A l'occasion d'une contreverse j'ai découvert ce très bon roman graphique paru cette année à la Boite à bulles de Laurent Colonnier, je n'ai pas trouvé de fiche dédiée sur Krinein:bouhou:, c'est dommage parce que ça vaut vraiment le cou. Ca m'a un peu fait penser à l'ascension du haut-mal de David B que j'adore. On peut voir les pages (pas les premières:gloups:) sur le site de la boite à bulles
http://www.la-boite-a-bulles.com/fiche_album.php?id_album=87 (je ne sais pas faire de lien ) et plein de critiques élogieuses.C'est étrange que ce livre est passé inaperçu parce que c'est très bon, il va surement avoir des prix dans les festivals mais comme moi j'ai failli passer à côté, je pense ne pas être la seule.
C'est dommage que tu n'en parles pas un peu plus en détails (sans forcément faire une critique, rassure-toi ), ça m'intrigue maintenant (ainsi que le résumé sur le site) D'autant plus qu'il y a souvent des BD sympas chez la Boîte à bulles...
Qu'est-ce qui t'a plu dans cet album ? (je n'ai pas lu L'ascension du haut mal non plus, hélas)
C'est difficile de raconter sans spoiler, les critiques que j'ai lu en dise trop je trouve. Ce que j'ai bien aimé c'est l'atmosphere du Japon et qu'on soit perdu dans l'histoire comme le héros, le style des textes est beau et les dessins ont quelques choses de bizarre qui m'a plus, c'est très onirique (comme les rêves) comme bande dessinée, avec une influence manga , j'ai vraiment beaucoup aimé, même si c'est triste.
Ca a l'air vraiment bien mais je ne l'ai pas trouvé en librairie, il y avait cette critique sur un autre site Lilas si tu veux.
Attention, chef d'oeuvre.!
Je ne connaissais Laurent Colonnier que par ses dessins de presse et ses pages dans Spirou quand j'étais jeune, et je le retrouve dans un style totalement différent, réaliste et sérieux.
Sur une soixantaine de pages, il nous dresse le portrait d'un homme détruit par un deuil. Paumé dans Tokio, un homme anonyme revit les moments clef de sa relation amoureuse. Monté comme un RubikCube dans le désordre, on va de la ville à la plage, du métro au supermarché où ont lieu des rencontres incongrues et surprenantes.
Internal Lobster se lit comme on assemble un puzzle. Au départ difficile de distinguer les différentes époques, mais l'histoire se dessine peu à peu, les pièces s'imbriquent, les figures se précisent, aidés en cela par la charte/couleurs, audacieuce, inédite et très belle, affectant à chaque époque un camaïeu différent.
Avec son trait vigoureux et frontal, parfois à la limite de l'abstraction, l'auteur mise plus sur la mise en scène que sur la précision des détails, entrainant le lecteur dans une rare expérience: vivre le mal être du héros à ses côtés, voire à sa place, en lecteur actif.
L'auteur ne nous mâche pas le travail, il préfère suggérer, jouer sur l'ellipse, le non-dit, le geste signifiant. C'est donc un bonheur d'avancer dans ce récit poignant, d'une grande intelligence, simple et juste, qui remue, fait sourire et pleurer. C'est rare, c'est beau, c'est indispensable.
) et plein de critiques élogieuses.C'est étrange que ce livre est passé inaperçu parce que c'est très bon, il va surement avoir des prix dans les festivals mais comme moi j'ai failli passer à côté, je pense ne pas être la seule.
), ça m'intrigue maintenant (ainsi que le résumé sur le site) D'autant plus qu'il y a souvent des BD sympas chez la Boîte à bulles...