Un bon film, c'est un film qui est construit, réfléchit et mûrit sous tous les angles possibles et imaginables: cadrages, montage, scénario, effets spéciaux et surtout le message et la réflexion
Oulalalala. Lalalala.
Je suis à des années-lumière de te rejoindre là-dessus.
La notion de "message" dans un film me fait doucement rigoler, j'estime qu'une oeuvre véhicule naturellement ce qu'elle doit véhiculer, et qu'elle se transforme en simple pub ou pamphlet dès lors qu'on la conçoit comme porteuse d'un "message". Elle peut "exprimer" des choses (idéalement beaucoup de choses), mais je trouve anormal de concevoir un film en fonction du message qu'il doit porter.
Un film qui est construit, réfléchi et mûri sous l'angle du cadrage, du montage, du scénario et des effets spéciaux, ça peut très bien désigner Van Helsing. Que par ailleurs je ne considère pas comme un mauvais fllm, et qui se trouve être un très bon exemple de "film de cinéphile" ("cinéphile" étant employé sans snobisme de ma part, signifiant simplement "aimant le cinéma" ) dans le sens où il nécessite, pour le savourer totalement, de connaître les classiques d'épouvante des Studios Universal des années 30-40.
Par ailleurs, certains films spontanés, mal torchés, mal filmés, montés à la scie sauteuse et exempts d'effets spéciaux sont entrés sans peine dans l'histoire du cinéma (la Nouvelle Vague, les efforts "dogmatiques" de Lars von Trier et ses potes...). Inversement, certains films mûris durant toute une vie s'avère simplement nuls. Au passage, on peut facilement raccrocher Avatar, que tu exècres, à ta définition d'un "bon film". Selon ta définition, c'est même sans doute un des meilleurs films du monde, car James Cameron le mûrit depuis le lycée, les effets spéciaux sont à la pointe du progrès, et le message est assez clairement identifié.
C'est tout ce qui me passe par le tête pour le moment, mais je reviendrai sûrement dans la discussion ^^
D'ailleurs pour répondre à la question : je ne crois pas avoir de définition empirique d'un "bon film"

"Je pardonne aux gens de n'être pas de mon avis, je ne leur pardonne pas de n'être pas du leur" Talleyrand