CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
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LE TRAIN de John Frankenheimer ( M G M / N.B. 1964) film américain tourné avec des acteurs français prestigieux. Générique : Burt Lancaster (Labiche le résistant) Paul Scofield (colonel Von Waldheim) Michel Simon, Suzanne Flon et la Jeanne Moreau dans le rôle de Christine.
Paris, août 1944 - alors que les alliés font des avancées spectaculaires, le colonel Von Waldheim, officier allemand grand amateur d'art, dérobe une collection de tableaux français et les dissimule dans un train en partance pour Berlin. Un patriote français tente de contrecarrer son plan mais est assassiné . Labiche un membre de la résistance décide alors de stopper le train à n'importe quel prix . Il met en place une vaste opération de dévastation et de destruction - déraillages, brouillages de pistes, collisions - dans une poursuite passionnante et mouvementée de justice et de vengeance. Inspiré de faits réels, ce film a une force et un suspense époustouflant . Le meilleur film à mon sens de ce populaire réalisateur de la Nouvelle Angleterre !
Paris, août 1944 - alors que les alliés font des avancées spectaculaires, le colonel Von Waldheim, officier allemand grand amateur d'art, dérobe une collection de tableaux français et les dissimule dans un train en partance pour Berlin. Un patriote français tente de contrecarrer son plan mais est assassiné . Labiche un membre de la résistance décide alors de stopper le train à n'importe quel prix . Il met en place une vaste opération de dévastation et de destruction - déraillages, brouillages de pistes, collisions - dans une poursuite passionnante et mouvementée de justice et de vengeance. Inspiré de faits réels, ce film a une force et un suspense époustouflant . Le meilleur film à mon sens de ce populaire réalisateur de la Nouvelle Angleterre !
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C'est le désert ici :mouais:
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Voilà, voilà !
Alors, un de mes grands classiques que sûrement tout le monde connaît ici : Les Sept Samouraïs (Schichinin No Samuraï) de Akira Kurosawa (N/B, Japon, 1954).
Au XVIème siècle, à l'époque des grandes guerres civiles, les brigands ravagent les villages. Las des incursions répétées des brigands qui s'emparent de leurs récoltes et de leurs femmes, les paysans d'un petit village décident, sur les conseils de l'ancien Gisaku, de faire appel à des samouraïs. Les paysans se heurtent aux pires difficultés avant d'émouvoir un chef, Kambei, qui vient de libérer un enfant séquestré par un voleur. Les septs mercenaires engagés dont un jeune garçon, disciple du chef, vont organiser la défense du village contre quarantes brigands...
Lion d'Argent au Festival de Venise en 1955, ce chef d'oeuvre au budget collossal pour l'époque marque le cinéma grandiose de Kurosawa pour sa technique de filmage simultané à plusieurs caméras des scènes de bataille. Beaucoup d'émotions, une approche trés étonnante au niveau du style filmique (proche du documentaire), un rythme lent sabré par des séquences de violence, mélange habile d'action, de tragédie et de psychologie pour un film fleuve de 3h20.
:) Du trés beau spectacle !
Alors, un de mes grands classiques que sûrement tout le monde connaît ici : Les Sept Samouraïs (Schichinin No Samuraï) de Akira Kurosawa (N/B, Japon, 1954).
Au XVIème siècle, à l'époque des grandes guerres civiles, les brigands ravagent les villages. Las des incursions répétées des brigands qui s'emparent de leurs récoltes et de leurs femmes, les paysans d'un petit village décident, sur les conseils de l'ancien Gisaku, de faire appel à des samouraïs. Les paysans se heurtent aux pires difficultés avant d'émouvoir un chef, Kambei, qui vient de libérer un enfant séquestré par un voleur. Les septs mercenaires engagés dont un jeune garçon, disciple du chef, vont organiser la défense du village contre quarantes brigands...
Lion d'Argent au Festival de Venise en 1955, ce chef d'oeuvre au budget collossal pour l'époque marque le cinéma grandiose de Kurosawa pour sa technique de filmage simultané à plusieurs caméras des scènes de bataille. Beaucoup d'émotions, une approche trés étonnante au niveau du style filmique (proche du documentaire), un rythme lent sabré par des séquences de violence, mélange habile d'action, de tragédie et de psychologie pour un film fleuve de 3h20.
:) Du trés beau spectacle !
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L'ANNEE DERNIERE A MARIENBAD
Film d'Alain RESNAIS (1961) avec Delphine SEYRIG, Giorgio ALBERTAZZI, Sacha PITOEFF, Françoise BERTIN, Pierre BARBAUD - Scénario : Alain ROBBE-GRILLET
Une longue exploration de couloirs somptueux au cours de laquelle on n'entend que des lambeaux de phrases, précède le spectacle d'une représentation théâtrale donnée à l'issue d'une soirée mondaine. Un inconnu à l'accent italien regarde constamment une jeune femme brune, avant qu'un jeu de société ne l'impose à un homme au visage maigre apparemment invincible. L'inconnu essaye de persuader la femme qu'ils se sont déjà rencontrés ici, l'année dernière et que des liens amoureux existent entre eux. La jeune femme considère cela comme un jeu, mais éprouve de la peur lorsque les évocations de l'inconnu prennent des allures de réalité ! Elle se réfugie alors dans le monde rassurant des illusions, où l'homme au visage mince semble jouer un rôle important. A mesure que grandit la tension entre les trois personnages, l'héroïne est en proie aux fantasmes tragiques d'un viol.
Les images mentales se mêlent au plan descriptif de l'hôtel aussi grand que luxueux, du parc au dehors, et d'une statue.
Chaque spectateur est invité à apporter sa contribution personnelle dans la mise en place d'éléments de scénario que les auteurs ont volontairement privés de tout sens imposé .
Film d'Alain RESNAIS (1961) avec Delphine SEYRIG, Giorgio ALBERTAZZI, Sacha PITOEFF, Françoise BERTIN, Pierre BARBAUD - Scénario : Alain ROBBE-GRILLET
Une longue exploration de couloirs somptueux au cours de laquelle on n'entend que des lambeaux de phrases, précède le spectacle d'une représentation théâtrale donnée à l'issue d'une soirée mondaine. Un inconnu à l'accent italien regarde constamment une jeune femme brune, avant qu'un jeu de société ne l'impose à un homme au visage maigre apparemment invincible. L'inconnu essaye de persuader la femme qu'ils se sont déjà rencontrés ici, l'année dernière et que des liens amoureux existent entre eux. La jeune femme considère cela comme un jeu, mais éprouve de la peur lorsque les évocations de l'inconnu prennent des allures de réalité ! Elle se réfugie alors dans le monde rassurant des illusions, où l'homme au visage mince semble jouer un rôle important. A mesure que grandit la tension entre les trois personnages, l'héroïne est en proie aux fantasmes tragiques d'un viol.
Les images mentales se mêlent au plan descriptif de l'hôtel aussi grand que luxueux, du parc au dehors, et d'une statue.
Chaque spectateur est invité à apporter sa contribution personnelle dans la mise en place d'éléments de scénario que les auteurs ont volontairement privés de tout sens imposé .
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Ca m'aurait étonné que tu n'évoques pas ce film... Excellent, il est vrai.
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Bonsoir, j'mapelle Henriette
Je peux participer ?
Moi, j'aime bien les romans de Charles Dickens
Pardon ............... AH C'EST PAS LE SUJET désolée
Je peux participer ?
Moi, j'aime bien les romans de Charles Dickens
Pardon ............... AH C'EST PAS LE SUJET désolée
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La Chute de la Maison Usher, Roger Corman
1960
Regnant en maître sur la lugubre demeure Usher avec sa soeur Madeline, Roderick Usher est un personnage étrange et inquiétant. Ses sens sont sensibles au moindre bruit, la moindre odeur, le moindre contact, lui provoquant des douleurs atroces. Lorsque Philippe Winthrop vient rejoindre Madeline afin de l'épouser, Roderick voit d'un mauvais oeil cette union...
Un classique adapté de cette poule aux oeufs d'or que fut Edgar Poe pour le cinéma d'épouvante. Les crises de Vincent Price, le charme de Myrna Fahey, Mark Hamon en amoureux espiègle et la réalisation efficace de cet excellent faiseur de série B qu'est Corman font de cette énième transposition une pièce de cinéma bourrée de charme et d'angoisse.
Une dream team, produit par Samuel Z Arkoff qui consacra la quasi totalité de sa vie au B et au Z et à l'horreur (on le retrouve chez Mario Bava par exemple).
:houhou:
1960
Regnant en maître sur la lugubre demeure Usher avec sa soeur Madeline, Roderick Usher est un personnage étrange et inquiétant. Ses sens sont sensibles au moindre bruit, la moindre odeur, le moindre contact, lui provoquant des douleurs atroces. Lorsque Philippe Winthrop vient rejoindre Madeline afin de l'épouser, Roderick voit d'un mauvais oeil cette union...
Un classique adapté de cette poule aux oeufs d'or que fut Edgar Poe pour le cinéma d'épouvante. Les crises de Vincent Price, le charme de Myrna Fahey, Mark Hamon en amoureux espiègle et la réalisation efficace de cet excellent faiseur de série B qu'est Corman font de cette énième transposition une pièce de cinéma bourrée de charme et d'angoisse.
Une dream team, produit par Samuel Z Arkoff qui consacra la quasi totalité de sa vie au B et au Z et à l'horreur (on le retrouve chez Mario Bava par exemple).
:houhou:
"Michael Bay a une grosse queue, Mais j'aime à penser que la mienne est encore plus grosse." - McG
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LE CORBEAU (1943) Réalisation : H.G. CLOUZOT
et ''L'assassin habite au 21'' , et ''Les diaboliques'' (la scène de la baignoire à la fin !)
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La Nuit de tout les mystères, 1959
A la demande de sa femme, un miliardaire trouble organise une reception dans une maison dites hantée. Les invités sont de parfaits inconnus, leurs seuls point communs est l'appat du gain. Si ils survivent à la nuit, 10 000 $ à la clé...
Superbe film de William Castle, avec Vincent Price ( Cirse), qui n'a pas pris une ride malgré certains traits typiques de l'époque. Un efficace film de maison hantée ambïgü, entrecupée d'intrigues secondaires en faisant quasiment un polar à part entière, où l'on retrouve avec bonheur tout les poncifs de tout ces univers. Une parfaite symbiose entre macabre et humour : comment ne pas penser à la Famille Adams, lorsque Vincent Price déclare à sa femme "Comme nous avons ris lorsque tu m'a empoisonné"...
Une introduction antologique.
Cet excellent film donna en 1999 un remake, ce gros caca qu'est La Maison de l'horreur, première production de Dark Castle.
A la demande de sa femme, un miliardaire trouble organise une reception dans une maison dites hantée. Les invités sont de parfaits inconnus, leurs seuls point communs est l'appat du gain. Si ils survivent à la nuit, 10 000 $ à la clé...
Superbe film de William Castle, avec Vincent Price ( Cirse), qui n'a pas pris une ride malgré certains traits typiques de l'époque. Un efficace film de maison hantée ambïgü, entrecupée d'intrigues secondaires en faisant quasiment un polar à part entière, où l'on retrouve avec bonheur tout les poncifs de tout ces univers. Une parfaite symbiose entre macabre et humour : comment ne pas penser à la Famille Adams, lorsque Vincent Price déclare à sa femme "Comme nous avons ris lorsque tu m'a empoisonné"...
Une introduction antologique.
Cet excellent film donna en 1999 un remake, ce gros caca qu'est La Maison de l'horreur, première production de Dark Castle.
"Michael Bay a une grosse queue, Mais j'aime à penser que la mienne est encore plus grosse." - McG
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UN DIMANCHE A LA CAMPAGNE - Réal. Bertrand Tavernier (1984)
avec Louis Ducreux, Michel Aumont, Sabine Azéma, Geneviève Mnich, Monique Chaumette - d'après le roman de Pierre Bost Mr Ladmiral va bientôt mourir
Vers 1910, non loin de Paris, un vieux peintre reçoit comme régulièrement la famille de son fils.
Le film traite du temps qui passe, l'on se surprend à flaner au rythme lent mais harmonieux des scènes et images . Un film impressionniste qui parle de Monet, Caillebotte, Van Gogh. Le film utilise l'académisme chatoyant des intérieurs sombres et des extérieurs de début d'automne - visuellement c'est superbe ! La musique aussi (de Fauré) participent à l'esthétique nonchalante et les personnages se regardent vivre, sans soucis, inconscient du chaos qui allait frapper tout un continent quatre années plus tard, aussi brutal qu'inattendu !
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LA JETEE
France - 1962 - 29 mn - Réalisation : Chris Marker - Production : Anatole Dauman - Scénario : Chris Marker - Image : Jean Chiabaut - Montage : Jean Ravel - Musique : Trevor Duncan et liturgie russe du Samedi saint - Interprétation : Hélène Chatelain, Davos Henich, Jacques Ledoux, André Heinrich, Jacques Branchu, Pierre Joffroy, Etienne Becker, Philibert Von Lifchitz. Récitant Jean Negroni -
« Ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image d'enfance. La scène qui le troubla par sa violence et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande jetée d'Orly quelques années avant le début de la troisième guerre mondiale. »
Un court métrage trop méconnu, qui a inspiré L'armée des 12 singes de Terry Gilliam et beaucoup influencé Mamoru Oshii pour l'esthétique de Avalon. Ce film composé uniquement d'images fixes brasse pas mal de thèmes différents, à commencer par le voyage dans le temps, mais est aussi le témoin de l'atmosphère tendue de la guerre froide et de la menace planante de l'arme atomique. Une véritable merveille, originale à la fois dans le fond et dans la forme, pas facile à trouver (mais je crois qu'un DVD est sorti), mais franchement à voir!
France - 1962 - 29 mn - Réalisation : Chris Marker - Production : Anatole Dauman - Scénario : Chris Marker - Image : Jean Chiabaut - Montage : Jean Ravel - Musique : Trevor Duncan et liturgie russe du Samedi saint - Interprétation : Hélène Chatelain, Davos Henich, Jacques Ledoux, André Heinrich, Jacques Branchu, Pierre Joffroy, Etienne Becker, Philibert Von Lifchitz. Récitant Jean Negroni -
« Ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image d'enfance. La scène qui le troubla par sa violence et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande jetée d'Orly quelques années avant le début de la troisième guerre mondiale. »
Un court métrage trop méconnu, qui a inspiré L'armée des 12 singes de Terry Gilliam et beaucoup influencé Mamoru Oshii pour l'esthétique de Avalon. Ce film composé uniquement d'images fixes brasse pas mal de thèmes différents, à commencer par le voyage dans le temps, mais est aussi le témoin de l'atmosphère tendue de la guerre froide et de la menace planante de l'arme atomique. Une véritable merveille, originale à la fois dans le fond et dans la forme, pas facile à trouver (mais je crois qu'un DVD est sorti), mais franchement à voir!
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
Mon petit classique que j'adore autant que ma prof de Français qui nous la fait découvrir: Une partie de campagne.
[img]http://www.acmi.net.au/global/images/li ... _life4.jpg" alt="img_mc_life4.jpg" />
Et puis Elephant Man (merci encore à ma prof parce que ça aussi c'est elle)
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Et puis Elephant Man (merci encore à ma prof parce que ça aussi c'est elle)
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The Thing - Real: John Carpenter (1982)
avec: Kurt Russell, A. Wilford Brimley, T.K. Carter, David Clennon, A. Wilford Brimley
Hiver 82 - Au coeur de l'Antarctique. Douze hommes découvrent un corps calciné, enfoui sous la neige depuis des milliers d'années. Décongelée, la créature retourne à la vie prenant la forme de celui qu'elle tue. Dès lors le soupçon s'installe entre les hommes de l'équipage.
Je ne suis pas vraiment un fana de ce genre de film et pourtant c'est sur les conseils d'un ami que j'ai vu ce film...et j'ai vraiment adoré. Dès les premières minutes ce film m'a pris au corps. Impossible de décrocher de mon poste de télé. En fait ce n'est pas l'horreur qui m'a attiré dans ce film mais l'ambiance complète du film. Tout repose sur un climat de paranoïa poussé à l'extrême qui plonge le film dans une ambiance très froide et le suspense est complet puisque, ne sachant pas qui est qui, l'action peut surgir de n'importe où.
je dois également souligner le jeu des acteurs et la réalisation excellente. Je n'oublie pas non plus les effets spéciaux très bien fait (le film date de 1982 tout de même).
Je suis une ombre latérale...ça se voit pas peut-être^^
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Citizen Kane de Orson Welles (1941)
Le milliardaire Charles Foster Kane, un magnat de la presse, vient de mourir dans sa fabuleuse propriété de Xanadu en prononçant un seul mot : "Rosebud" (bouton de rose). Thompson, un reporter, enquête auprès des familiers de Kane pour en découvrir la signification. Il contacte tout d'abord Susan, sa seconde femme, chanteuse dans une boîte de nuit et consulte les mémoires inédits de Walter Park...
Tout simplement : incontournable ! Ce film que Welles tourne alors qu'il n'a que 25 ans (à peine !) va exploser les techniques cinématographiques en apportant un réel sang neuf, totalement original et d'une invention revigorante. Ce grand chef-d'oeuvre comporte à lui seul tous les procédés de la narration cinématographique possibles et imaginables (profondeur de champ, utilisation des plafonds des décors, construction en "flashes-back"). Pour sûr, le film d'un grand visionnaire. Je ne parle même pas du scénario, superbe enquête journalistique autour d'une personnalité complexe. Un révélation finale grandiose !
Le milliardaire Charles Foster Kane, un magnat de la presse, vient de mourir dans sa fabuleuse propriété de Xanadu en prononçant un seul mot : "Rosebud" (bouton de rose). Thompson, un reporter, enquête auprès des familiers de Kane pour en découvrir la signification. Il contacte tout d'abord Susan, sa seconde femme, chanteuse dans une boîte de nuit et consulte les mémoires inédits de Walter Park...
Tout simplement : incontournable ! Ce film que Welles tourne alors qu'il n'a que 25 ans (à peine !) va exploser les techniques cinématographiques en apportant un réel sang neuf, totalement original et d'une invention revigorante. Ce grand chef-d'oeuvre comporte à lui seul tous les procédés de la narration cinématographique possibles et imaginables (profondeur de champ, utilisation des plafonds des décors, construction en "flashes-back"). Pour sûr, le film d'un grand visionnaire. Je ne parle même pas du scénario, superbe enquête journalistique autour d'une personnalité complexe. Un révélation finale grandiose !
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Le Chat Noir
1934
Tourné durant ce qui deviendra l'Âge d'or d'Universal, le Chat Noir est une adaptation plus ou moins fidèle de l'incontournable Edgar Poe. Mais plus que son sujet -intéressant-, son traitement -passionant- et son ambiance -envoutante-, le Chat Noir est et restera surtout la rencontre entre deux comédiens phares de la firme de Carl Loemle : Boris Karloff, le "Frankenstein" et Bela Lugosi, le "Dracula".
Lugosi, aussi bon acteur fut il, n'a jamais été un modèle de sobriété. Karloff est son contraire, jouant la sensibilité, intériorisant jusqu'a l'outrance. Jamais plus belle alchimie entre deux comédiens ne fut trouvée. Un pas de deux en forme de ballets, où chaque style de jeu se confronte à l'autre, s'entrecroisent, s'échangent parfois. Lugosi se fait soudain plus fin, pendant que Karloff prend des allures de mimes.
Un film dont on ressort en flottant sur un nuage, porté par une poignée de scènes inoubliables et deux comédiens monstrueux comme on en fera sans doutes jamais plus. Le Chat Noir est aussi le représentant de toute une époque, d'un cinéma théatral sortant du muet et influencé par l'impressionisme allemand. Le rythme est posé, les acteurs démonstratifs, la musique omniprésente.
A mon sens, le chef d'oeuvre de l'Universal des années 30.
1934
Tourné durant ce qui deviendra l'Âge d'or d'Universal, le Chat Noir est une adaptation plus ou moins fidèle de l'incontournable Edgar Poe. Mais plus que son sujet -intéressant-, son traitement -passionant- et son ambiance -envoutante-, le Chat Noir est et restera surtout la rencontre entre deux comédiens phares de la firme de Carl Loemle : Boris Karloff, le "Frankenstein" et Bela Lugosi, le "Dracula".
Lugosi, aussi bon acteur fut il, n'a jamais été un modèle de sobriété. Karloff est son contraire, jouant la sensibilité, intériorisant jusqu'a l'outrance. Jamais plus belle alchimie entre deux comédiens ne fut trouvée. Un pas de deux en forme de ballets, où chaque style de jeu se confronte à l'autre, s'entrecroisent, s'échangent parfois. Lugosi se fait soudain plus fin, pendant que Karloff prend des allures de mimes.
Un film dont on ressort en flottant sur un nuage, porté par une poignée de scènes inoubliables et deux comédiens monstrueux comme on en fera sans doutes jamais plus. Le Chat Noir est aussi le représentant de toute une époque, d'un cinéma théatral sortant du muet et influencé par l'impressionisme allemand. Le rythme est posé, les acteurs démonstratifs, la musique omniprésente.
A mon sens, le chef d'oeuvre de l'Universal des années 30.
"Michael Bay a une grosse queue, Mais j'aime à penser que la mienne est encore plus grosse." - McG
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
DEAD ZONE - Film de D. Cronenberg (1983) avec Christopher Walken, Brooke Adams, Tom Skerritt, Herbert Lom, Martin Sheen - d'après le livre de Stephen King.
Johnny Smith, petit professeur de province, fiancé plonge dans le coma durant 5 années suite à un accident de voiture. A son réveil il développe d'étranges pouvoirs, comme de pressentir l'avenir ou le passé des gens qui l'entourent, et la possibilité de changer le cours des choses . Emotionnellement, le plus grand film de Cronenberg . Ce dernier, sur un scénario épuré , nous fait pleurer, sourire et vibrer de bout en bout. Christopher Walken est humble & magnifique, quant à Martin Sheen, dans le rôle du candidat président des USA, il est terrifiant ! Tous les acteurs sont justes et Cronenberg qui dirigeait là un film de commande, signe un chef d'oeuvre absolu !!
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
Ah mais c'est de ce film qu'est tiré la série qui passait un temps sur M6...tout s'explique...
Ptite pub pour Levendis et sa critique ici
Ptite pub pour Levendis et sa critique ici
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
[url=http://www.thehammercollection.net/imag ... oster).jpg" title="Horror of Dracula]Horror of Dracula[/url] de Terence Fisher (1958)
Jonathan Harker est parvenu au lointain château du comte Dracula, dans les Carpathes, pour détruire le monstre qui terrorise la région. Car Dracula est le dernier descendant des vampires suceurs de sang. Mais Harker, sur le point de réussir, est mordu par le comte et devient vampire à son tour...
Parmi les nombreux films sur le comte aux incisives acérées, ce Cauchemar de Dracula est probablement lune des plus belles adaptations cinématographiques du roman de Bram Stocher que jai vu dans ma courte vie de simple mortel. Le premier film aussi sur Dracula à être en couleurs. Tous les ingrédients sont là : de bons ptits frissons dépouvante, une mise en scène inspirée, du lyrisme et de laction. La confrontation entre les deux monstres sacrés que sont Christopher Lee et Peter Cushing est superbe. Ils seront dailleurs plusieurs fois réunis par le très grand Fisher, lun des maîtres de lépouvante (The Curse of Frankenstein, The Gorgon, The Hound of the Baskervilles). Un vrai régal à mettre entre toutes les dents !
Jonathan Harker est parvenu au lointain château du comte Dracula, dans les Carpathes, pour détruire le monstre qui terrorise la région. Car Dracula est le dernier descendant des vampires suceurs de sang. Mais Harker, sur le point de réussir, est mordu par le comte et devient vampire à son tour...
Parmi les nombreux films sur le comte aux incisives acérées, ce Cauchemar de Dracula est probablement lune des plus belles adaptations cinématographiques du roman de Bram Stocher que jai vu dans ma courte vie de simple mortel. Le premier film aussi sur Dracula à être en couleurs. Tous les ingrédients sont là : de bons ptits frissons dépouvante, une mise en scène inspirée, du lyrisme et de laction. La confrontation entre les deux monstres sacrés que sont Christopher Lee et Peter Cushing est superbe. Ils seront dailleurs plusieurs fois réunis par le très grand Fisher, lun des maîtres de lépouvante (The Curse of Frankenstein, The Gorgon, The Hound of the Baskervilles). Un vrai régal à mettre entre toutes les dents !
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
Vous inquiétez pas je fais que passer
Je prends juste quelques notes
Je prends juste quelques notes
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
J'avais bien aimé Excalibur mais j'avais trouvé certains aspects bizarres, notamment le personnage de Merlin qui est étonnament iconoclaste . Je l'imaginais au contraire très grave et sérieux. Mais bon film il est vrai!
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
Boulevard du crépuscule
Titre original: Sunset Boulevard
Réalisateur: Billy Wilder
Acteurs: William Holden, Gloria Swanson, Erich von Stroheim, Nancy Olson, Fred Clark, Cecil B. DeMille
Durée: 106 minutes
Je citerais monsieur Jean-François Houben en hommage à sa critique que j'apprécie beaucoup pour sa justesse:
Hollywood en 1949. Dans la piscine à ciel ouvert d'une luxueuse villa, flotte le cadavre d'un homme abattu par balles. Il s'agissait d'un jeune scénariste (William Holden). La villa appartient à une ancienne star du cinéma muet (Gloria Swanson).
Cinéaste prolixe mais surtout réputé pour ses comédies brillantes et cyniques, Billy Wilder a réalisé un drame corrosif dont les audaces narratives et thématiques demeurent aujourd'hui encore stupéfiantes.
A-t-on jamais filmé ailleurs qu'ici, avec une aussi terrifiante puissance dans la corrosion, un univers hollywoodien en pleine décrépitude?
L'anthologique séquence d'ouverture déclenche un long retour en arrière : le récit, dramatiquement haletant comme un suspense, dépeint à l'acide l'industrie hollywoodienne et fait le tableau d'une terrible solitude des vieilles vedettes d'autrefois. Les gloires du cinéma muet, sacrifiées à l'arrivée du parlant, se nourrissent de dangereuses chimères dans des villas-sépulcres sinistres. La nouvelle génération est composée de jeunes arrivistes sans respect pour les aînés.
Le caractère morbide et cruel de Boulevard du Crépuscule est magistralement amplifié par les compositions, superbes, de deux comédiens: Gloria Swanson et Erich von Stroheim qui tournèrent ensemble pendant l'ère du muet (revoyez Queen Kelly où von Stroheim dirigea Swanson). Ils tiennent, ici, des rôles d'artistes déchus proches des leurs... dans la réalité. Cette troublante correspondance avec la réalité de l'histoire du cinéma confère une puissance hallucinante à ce suspense impitoyable vis-à-vis de l'usine à rêves (Hollywood) .
Plastiquement superbe dans un style expressionniste (génialement maîtrisé) et narrativement incroyablement inventive, cette oeuvre culmine dans les dernières séquences. Pour la star de jadis, la frontière est, désormais, totalement abolie entre le rêve et la réalité.
Pour le spectateur, éclate, à chaque nouvelle vision, l'évidence d'être en face d'un chef-d'oeuvre formidablement inconfortable .
NB : De nombreuses vedettes du muet apparaissent ici dans leur propre rôle, notamment Buster Keaton et Cecil B. De Mille.
- Purple Rain
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- Inscription : 21 mai 2004, 06:44
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
DRACULA, Prince des Ténèbres (1966) - de Terence Fisher - Christopher Lee Barbara SHELLEY Andrew KEIR
Deux couples de voyageurs égaré trouvent sur leur chemin un château en pleine nature, étrange et inquietant et vont devenir la proie du comte Dracula. deuxième interprétation de christopher lee dans ce rôle taillé a sa mesure. L'acteur très grand avec un visage taillé en lame de couteau convenait parfaitement au réalisateur pour l'interprétation ! T. FISHER avait déjà signé Le cauchemar de DRACULA avec P. CUSHING dans le rôle du professeur Van Helsing (le vrai , pas l'autre guignol !) l'oeuvre est d'autant plus impressionnante que le vampire ne prononce pas une seule parole , il se conduit comme un animal et c'est bien ainsi que le comte est crédible. il aura une fin théatrale digne de sa grandeur et de sa condition . Le film est bien sur suranné mais reste malgré l'usure du temps fascinant grâce à l'atmosphère étouffante qui l'oppresse. Il y a peu de dialogues, tout est dans l'ambiance, la mobilité fluide des plans tournés, le folklore des personnages et des situations . La suggestion restera toujours plus forte que la démonstration et vraiment parfois, on se sent mal à l'aise .
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- Inscription : 26 février 2004, 14:05
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
L'Arnaque (The Sting)
Réalisation: George Roy Hill
Acteurs: Paul Newman , Robert Redford , Robert Shaw , Charles Durning
1973
En 1936, à Joliet, Illinois, un voleur à la petite semaine s’associe au roi de l’arnaque pour monter un énorme coup de bluff et détruire l’empire du plus important caïd de New York.
Tout, dans ce film sorti en 1973, a contribué à en faire une œuvre inoubliable. Au sommet de leur art, Paul Newman et Robert Redford forment alors le duo d’acteurs le plus charismatique du cinéma américain. Leur complicité, déjà mise en exergue dans “Butch Cassidy et le Kid”, est cette fois littéralement portée aux nues par la caméra de George Roy Hill. Il se dégage de la photo de Robert Surtees une nostalgie qui magnifie les années trente et rend hommage aux films de gangsters dont le public de l’époque était friand. “The Entertainer”, le thème musical de Scott Joplin arrangé par Marvin Hamlisch, est devenu aujourd’hui un classique.
“L’Arnaque” fut nominé dix fois à l’Académie des Oscars et en remporta sept dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.
Réalisation: George Roy Hill
Acteurs: Paul Newman , Robert Redford , Robert Shaw , Charles Durning
1973
En 1936, à Joliet, Illinois, un voleur à la petite semaine s’associe au roi de l’arnaque pour monter un énorme coup de bluff et détruire l’empire du plus important caïd de New York.
Tout, dans ce film sorti en 1973, a contribué à en faire une œuvre inoubliable. Au sommet de leur art, Paul Newman et Robert Redford forment alors le duo d’acteurs le plus charismatique du cinéma américain. Leur complicité, déjà mise en exergue dans “Butch Cassidy et le Kid”, est cette fois littéralement portée aux nues par la caméra de George Roy Hill. Il se dégage de la photo de Robert Surtees une nostalgie qui magnifie les années trente et rend hommage aux films de gangsters dont le public de l’époque était friand. “The Entertainer”, le thème musical de Scott Joplin arrangé par Marvin Hamlisch, est devenu aujourd’hui un classique.
“L’Arnaque” fut nominé dix fois à l’Académie des Oscars et en remporta sept dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.
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UNE ETRANGE AFFAIRE (1981) Film de Pierre Granier-Deferre - Int: Michel Piccoli, Gérard Lanvin, Nathalie Baye, Jean Pierre Kalfon, Jean François Balmer
Bertrand Malair énigmatique et charmeur homme d'affaires reprend la gestion d'une chaine de magasins. Cadre dans cette société où il s'ennuie, Louis Coline se voit confier par Malair le budget publicité . Fasciné par la personnalité de ce dernier, il se plonge à corps perdu dans le travail au détriment de sa vie privée. Délaissée, sa femme le quitte .
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Une comédie dramatique remarquable sur les relations et le pouvoir dans le travail. La manipulation diabolique d'un patron sur l'un des cadres de sa société et qui, aidé de deux rabatteurs, va l'avilir jusqu'à anéantir sa vie privée. L'un des meilleurs rôles de PICCOLI avec deux mentions spéciales à Jean Pierre KALFON & Jean François BALMER qui dans les rôles des deux rabatteurs sont tout bonnement époustouflants. Un film tellement bien interprété que l'on se surprend à réagir parfois violemment, pris dans la trame de l'histoire. Une réflexion puissante sur le pouvoir & la domination !
CLASSIQUES A VOIR, A REVOIR
Deckard (Harrison Ford) est un blade runner, un policier dont la mission est de trouver et de tuer les réplicants qui se trouvent sur terre. Les réplicants sont des êtres artificiels créés par la Tyrell Corporation pour le travail sur d'autres planètes et leur présence sur terre est strictement interdite d'où le rôle des blade runners. Malgré cette interdiction, six réplicants se révoltent et reviennent sur terre. Leur but est de faire allonger leur vie puisque celle-ci est préprogrammée pour une durée maximale de quatre ans. Deckard chassera les réplicants mais tombera aussi amoureux d'une autre, Rachael (Sean Young), celle-ci sous la garde personnelle de leur créateur, le docteur Tyrell (Joe Turkel). Au cours de sa chasse, Deckard apprend à être humain et c'est Roy Batty (Rutger Hauer), le chef des réplicants, qui, à sa propre mort, exprime le mieux le tragique de cet événement : "I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the sholder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
Blade Runner, réalisé par Ridley Scott en 1982.
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