins pour qu'ils vendent leurs jouets au "tarif conseillé". Plus étonnant, les distributeurs se soumettent généralement sans rechigner à ces demandes. Maxitoys aurait notamment accepté d'aligner ses prix sur ceux de ses concurrents alors même qu'il aurait pu vendre les jouets moins cher étant donné qu'il se fournissait à moindre coût au Benelux
Les hypermarchés Carrefour, eux, sont même allés plus loin en demandant aux fabricants de faire pression sur les magasins qui osaient vendre moins cher qu'eux. Pour cela ils se servaient des demandes des clients émises dans le cadre de l'opération "Si vous trouvez moins cher ailleurs Carrefour vous rembourse 10 fois la différence"
Concrètement, dès qu'un client indiquait à un magasin Carrefour que le même jouet était vendu moins cher chez un concurrent, la direction de l'hypermarché contactait le fabricant pour qu'il oblige ce concurrent à s'aligner. Si ce dernier ne se montrait pas suffisamment coopératif, Carrefour se permettait de demander des compensations financières au fabricant ou allait jusqu'à retirer temporairement l'article des rayons. Après le client mystère, Carrefour a inventé le client espion.
L'enquête du Conseil de la concurrence révèle par ailleurs que distributeurs et fabricants contournaient la loi Galland en concluant des contrats fictifs qui permettaient d'augmenter artificiellement le montant de revente à perte en dessous duquel il était interdit de vendre

Au terme d'une enquête approfondie, le Conseil de la concurrence vient de lever le voile sur ces pratiques. Le rapport rendu public révèle notamment que la plupart des fabricants font pression sur les magasins pour qu'ils vendent leurs jouets au "tarif conseillé". Plus étonnant, les distributeurs se soumettent généralement sans rechigner à ces demandes. Maxitoys aurait notamment accepté d'aligner ses prix sur ceux de ses concurrents alors même qu'il aurait pu vendre les jouets moins cher étant donné qu'il se fournissait à moindre coût au Benelux

Les hypermarchés Carrefour, eux, sont même allés plus loin en demandant aux fabricants de faire pression sur les magasins qui osaient vendre moins cher qu'eux. Pour cela ils se servaient des demandes des clients émises dans le cadre de l'opération "Si vous trouvez moins cher ailleurs Carrefour vous rembourse 10 fois la différence"

L'enquête du Conseil de la concurrence révèle par ailleurs que distributeurs et fabricants contournaient la loi Galland en concluant des contrats fictifs qui permettaient d'augmenter artificiellement le montant de revente à perte en dessous duquel il était interdit de vendre
