Scarface - 1983 [Film]
Scarface - 1983 [Film]
Scarface - Pas celui d'Howard Hawks (que je n'ai pas vu), non, celui de De Palma
Ce film a été interdit non sans raison- en salle aux moins de 12 ans
Grandeur et décadence
Il était une fois l'histoire d'Antonio "Tony" Montana, immigré cubain à Miami, petite frappe arborant une fière cicatrice sur sa joue gauche. Fraîchement débarqué en Floride avec son comparse Manny, à la suite de l'ouverture des frontières cubaines et de l'amnistie par Fidel Castro de quelques criminels, le duo est placé dans un camp de réfugiés. Le petit truand cubain découvre un monde qui ne demande qu'à être conquis. Le rêve américain opère, si bien quà laide de son audace et de sa relative absence de scrupules, Tony gravit peu à peu les échelons de la pègre locale, dont le fond ce commerce n°1 est la cocaïne.
Mais posséder villas, argent, drogue et objets de déco faisant défiler la phrase « The world is yours » est loin de rendre heureux, comme va le découvrir Tony à ses dépends. Voilà pour le scénario du film.
Quen est-il donc des acteurs, de la musique, de la mise en scène, se demande non sans raison le lecteur assidu? Eh bien, soyons franc, je trouve que le film souffre de deux gros défauts, qui balafrent une réalisation par ailleurs excellente.
Double cicatrice
Deux cicatrices seulement, mais deux cicatrices quand même marquent ce film et lempêchent datteindre le rang de chef duvre, le reléguant simplement à excellent film. La première vient de la musique type Bontempi utilisée à outrance, surtout pendant la scène finale. Reflet des années 80, il faut admettre quelle a très mal vieilli.
Les « vieux » me radoteront sans doute que la musique des eighties 'on a pas fait mieux depuis', je campe sur mes positions, et je répète quavant le synthé il y avait déjà le piano, le violon, lorgue, la guitare, la flûte, le trombone à coulisse, la guimbarde et la bouteille de bière vide, autant de choix qui auraient mieux rendu encore une fois, tout ceci reste mon point de vue.
La deuxième balafre du film est sa durée, que je qualifierai d'un chouia trop longue. Quelques creux se font ressentir au milieu du film, et même si les deux heures cinquante passent sans accroc notoire, jaurais préféré passer une demi-heure de moins devant le film.
Culte à raison?
Heureusement, la qualité de lensemble reste largement au-dessus de la moyenne, et on pourra citer entre autre points forts la prestation dAl Pacino en caïd survolté un brin caricatural, mégalo et possessif ; une mise en scène originale et virevoltante, à limage du plan séquence qui quitte un Tony Montana en mauvaise posture dans une salle de bain, traverse la route pour sintéresser aux autres truands qui attendent dans la voiture la fin de la « transaction » en draguant les passantes, pour enfin revenir dans la salle de bain suscitée.
Mais Scarface, c'est aussi des répliques cultes « Why don't you try sticking your head up your a**? See if it fits! », des scènes édifiantes ( scène de la baignoire et de la tronçonneuse qui reste en général gravée dans la mémoire de tout spectateur lambda qui regarde ce film; mais aussi les dernières rencontres entre Tony et Gina, sa soeur ), et une histoire passionnante, qui relate lascension et la chute inévitable dun truand, auto-détruit par son matérialisme et sa mégalomanie.
Peut être pas culte, mais un grand film.
Au final, ben 8/10, et un « à voir si pas vu »
Ce film a été interdit non sans raison- en salle aux moins de 12 ans
Grandeur et décadence
Il était une fois l'histoire d'Antonio "Tony" Montana, immigré cubain à Miami, petite frappe arborant une fière cicatrice sur sa joue gauche. Fraîchement débarqué en Floride avec son comparse Manny, à la suite de l'ouverture des frontières cubaines et de l'amnistie par Fidel Castro de quelques criminels, le duo est placé dans un camp de réfugiés. Le petit truand cubain découvre un monde qui ne demande qu'à être conquis. Le rêve américain opère, si bien quà laide de son audace et de sa relative absence de scrupules, Tony gravit peu à peu les échelons de la pègre locale, dont le fond ce commerce n°1 est la cocaïne.
Mais posséder villas, argent, drogue et objets de déco faisant défiler la phrase « The world is yours » est loin de rendre heureux, comme va le découvrir Tony à ses dépends. Voilà pour le scénario du film.
Quen est-il donc des acteurs, de la musique, de la mise en scène, se demande non sans raison le lecteur assidu? Eh bien, soyons franc, je trouve que le film souffre de deux gros défauts, qui balafrent une réalisation par ailleurs excellente.
Double cicatrice
Deux cicatrices seulement, mais deux cicatrices quand même marquent ce film et lempêchent datteindre le rang de chef duvre, le reléguant simplement à excellent film. La première vient de la musique type Bontempi utilisée à outrance, surtout pendant la scène finale. Reflet des années 80, il faut admettre quelle a très mal vieilli.
Les « vieux » me radoteront sans doute que la musique des eighties 'on a pas fait mieux depuis', je campe sur mes positions, et je répète quavant le synthé il y avait déjà le piano, le violon, lorgue, la guitare, la flûte, le trombone à coulisse, la guimbarde et la bouteille de bière vide, autant de choix qui auraient mieux rendu encore une fois, tout ceci reste mon point de vue.
La deuxième balafre du film est sa durée, que je qualifierai d'un chouia trop longue. Quelques creux se font ressentir au milieu du film, et même si les deux heures cinquante passent sans accroc notoire, jaurais préféré passer une demi-heure de moins devant le film.
Culte à raison?
Heureusement, la qualité de lensemble reste largement au-dessus de la moyenne, et on pourra citer entre autre points forts la prestation dAl Pacino en caïd survolté un brin caricatural, mégalo et possessif ; une mise en scène originale et virevoltante, à limage du plan séquence qui quitte un Tony Montana en mauvaise posture dans une salle de bain, traverse la route pour sintéresser aux autres truands qui attendent dans la voiture la fin de la « transaction » en draguant les passantes, pour enfin revenir dans la salle de bain suscitée.
Mais Scarface, c'est aussi des répliques cultes « Why don't you try sticking your head up your a**? See if it fits! », des scènes édifiantes ( scène de la baignoire et de la tronçonneuse qui reste en général gravée dans la mémoire de tout spectateur lambda qui regarde ce film; mais aussi les dernières rencontres entre Tony et Gina, sa soeur ), et une histoire passionnante, qui relate lascension et la chute inévitable dun truand, auto-détruit par son matérialisme et sa mégalomanie.
Peut être pas culte, mais un grand film.
Au final, ben 8/10, et un « à voir si pas vu »
Scarface - 1983 [Film]
En fait, justement, je trouve qu'il ne fait pas l'apologie du petit caid qui réussit, je trouve que ce film dévloppe l'idée inverse. Certes on constate que Tony arrive bien vite en haut de l'affiche, mais il ne lui reste rien.
Je suis du même avis que toi, Tony me fait vomir, et tout ceux qui l'ensencent n'ont pas vraiment compris le film. Ce gars, qui cherche finalement à profiter du rêve américain se voit privé d'amis, de famille, et se retrouve avec des biens qui finalement ne lui servent à rien. C'est ce que j'ai compris du film. Je l'ai peut etre mal compris, mais pour moi, Tony n'est absolument pas un exemple.
Je suis du même avis que toi, Tony me fait vomir, et tout ceux qui l'ensencent n'ont pas vraiment compris le film. Ce gars, qui cherche finalement à profiter du rêve américain se voit privé d'amis, de famille, et se retrouve avec des biens qui finalement ne lui servent à rien. C'est ce que j'ai compris du film. Je l'ai peut etre mal compris, mais pour moi, Tony n'est absolument pas un exemple.
Scarface - 1983 [Film]
Et ca fait peur...
Je ne peux qu'être d'accord avec toi...
Scarface - 1983 [Film]
On peut pas appeler ça morale peut être, mais ce que j'ai ressenti lors du final, c'est que toutes les possessions de Tony ont fini par le posséder. Oups, ca me rapelle un autre livre-film tout ça...
Scarface - 1983 [Film]
Mon cher Ichabot, à l'inverse de toi, je trouve que la musique colle parfaitement au film, en effet, le synthé bien cheap va parfaitment avec l'ambiance chicanos de l'époque, du violon ou du piano n'aurait pas exactement retranscrit l'univers très vide du contexte.
Pour la durée du film, je ne vois pas comment De Palma aurait pu faire pour narrer une telle tranche de vie.
Pour ce qui est de la représentation de l'icône de Tony Montana, je trouve ça totalement normal aujourd'hui (même si je n'approuve pas complètement) pour des jeunes à tendance pseudo-caïra, Pacino représente le mec parti de rien et qui fonde un empire. Alors Ok vous allez me dire que ce genre d'exemple se trouve aussi dans d'autre film où le personnage ne finit pas baron de la drogue mais homme respecté, honnête et droit; mais en règle générale, dans une période adolescente-enfulte, préfère-t-on faire son rebelle ou faire comme on vous le demande ?
Pour la durée du film, je ne vois pas comment De Palma aurait pu faire pour narrer une telle tranche de vie.
Pour ce qui est de la représentation de l'icône de Tony Montana, je trouve ça totalement normal aujourd'hui (même si je n'approuve pas complètement) pour des jeunes à tendance pseudo-caïra, Pacino représente le mec parti de rien et qui fonde un empire. Alors Ok vous allez me dire que ce genre d'exemple se trouve aussi dans d'autre film où le personnage ne finit pas baron de la drogue mais homme respecté, honnête et droit; mais en règle générale, dans une période adolescente-enfulte, préfère-t-on faire son rebelle ou faire comme on vous le demande ?
Scarface - 1983 [Film]
Mais mon cher bousk8, tu as parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, tout critique étant subjective. Je ne donne que mon avis sur le film.
Bon par contre, je ne comprend toujours pas cet attitude qui place Tony en symbole de la réussite, puissque même un adolescent peut constater sa solitude et sa déchéance finale. Je n'appelle pas ca une réussite mais plûtot un échec
Bon par contre, je ne comprend toujours pas cet attitude qui place Tony en symbole de la réussite, puissque même un adolescent peut constater sa solitude et sa déchéance finale. Je n'appelle pas ca une réussite mais plûtot un échec
Scarface - 1983 [Film]
Scarface
Voilà mon film culte. L'un des meilleurs film de tout les temps pour moi. Tony Montana est surement l'un des personnages les plus puissant que j'ais vu dans un film.
Explication:
En effet le personage principal du film est une petite racaille au début, mais avec tout de même des idées fixes et une visions de la vie très clair. Tony Montana est une ordure, et il le sais. Pour lui tout dans se monde pue le fric, la connerie, l'égoisme, l'hypocrisie. Il ne fait que devenir le rois de tout un peuple bourré de con. La seule chose, dans sa vie, qui soit encore beau et pur, qui ne soit pas taché de sang, et de la puanteur humaine, c'est ça petite soeur qu'il voudras protéger à tout prix de ce monde pourri. A tel point qu'il perdras la tête et tueras sont meilleur pote. Tony sombre petit à petit dans la folie, voyant le mal de partout au coté de sa soeur. L'amour qu'il a pour sa soeur est un amour sincère, mais hélas extrême tout comme ça personalité. Tony comme je l'ais dis, possède sa propre morale. Les individus pourri jusqu'à l'os il les tue, les petits trafiquands, ça femme toxico et sans aucune personalité etc... La scène ou il doit tuer un journaliste le montre clairement. Tony ne tue pas les enfants et les femmes. Cela n'en fait pas de lui un êtres bon, car il aurait tuer le père des deux gamines. Mais après tout, ce monde est rempli de raclure, êtres le pire de tous, c'est êtres le plus fort.
Dans les échanges que Tony as avec ça femmes, par exemple dans la scène du restaurant, on voit clairement aussi que tony est écoeuré par le monde qui l'entoure.
A vrais dire, Tony Montana est un personage très complexe, très dur à cerner.
Pour ce qui est du scénario, les dialogues sont de pur moment de plaisir, même Tarantino n'aurait pu écrire un tel scénard avec de tel dialogue. Oliver Stone c'est donné corps est âme pour Scarface.
La realisation de Brian De Palma est parfaite, varié, elle donne de la valeur au jeux des acteurs monstrueux. Oui Al Pacino est entièrement dans le role de tony, Al plus que jamais un monstre du cinema!
La musique, très critiqué, colle pourtant parfaitement avec l'ambiance générale du film. Très mélancolique, très triste, ou alors très joyeuse.
Scarface est un chef d'oeuvre à mes yeux.
Voilà mon film culte. L'un des meilleurs film de tout les temps pour moi. Tony Montana est surement l'un des personnages les plus puissant que j'ais vu dans un film.
Explication:
En effet le personage principal du film est une petite racaille au début, mais avec tout de même des idées fixes et une visions de la vie très clair. Tony Montana est une ordure, et il le sais. Pour lui tout dans se monde pue le fric, la connerie, l'égoisme, l'hypocrisie. Il ne fait que devenir le rois de tout un peuple bourré de con. La seule chose, dans sa vie, qui soit encore beau et pur, qui ne soit pas taché de sang, et de la puanteur humaine, c'est ça petite soeur qu'il voudras protéger à tout prix de ce monde pourri. A tel point qu'il perdras la tête et tueras sont meilleur pote. Tony sombre petit à petit dans la folie, voyant le mal de partout au coté de sa soeur. L'amour qu'il a pour sa soeur est un amour sincère, mais hélas extrême tout comme ça personalité. Tony comme je l'ais dis, possède sa propre morale. Les individus pourri jusqu'à l'os il les tue, les petits trafiquands, ça femme toxico et sans aucune personalité etc... La scène ou il doit tuer un journaliste le montre clairement. Tony ne tue pas les enfants et les femmes. Cela n'en fait pas de lui un êtres bon, car il aurait tuer le père des deux gamines. Mais après tout, ce monde est rempli de raclure, êtres le pire de tous, c'est êtres le plus fort.
Dans les échanges que Tony as avec ça femmes, par exemple dans la scène du restaurant, on voit clairement aussi que tony est écoeuré par le monde qui l'entoure.
A vrais dire, Tony Montana est un personage très complexe, très dur à cerner.
Pour ce qui est du scénario, les dialogues sont de pur moment de plaisir, même Tarantino n'aurait pu écrire un tel scénard avec de tel dialogue. Oliver Stone c'est donné corps est âme pour Scarface.
La realisation de Brian De Palma est parfaite, varié, elle donne de la valeur au jeux des acteurs monstrueux. Oui Al Pacino est entièrement dans le role de tony, Al plus que jamais un monstre du cinema!
La musique, très critiqué, colle pourtant parfaitement avec l'ambiance générale du film. Très mélancolique, très triste, ou alors très joyeuse.
Scarface est un chef d'oeuvre à mes yeux.
Scarface - 1983 [Film]
Oui, c'est vraiment un trés grand film. Ne serait pour le jeu d'Al Pacino, monumentale, à l'égale de Marlon Brando dans le Parain (bien que différents).
Ensuite, l'histoire en est une qui peut souvent arriver dans ce milieu. Un petit malfrat qui monte au sommet du banditisme par la corruption, la drogue et la terreur, ça à du se produir trés fréquemment. De Palma retrace l'ambiance de ce milieu, et montre que même arrivé à la richesse matériel, tout peut basculer d'un rien de temps dans cet univers.
La méfiance vis-à-vis de ses proches, c'est la même que celle des grands dictateurs, comme Staline, qui fit assassiner ses proches, ou d'autres. Concernant sa soeur, c'est la seule personne qui lui donne du réconfort, qui l'apprécie. Or que cherche Tony avant tout? Pourquoi à t-il eu l'ambition de devenir un grand gangster? Pour la reconnaissance, pour être admirer, pour ne plus subir la misère.
Or même là, sa mère le déteste, sa femme droguée le plaque, et il ne fait plus confiance à son ami de toujours. Seul reste sa soeur, figure de l'innocence et intouchable. Alors quand il voit son camarade avec elle, sa raison, déjà trés affaiblie par la drogue, le quitte, et il le tue, ce qui précipitera sa chute.
Ensuite, l'histoire en est une qui peut souvent arriver dans ce milieu. Un petit malfrat qui monte au sommet du banditisme par la corruption, la drogue et la terreur, ça à du se produir trés fréquemment. De Palma retrace l'ambiance de ce milieu, et montre que même arrivé à la richesse matériel, tout peut basculer d'un rien de temps dans cet univers.
La méfiance vis-à-vis de ses proches, c'est la même que celle des grands dictateurs, comme Staline, qui fit assassiner ses proches, ou d'autres. Concernant sa soeur, c'est la seule personne qui lui donne du réconfort, qui l'apprécie. Or que cherche Tony avant tout? Pourquoi à t-il eu l'ambition de devenir un grand gangster? Pour la reconnaissance, pour être admirer, pour ne plus subir la misère.
Or même là, sa mère le déteste, sa femme droguée le plaque, et il ne fait plus confiance à son ami de toujours. Seul reste sa soeur, figure de l'innocence et intouchable. Alors quand il voit son camarade avec elle, sa raison, déjà trés affaiblie par la drogue, le quitte, et il le tue, ce qui précipitera sa chute.
Scarface - 1983 [Film]
Moi je vois Tony Montana comme un type qui n'avait rien et veut tout, dans le sens le plus primaire qu'il soit. A un tel point qu'il ne gagne rien, préfèrant le voler à d'autres pour l'avoir plus rapidement. Sa femme, il la pique à son chef. Son boulot, il l'obtient en envoyant se faire foutre un commanditaire. Il ne peut pas avoir le respect de sa mère, alors il tente de l'acheter. Il brule les étapes, truque ses comptes pour satisfaire son ambition...Une vie de tricheur où jusqu'a la fin il tirera le diable par la queue. Sauf qu'on peut pas toujours tricher avec la vie...
"Michael Bay a une grosse queue, Mais j'aime à penser que la mienne est encore plus grosse." - McG
Scarface - 1983 [Film]
Pour ma part, je suis exactement du meme avis qu'Harookai. Donc je ne développerais pas ce coté.
Sinon Je n'aime pas Pacino dans ce film, il a raté totalement son personnage en n'arrivant meme pas à lui donner le charisme de l'Anti heros. Il se greffe un accent hispano qui lui va comme la selle à un cochon et imagine qu'avec deux trois rictus, il peut camper un personnage profond et mystérieux dans sa petitesse et sa médiocrité.
Pour moi, raté de bout en bout.
Son ami qui joue au jeune premeier est ridiculle, michelle Pfeiffer insipide, les mafieux sont moins crédibles que John Travolta dans la Fièvre du Samedi Soir et la violence prépondérante est accablante d'ennui.
Quand Pacino tombe à la fin j'ai ressenti un immense soulagement.
Scarface ou une ode à la Coco, à la force du flingue et flattant l'imagerie populaire de celui qui gagne tout à la force de ses poings.
Si vous voulez vous risquer à un peu d'éducation, regardez le Scarface d'Howard Hawks avec Paul Muni et George Raft. Voila des gangsters crédibles, humains dans leurs haines, leurs basses, leurs amours et leurs rèves.
Ce Scarface la oui est un film culte. Le Scarface de De Palma
Sinon Je n'aime pas Pacino dans ce film, il a raté totalement son personnage en n'arrivant meme pas à lui donner le charisme de l'Anti heros. Il se greffe un accent hispano qui lui va comme la selle à un cochon et imagine qu'avec deux trois rictus, il peut camper un personnage profond et mystérieux dans sa petitesse et sa médiocrité.
Pour moi, raté de bout en bout.
Son ami qui joue au jeune premeier est ridiculle, michelle Pfeiffer insipide, les mafieux sont moins crédibles que John Travolta dans la Fièvre du Samedi Soir et la violence prépondérante est accablante d'ennui.
Quand Pacino tombe à la fin j'ai ressenti un immense soulagement.
Scarface ou une ode à la Coco, à la force du flingue et flattant l'imagerie populaire de celui qui gagne tout à la force de ses poings.
Si vous voulez vous risquer à un peu d'éducation, regardez le Scarface d'Howard Hawks avec Paul Muni et George Raft. Voila des gangsters crédibles, humains dans leurs haines, leurs basses, leurs amours et leurs rèves.
Ce Scarface la oui est un film culte. Le Scarface de De Palma
Scarface - 1983 [Film]
As tu vu le Scarface d'Hawks?
As tu vu cette maitrise de la mise en scène? La scène de l'assassinat au début, les croix qui reviennenent comme un leitmotiv en surimpression à chaque massacre? La crédibilité des liens entre les personnages? As tu vu a quel point la violence est présente sans etre choquante?
Hawks arrive a peindre des personnages que l'on peut aimer sans pour autant se sentir coupable.
D'uun coté il y a des humains déviants (Hawks) et de l'autre il y a une ordure (le Montana de De palma)
quant à toi Kain acceptes tu les points de vus différents?
As tu vu cette maitrise de la mise en scène? La scène de l'assassinat au début, les croix qui reviennenent comme un leitmotiv en surimpression à chaque massacre? La crédibilité des liens entre les personnages? As tu vu a quel point la violence est présente sans etre choquante?
Hawks arrive a peindre des personnages que l'on peut aimer sans pour autant se sentir coupable.
D'uun coté il y a des humains déviants (Hawks) et de l'autre il y a une ordure (le Montana de De palma)
quant à toi Kain acceptes tu les points de vus différents?
Scarface - 1983 [Film]
Kain2097 a écrit :En tout cas, tu dois souvent dormir au cinema. Je trouve que tu n'as strictement aucun respect, et que ta critiques et une véritable insulte pour le cinema en général.
Attila n'a pas aimé Scarface, c'est son droit. Il a "attaqué" le film, toi, tu l'as attaqué lui. Je crois que celui qui n'a aucun respect pour l'opinion des autres, c'est bien toi Kain. Je t'invites à méditer les propos des autres avant de leur renvoyer des brulots impulsifs au visage.
Pour revenir au sujet, je n'ai jamais vu le Scarface d'Howard Hawks. Mais on m'en parle tellement en bien qu'il faudrait que je me le procure. De toute façon, je pense que la comparaison entre les deux oeuvres est impossible. Les deux réalisateurs n'oeuvraient certainement pas dans le même but, dans les mêmes conditions et dans le même contexte...
Scarface - 1983 [Film]
Non, je pense que la comparaison est possible !!
Du moins en ce qui concerne comment sont traités les caractères des personnages et leurs relations. De Palma a fait du "Remake" total (entendez par la pompage total).
De plus pour le contexte, les Italiens défavorisés qui se sont illustrès durant la prohibition ne sont pas si éloignés des Hispanos, des 80'S!
Pour moi le nouveau Scarface est un remake sans talent avec plus de $ d'un excellent film.
Du moins en ce qui concerne comment sont traités les caractères des personnages et leurs relations. De Palma a fait du "Remake" total (entendez par la pompage total).
De plus pour le contexte, les Italiens défavorisés qui se sont illustrès durant la prohibition ne sont pas si éloignés des Hispanos, des 80'S!
Pour moi le nouveau Scarface est un remake sans talent avec plus de $ d'un excellent film.
Scarface - 1983 [Film]
Je ne suis pas très fan non plus de ce "Scarface"-là, beaucoup trop survolté et caricaturiste à certains moments du film. Le final, par exemple, c'est du n'importe quoi J'ai dû revoir le film y'a quelques années et je crois que Pacino surestime son personnage, le transporte à quelques pas du monstre de foire, à la fois inquiétant et ridicule (souvent ridicule tout de même). Pour moi, il sonne creux, une brute inintéressante qui peut - à la rigueur - fasciner les gens qui aiment la simplicité ou le manichéisme poussif. Et je ne sais pas : j'ai du mal à comprendre comment le Tony Montana peut passer pour un personnage captivant, pire : une source d'inspiration
En fait, je préfère de très très très loin Pacino dans Carlito's Way du même de Palma. C'est plus subtil, moins surjoué, mieux mis en scène (Le Palma a roulé sa bosse depuis Scartruc) et l'itinéraire du personnage principal est carrément plus attachant et réaliste. D'ailleurs, la comparaison entre Scarface et Carlito's Way serait sans doute très passionnante à faire.
:) Sinon, la critique d'Ichabod est pas mal du tout. Elle rend quand même hommage à un film de qualité, ne serait-ce que par sa mise en scène volontairement outrancière.
En fait, je préfère de très très très loin Pacino dans Carlito's Way du même de Palma. C'est plus subtil, moins surjoué, mieux mis en scène (Le Palma a roulé sa bosse depuis Scartruc) et l'itinéraire du personnage principal est carrément plus attachant et réaliste. D'ailleurs, la comparaison entre Scarface et Carlito's Way serait sans doute très passionnante à faire.
:) Sinon, la critique d'Ichabod est pas mal du tout. Elle rend quand même hommage à un film de qualité, ne serait-ce que par sa mise en scène volontairement outrancière.
Scarface - 1983 [Film]
Ayé c'est fait. J'ai vu le fameux Scarface, ce film culte pour tellement de personnes (à tel point qu'un élève de ma copine a cité Tony Montana comme héros...).
Entièrement d'accord avec plusieurs des trucs écrits plus haut : la musique a très, mais alors très très mal vieillie (notamment Push it to the limit dans cette scène dans laquelle Tony Montana a atteint son Everest)), les valeurs véhiculées par Montana sont pour la plupart détestables (le pognon, les gonzesses, les grosses voitures, la coke, la relation grand frère-petite soeur), le jeu des acteurs est parfois très approximatif (quel ignoble accent forcé de Montana).
Pour le rôle de Montana, je crois qu'il dit très bien ce qu'il est et ce que le film veut dire :
You need people like me so you can point your fingers and say 'hey there's the bad guy!' So what does that make you? Good guys? Don't kid yourselves. You're no better'n me. You just know how to hide -- and how to lie. Me I don't have that problem. I always tell the truth -- even when I lie.
Il est un peu le "bad guy" qu'on aime détester, mais qu'une partie de nous, peut-être, aimerait être.
Mais tout ça ne fait pas forcément un bon film, et si je ne me suis pas ennuyé (faut dire que je l'ai regardé en trois fois :p=, je suis loin de le considérer comme culte (placé en positionné 212 dans le Top 250 IMDB).
Ca fait bizarre de faire remonter un sujet dans lequel se sont exprimés Kain et Harrookai.
Entièrement d'accord avec plusieurs des trucs écrits plus haut : la musique a très, mais alors très très mal vieillie (notamment Push it to the limit dans cette scène dans laquelle Tony Montana a atteint son Everest)), les valeurs véhiculées par Montana sont pour la plupart détestables (le pognon, les gonzesses, les grosses voitures, la coke, la relation grand frère-petite soeur), le jeu des acteurs est parfois très approximatif (quel ignoble accent forcé de Montana).
Pour le rôle de Montana, je crois qu'il dit très bien ce qu'il est et ce que le film veut dire :
You need people like me so you can point your fingers and say 'hey there's the bad guy!' So what does that make you? Good guys? Don't kid yourselves. You're no better'n me. You just know how to hide -- and how to lie. Me I don't have that problem. I always tell the truth -- even when I lie.
Il est un peu le "bad guy" qu'on aime détester, mais qu'une partie de nous, peut-être, aimerait être.
Mais tout ça ne fait pas forcément un bon film, et si je ne me suis pas ennuyé (faut dire que je l'ai regardé en trois fois :p=, je suis loin de le considérer comme culte (placé en positionné 212 dans le Top 250 IMDB).
Ca fait bizarre de faire remonter un sujet dans lequel se sont exprimés Kain et Harrookai.
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
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